۱۳۹۴ بهمن ۱۸, یکشنبه

6 février 2016
Article en PDF : Enregistrer au format PDF

William Bourdon est le défenseur de torturés de Guantanamo, celui des victimes des débordements industriels de la finance mondialisée, comme les travailleurs forcés de Birmanie exploités par Total.



Le mot saloperie vous connaissez ? Vous croyez que... Alors qu’il est urgent de le réinventer afin de qualifier au plus juste les turpitudes de quelques barbouzes. Celles qui entendent « faire la peau » de William Bourdon.

Pour ceux qui ne suivent pas mètre par mètre la carrière de ce maître, je vous explique ce pourquoi il se bat. Ça donne une idée du front auquel ce franc-tireur doit faire face. Bourdon est le défenseur de torturés de Guantanamo, celui des victimes des débordements industriels de la finance mondialisée, comme les travailleurs forcés de Birmanie exploités par Total.

Comme on le fait d’un chat pour son pipi égaré, il a obligé le fisc français à mettre son nez dans les comptes clandestins de la banque HSBC. Ah la grande évasion ! Et il lutte à la hache contre ces dirigeants, par exemple le dictateur rouge sang Sassou Nguesso, qui dilapident l’argent du peuple dans l’achat d’immobilier parisien. Bourdon est l’aiguilleur en chef dans la lutte contre les « biens mal acquis ». Ajoutons, pour la honte de ceux qui ont poursuivi le philosophe, que le plaideur a obtenu la relaxe d’Edgar Morin, juif et Résistant, accusé d’être « antisémite ».

Je ne vais pas vous imposer sa notice Wikipédia, rien qu’un extrait, un « Bourdon pour les Nuls », mais même un résumé est aussi long qu’une facture d’Orange tant le bretteur a d’épées. Tant il y a de causes gagnées, de cause perdues aussi mais qui font l’honneur de l’homme à la barre.

Philosophiquement j’aurais tout dit en précisant que le maître est le grand protecteur des « lanceurs d’alertes, ces emmerdeurs planétaires et qu’il a écrit un livre de la même eau, vivifiant : « Petit manuel de désobéissance citoyenne ».

Un avocat des « terroristes » de Tarnac, c’est lui. Dire qu’il est le conseil du palestinien accusé de l’attentat de la rue Copernic, c’est le crucifier et mettre au jour que Bourdon n’a pas que des amis. Mais plutôt de puissants méchants ennemis.

Qu’arrive-t-il aujourd’hui à cet homme ? La pire blessure que l’on puisse faire à l’honneur d’un vivant : la rumeur. Morin, pour en revenir à lui, à propos d’un bobard qui a jadis empoisonné Orléans, a décrit le poison du mensonge sans visage. Sa nature n’a pas changé : il tue. Et ceux qui n’en meurent pas restent blessés. La rumeur est un crime.

Mais qu’a donc commis Bourdon pour mériter ce châtiment exécuté par des lâches. Selon ce que l’on sait d’un « dossier » qui n’aurait pas dû quitter une étagère de latrines, papiers forgés par une officine façon STASI, l’avocat aurait un compte de 6,8 millions de dollars planqué dans une banque chinoise, à Hangzhou… Allons donc.

Personne, sous la robe noire de l’homme aux cheveux blancs, n’avait jamais entendu le cliquetis des lingots ? Peu importe, il faut allonger Bourdon. Pour le compte. C’est la troisième tentative du genre. Les fois précédentes l’argent, soi-disant évadé, se cachait au Costa Rica ou à Bahreïn !

De tout cela, il n’est rien. Zéro. Jamais de comptes en Amérique Centrale ni dans les Emirats et les chinois les plus chinois viennent de déclarer que, dans la banque citée comme « abritant le compte dénoncé, le numéro n’existe pas ». Pas grave. Pour couper la tête de Bourdon, on va insister et c’est Bercy qui prend le relais.

Les barbouzes, c’est mieux connu depuis l’affaire Ben Barka, ont un tapis rouge qui les conduisent aisément jusqu’au cœur du pouvoir. Cette fois, les calomniateurs anonymes réussissent à convaincre le fisc français de la réalité de leur mensonge, outil de haine qu’ils ont patiemment forgé. Oui, oui, l’avocat de l’ONG Sherpa –celle qui traque les présidents corrompus-, le défenseur des vrais Droits de l’Homme a bien un compte en Chine !

Tout cela est indigne, pas sérieux, relève de la torture psychologique, mais l’administration opère comme si Bourdon était Al Capone. Bercy agit avec audace, comme jamais il ose le faire face aux avides des comptes au Luxembourg ou aux Caïman : le « Directeur des enquêtes fiscales », homme important de Bercy, se fend d’une lettre au FBI. Il demande aux fédéraux de l’aider à traquer le Bourdon !

L’affaire est si cocasse qu’elle pourrait être l’argument d’une prochaine série sur les chaînes OCS. Demander aux Etats-Unis des informations concernant un avocat qui lutte contre Guantanamo, et qui défend aussi un ancien agent de la CIA -une jeune femme qui a démissionné pour ne pas couvrir les infamies de son agence- voilà une bonne idée. La prochaine fois, conseillons à ce sage du fisc d’écrire aux autorités de Buenos Aires (poste restante aux Malouines), afin de connaitre leur point de vue sur Londres.

Le courrier à peine adressé aux successeurs d’Edgar Hoover, notre admirable fisc en livre copie à ses « informateurs », aux reitres qui sont à l’origine de la calomnie. Hourrah, Bercy a donné corps au poison.

C’est maintenant avec en main du papier tamponné « Etat Français », la lettre de Bercy aussi volée que celle de Poe, que les tueurs hors calibres peuvent continuer leur guerre. Les dictateurs et autres monstres de pouvoir, ceux que Bourdon combat à longueur de jour n’auront qu’un mot : « Bercy beaucoup ».
4 février 2016
Article en PDF : Enregistrer au format PDF

Le Groupe de Tourisme Alternatif (ATG) de Beit Sahour (Palestine) est heureux d'annoncer la parution de la troisième édition du guide de voyage Palestine et Palestiniens.



Publié pour la première fois en 2003, ce guide est devenu un outil incontournable pour découvrir le patrimoine historique, archéologique, religieux, architectural et culturel palestinien, au passé comme au présent. Il contient les mises à jour liées aux sombres évolutions sur le terrain — conséquences de l’intensification du régime d’occupation —, dont les principales sont : l’omniprésence du Mur en Cisjordanie, la croissance de la colonisation, l’augmentation des violences commises par les colons israéliens contre les Palestiniens et l’asphyxie de la Bande de Gaza, condamnée à rester une prison à ciel ouvert.

Mais une nouvelle édition en 2016, c’est aussi reconnaître cette irréductible créativité du peuple palestinien. Prenant appui sur de nouvelles opportunités liées au soutien international (UNESCO, ONU, BDS), il invente un quotidien, une résistance, et nourrit l’espoir d’un avenir meilleur. Palestine et Palestiniens est un guide complet qui couvre toute la Palestine historique : Jérusalem, la Cisjordanie, la Bande de Gaza, les villes palestiniennes en Israël et les villages syriens du Plateau de Golan.

Outre des itinéraires thématiques et de nombreuses informations sur la présence palestinienne en Israël avant 1948, il présente l’histoire du pays et de la région depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, la société palestinienne dans toute sa diversité, les lieux saints et les sites archéologiques, des sites contemporains (quartiers, villes, villages détruits ou non-reconnus, camps de réfugiés, colonies), la culture, les spécialités culinaires, etc.

Cet ouvrage, le premier du genre, en langue française, à offrir un point de vue palestinien, permettra également au lecteur de se faire une idée précise sur les réalités de l’occupation israélienne et la situation tragique dans laquelle se trouve la population palestinienne. ATG vise à encourager un tourisme responsable qui prenne en compte la dimension humaine et culturelle du pays.

C’est pourquoi ce guide contient des rubriques d’informations pratiques (transports, hôtels, cafés, restaurants, musées, centres culturels, etc.), ainsi qu’une foule d’adresses utiles destinées à faciliter les contacts avec les habitants, des associations, des institutions, des acteurs de la vie politique et des personnalités : autant d’éléments qui permettront d’enrichir l’expérience du visiteur, qui deviendra ainsi un témoin privilégié de la lutte du peuple palestinien pour recouvrir ses droits fondamentaux.

Il entend enfin donner les clés de compréhension du conflit que connaît la région depuis plus de soixante ans et ouvrir des pistes de réflexion en vue d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. Nous sommes fiers de ce livre et voudrions qu’il contribue, à sa façon, à la difficile marche de la Palestine vers l’indépendance. Nous espérons qu’il répondra à vos attentes et vous donnera envie de visiter notre pays. Vous découvrirez alors un peuple foncièrement chaleureux, hospitalier et attachant, et une région fascinante.

Groupe de Tourisme Alternatif (ATG), Palestine et Palestiniens, 2016, 3e édition, 503 pages, ISBN 9950-319-00-5

Pour commander le livre Palestine et Palestiniens 


4ème de couverture

رییسی که همیشه به فکر کارمندانش است

رییسی که همیشه به فکر کارمندانش است

Another day in Area C: Israeli demolitions in two Palestinian communities leave 27 homeless.
On 4 Feb. 2016, Civil Administration (CA) officials came to the Palestinian community of al-Mkassar in the northern Jordan Valley with bulldozers and a military escort. They proceeded to demolish four tents that were home to two families – a total of 19 people, including 12 minors and eight livestock pens. These families had already lost their homes in a previous demolition in June 2015. Later that the day, CA and military forces came to the community of Khirbet Susiya in the South Hebron Hills, where they dismantled and confiscated two tents that were home to a family of 8, including 6 minors. The tents were donated to the family after their two previous tents were demolished about two weeks ago, on 20 Jan. 2016.
Read more on the "Facing Expulsion" live blog:
http://www.btselem.org/facing_expulsion_blog
روزی دیگر در منطقه سی: اسرائیل در فلسطین انهدام دو جامعه بي خانمان 27 ترک.
در 4 فوریه. 2016 ، اداره امور داخلي (ca) مقامات آمد را به جامعه فلسطین از آل-mkassar در شمال جردن ولی با bulldozers و یک همراهی نظامی. آنها mudạm ويران شدن چهار چادر که ما خونه به دو خانواده - یک در مجموع 19 نفر ، ازجمله 12 minors و هشت خودکار دام. این خانواده ها را از دست داده اند ، یک خانه در تخريب قبلی در ژوئن 2015. بعد آن روز ، سیای و نیروهای نظامی آمد به جامعه را از خربه sussiya در جنوب هیبرن هیلز ، جایی که آنها dismantled و مصادره اموال دو چادر که ما را به یک خانه از خانواده 8, شامل 6 minors. چادر را اهدا شده بودند به خانواده هایشان را بعد از دو تا چادر قبلی demolished بودند در مورد دو هفته پیش ، در 20 یان. 2016.
خواندن بیشتر روی "زندگي" روبرو شدن با اخراج وبلاگ:
http://www.btselem.org/facing_expulsion_blog

گفتگو با تراب حق شناس از اعضای اولیه مجاهدین خلق
منبع : سایت " پیکار در راه آزادی طبقه کارگر"
01/11/1384 -21 ژانویه 2006

تراب حق شناس از اعضای اولیه سازمان مجاهدین خلق است. در تمام متونی که در باره سازمان نوشته شده نام او در کنار محمد حنیف نژاد و لطف الله میثمی به این عنوان درج شده است. از اولین کسانی است که به اتفاق حسین روحانی در بغداد با آیت الله خمینی در خصوص استراتژی و ایدئولوژی سازمان ملاقان می کند. در سال 54 به بخش مارکسیستی سازمان می پیوندد و در نهایت با انشعاب از این بخش شاخه”  پیکار در راه آزادی طبقه کارگر" را تاسیس می کند. در سال 1360 از ایران متواری و در اروپا با پوران بازرگان از اعضای سازمان و بیوه محمد حنیف نژاد ازدواج می کند. آنچه در پی می آید گفتگویی است با او در خصوص انتشار کتاب " بر فراز خلیج فارس" نوشته محسن نجات حسینی یکی دیگر از اعضای جدا شده سازمان مجاهدین. این گفتگو به نوعی بخشی از تاریخچه سازمان محسوب می شود. اگر چه وقایع نگاری نیست ، اما اشارات حق شناس به زمینه های شکل گیری سازمان و ایدئولوژی آن در نوع خود می تواند برای کسانی که در این زمینه تحقیق می کنند مفید باشد. متن این گفتگو برای اولین بار در نوامبر سال 2001 در شماره 79 نشریه "آرش" ارگان " پیکار...." چاپ شده است.
  
  
پرویز قلیچ خانی: با سپاس فراوان از این که در این گفتگو شرکت کردید. کتاب " بر فراز خلیج فارس" نوشته محسن نجات حسینی ، چندی است که در تهران توسط نشر نی منتشر شده است. این کتاب در واقع خاطرات زندگی او از سال 1346 تا سال 1355 در سازمان مجاهدین خلق است، و شما نیز از سال 1349 در تمام مراحل کتاب حضور دارید.قبل از اینکه سوالاتی در مورد گوشه و کنار کتاب داشته باشم بر این باورم که برای نسل جوان اهمیت دارد که بداند تراب حق شناس جوانی اش را کجا گذرانده ؟ و چگونه به عنوان یک مبارز آزادیخواه و عدالت جو به جرگه مبارزین جامعه ایران پیوسته؟ در واقع روند مبارزاتی اش چگونه طی شده است؟ البته در جلد اول خاطرات میثمی که در ایران منتشر شده است ، در مورد شما و خصوصیات و کارهای شما در آن سالها اشاراتی شده است. به هر حال بهتر است که نسل جوان مستقیما از زبان خودتان بشنود که چگونه وارد مبارزاه شدید؟

تراب حق شناس:صحبت از تجربه زندگی من به بهانه انتشار این کتاب شاید چندان بجا نباشد، اما اگر بتواند خواننده علاقمند راتا حدی در جریان تحولاتی قرار دهد که موضوع کتاب در آن سالهاست ، حاضرم. به هر حال برای من بسیار دشوار است که در جایگاه کسی قرار بگیرم که گویا تجارب و زندگیش دستاورد مهمی داشته و با این حضورش ، از آنچه در جامعه می گذشته جدا بوده است.من هم به عنوان یک جوان که استعداد متوسطی داشته در میان هزاران نفری که در دهه پس از کودتای بیست و هشت مرداد، کوشش می کردند چشمانشان به دنیا باز شود، و خوب در این راه به کوره راههایی هم می افتادند، به این کوشش پیوستم و قطعا مثل همه آنها بودم و برای خودم هیچ برجستگی ویژه ای قائل نیستم.
ما وابسته به هر گروه که بودیم ، غالبا از طبقات متوسط و پائین بودیم و همگی محیط خفقان آور و سراپا بی عدالتی را احساس می کردیم و خواستار تغییر آن بودیم. به تغییر امیدوار بودیم و برای این تغییر تا پای جان می کوشیدیم. اشاراتی که به آن سالها خواهم کرد متعلق به چهل سال پیش است. مراحلی از زندگی که بسیاری از معیارهایش را در مراحل بعدی بررسی و نقد کردهایم و به گمان خودمان کوشیده ایم به سوی آزادی و برابری در عرصه های گسترده تری گام برداریم.

پرویز قلیچ خانی: محیط خانوادگی که در ان زندگی می کردید چگونه بود؟

تراب حق شناس: من هم مثل دیگران طبعا از یک محیط خانوادگی و طبقاتی معینی آمده بودم و با خودم همه بارها و میراث تاریخی آن محیط را داشتم. من در یک خانواده کاملا معتقد به مبانی اسلامی و وفادار به پرنسیب های مذهبی بزرگ شده و از ابتدا طعم زندگی محقر را چشیده بودم. یاد گرفته بودم که زندگی محقر الزاما به معنی کم ارزشی افراد آن زندگی نیست و بر اساس تربیت خانوادگی ، تلاشم همواره به این سمت بود که درکی انسانی و اخلاقی از مذهب داشته باشم.( همین درک را امروز از کمونیسم دارم) قبل از به پایان رسیدن کلاس نهم ، به خاطر بیماری پدرم در تمام مشکلاتی که خانواده داشت شریک بودم و در واقع گرفتاری های خانواده را به دوش می کشیدم. پدرم دامدار کوچکی بود و غالب کارهای این دامداری به دوش من بود. به هر حال پس از اتمام کلاس نهم ، خانواده به خصوص پدرم، مایل بود که من به سلک روحانیت در آیم. پس برای دیدن دوره طلبگی به قم رفتم(1336) . ولی خودم ضمن اینکه قبول داشتم با مبانی دین آشنا شوم ، دلم می خواست تحصیل دبیرستانم را هم ادامه دهم. به همین دلیل طی سه سالی که آنجا بودم سیکل دوم مدرسه را هم به صورت داوطلب خواندم و از روال مدرسه عقب نیفتادم. در آن سالها ، رفتن رفتن از محیط بسته جهرم به محیط قم ، که یکی از پر تحرک ترین شهرهای ایران از نظر درس و مطالعه و بحث بود، اهمیت داشت، برای من چشم گشودن به کتابخانه بود. قبل از این کتابخانه بزرگ ندیده بودم. اکنون کتابخانه هایی می دیدم که حتی در آن کتاب های لائیک ، ادبیات مدرن و غیر مذهبی را هم می توانستم در اختیار داشته باشم. حتی خیلی از چیزهایی که الان در ذهنم حک شده مربوط به همان سالهاست که در قم بودم.
پرویز قلیچ خانی: در واقع آن سالها که شما تعریف می کنید درست دوران حاکمیت آیت الله بروجردی است. در آن روزها وضع خمینی و اطرافیانش چگونه بود؟

تراب حق شناس: در آن سالها در حوزه به اصطلاح " علمیه " قم یک جنبش روشنفکری وجود داشت، طبعا روشنفکری مذهبی، که می کوشید زبان ترویج و تبلیغ دین را به سبک روز در اورد، و خواستار شکستن چهارچوبهایی بود که در زمان آیت الله بروجردی مستقر شده بود. در پرانتز بگویم که آیت الله بروجردی از سالهای 27-28 تا سال 1340 یعنی سیزده ، چهارده سال مجتهد بلامنازع ایران ، عراق ، پاکستان و جماعتهای شیعه مذهب بود ، خیلی هم قدرت داشت و حتی روی رژیم شاه هم نفوذ داشت و در واقع پای دوم رژیم و قدرت حاکم بود..در آن دوره کسانی بودند که تلاش می کردند چهار چوب کهنه و قدیمی و سنتی را بشکنند و به اصطلاح " اصلاح طلبان مذهبی" آن دوره بودند. یکی محمد حسین بهشتی بود و نیز رفسنجانی، مکارم شیرازی، حعفر سبحانی تبریزی و .. ..
می خواهم بگویم که به هر حال حرکتی که بعدها به رهبری خمینی شروع شد به صورت یک جنبش سیاسی در آمد ، ابتداء به صورت یک جنبش فرهنگی در بین روحانیون جوان شکل گرفت. مانند بیرون آوردن مجله ای با جلد رنگی به نام مکتب اسلام یا بر پا کردن کلاس درس انگلیسی برای طلبه ها، و این کارهایی بود که مکارم و بهشتی و امثال آنها می کردند. یا مثلا مطرح کردن بحث در باره داروینیسم و مارکسیسم. در کلاس درس ایدئولوژی مکارم – که البته الان آیت الله و از مدرسین حوزه علمیه قم است ، که من در این کلاسها شرکت می کردم و این مربوط به سالهای 37 – 38 است. من نام مارکس ، انگلس و واژه ماتریالیسم دیالکتیک و تاریخی را اولین بار در این کلاسها که علیه مادیگری بود، شنیدم. البته من در ان موقع خیلی جوان بودم و کوشش می کردم چیزهایی یاد بگیرم و همیشه در این تلاش بودم که کمتر دچار تعصب شوم . در عین التزام قلبی و عملی به واجبات دینی ، شک و اشکال در عقاید رایج دینی برایم جاذبه داشت. آشنایی با سابقه اقدامات نواب صفوی و فدائیان اسلام ، شناختن کسانی که پس از بیست و هشت مرداد از ماتریالیسم و فعالیت در حزب توده بریده بودند و تازه مذهب را کشف می کردند.

من در همان جا که بودم کاملا یک روحیه جستجوگر داشتم و یادم هست با بودجه اندکی که داشتم و واقعا هم اندک و نزدیک به هیچ بود، سعی می کردم که گاهی اوقات روزنامه بخرم. آن موقع کسی از آشنایان و همدرسانم روزنامه نمی خواند و حتی گاه یک آیه از قرآن را به انتقاد و طنز مطرح می کردند که " الذین یشترون لهو الحدیث" یعنی کسانی که حرف مفت می خرند ، یعنی روزنامه می خرند.
در آن دوره اما آیت الله خمینی به سمت استادی فقه و اصول به همان ترتیب سنتی اکتفا می کرد و از آن خارج نمی شد. او دیگر درس فلسفه را هم تعطیل کرده بود، مبادا به خروج از چهر چوب و روال سنتی که گاه اظهار می داشته آن را قبول ندارد ، متهم شود. باری ، با طرح مسئله اصلاحات ارضی و شرکت زنان در ناتخابات در 1341 است که او فعال می شود . بر دیکتاتوری شاه انگشت می گذارد و در غیاب یک اپوزوسیون جدی و در شرایط سرکوب جریانهای دموکرات و مترقی ، اعتراضش انعکاسی وسیع می یابد.
این اصلاح طلبان دینی که در مقابل بروجردی بودند از همان موقع نطفه های حکومت امروز را بستند. یک دسته از اینها به شریعتمداری نزدیک بودند . اصلاح طلبان در واقع آلترناتیو خودشان را به نحوی داشتند مطرح می کردند، بدون اینکه بدانند روزی این جنبش ساده به قدرت خواهد رسید.

پرویز قلیچ خانی: بعد از گرفتن دیپلم دبیرستان در قم ماندید یا برای ادامه تحصیل به تهران رفتید؟

تراب حق شناس: ابتدا هرگز در ذهنم نبود که آنجا بمانم. به همین دلیل با این که کلاس پنجم را در قم امتحان دادم ، دیپلم را در تهران گرفتم. از همان سالهایی که در فم بودم به کارهایی که مهندس بازرگان انجام می داد علاقمند بودم و کتابهای او را می خواندم. من دوست داشتم به دانشگاه بروم، ولی چون امکانات مالی نداشتیم، به دانشسرای عالی که کمک هزینه ای در حدود پنجاه تومان می داد – که با اعتصاب ما به دویست تومان رسید- وارد شدم. با این تعهد که در قبال این کمک پنج سال برای دولت کار کنم. از مهر سال 29 در رشته زبان انگلیسی ، دانشجوی دانشسرای عالی شدم. در تهران با توجه به علاقه ای که به فعالیتهای مذهبی روشنفکرانه داشتم ، و با توجه به این که در قم تشدید شده بود، طبعا به بازرگان بیشتر تمایل پیدا کردم. چون افرادی مثل او اعتقادات مذهبی ما را به زبانی ظاهرا علمی و به زبان روز بیان می کردند و برای ما توجیه بهتر و رضایت بخشی ارائه می دادند. پس از یکی دو ماه عضو " انجمن اسلامی دانشجویان" شدم که تحت تاثیر بازرگان و طالقانی بود.

در همان سال 39 شرایط جهانی طوری بود که شاه مجبور شد به " جبهه ملی " امکان فعالیت مجدد بدهد و در پائیز همان سال اولین میتینگ های جبهه ملی در خیابان فخرآباد برگزار شد.من با شرکت در آنها طبعا به کارهایی که بازرگان و دیگر ملیون و مصدقی ها انچام می دادند، علاقه داشتم. ولی وقتی " نهضت آزادی" تشکیل شد ( اردیبهشت 1340) ، من جزو اولین نفراتی بودم که بدآن پیوستم. در عین حالی که عضو جبهه ملی هم بودم. این عضویت دو گانه را محمد حنیف نژاد و سعید محسن و خیلی های دیگر حفظ کردند. مثلا حنیف نژاد مسئول جبهه ملی در دانشکده کشاورزی و هم مسئول " نهضت آزادی " در کمیته دانشگاه بود. او در هر دو کمیته از طرف دانشجویان انتخاب شده بود. ما نهضت را بخشی از جبهه ملی می دانستیم . نهضت آزادی تا زمانی که سرانش را در اوایل بهمن 1341 دستگیر کردند، رسما فعال بود، ولی بعد از آن به صورت مخفی ادامه یافت. در آن دوره نهضت آزادی و جبهه ملی درک درستی از تحولاتی که می بایست صورت بگیرد و جامعه واقعا به آن نیاز داشت ، نداشتند. این به اصطلاح بورژوازی ملی حتی توان طرح شعار الغای مناسبات ارباب و رعیتی را نیز نداشت.

پرویز قلیچ خانی: در این دوره با چه کسانی آشنا شدید؟ و آیا هسته اصلی مجاهدین در همین شرایط شکل گرفت؟

تراب حق شناس: بدون شک در همین روابط بود. مثلا در اعتصاب غذایی که در دانشکده پزشکی دانشگاه تهران در حمایت از اعتصاب غذایی که در قزل حصار صورت گرفته بود و هنوز بعضی از سران در آنجا بودند، برگزار شده بود ما هم طبعا شرکت داشتیم. از اینگونه مناسبات و میتینگها و جلسات آموزشی و غیره خاطراتی برایم به جا مانده است. از فعالین جنبش دانشجویی و ملی آن سالها مانند حسن ضیاء ظریفی، بیژن جزنی، بنی صدر ، عباس شیبانی، ارفع زاداه ، سلامتیان ، یا داریوش فروهر و پروانه اسکندری نیز برخی از رهبران جنبش که از آنها می شد چیزهای زیادی را آموخت و به نقاط قوت و ضعفشان پی برد و به گمانمان توشه راه پر مخاطره مبارزه سیاسی را فراهم کرد. فعالیت سه گانه ما در " جبهه ملی" و " نهضت آزادی" به عنوان ارگان سیاسی و " انجمن اسلامی دانشجویان" به عنوان ارگان ایدئولوژک و فرهنگی ادامه داشت تا اینکه سران نهضت آزادی در اوایل بهمن 1341 دستگیر شدند و کارهای ما جوانان نهضت کاملا حالت مخفی به خود گرفت. البته خود نهضت آزادی و بخصوص مهندس بازرگان کارش را مخفی نمی دانست و معتقد بود که کار ما خیلی قانونی است. باری نهضت آزادی بخاطر به خاطر حالت بینابینی که بین نیروهای ملی و قدرت روحانیت داشت و خصوصا صراحتی که (بر خلاف جبهه ملی) از خودش در انتقاد به شاه نشان می داد ، بیشتر ما را جلب می کرد. مثلا در مورد رهبری دکتر مصدق به صراحت تاکید می کرد که ما رهبر جبهه ملی را دکتر مصدق می دانیم در صورتی که جبهه ملی برای آن که نام مصدق به صورت مانعی برای نزدیک شدنش به حکومت در نیاید معتقد بود که رهبری جمعی است، همان شورای مرکزی.

پرویز قلیچ خانی: فکر می کنم در آن سالها مصدق از بخش دانشجویی " جبهه ملی " دفاع می کرد و در نامه ای که نوشت حمایت خودش را از کمیته دانشگاه اعلام کرد. آن طور که یادم هست در آن موقع مصطفی شعاعیان هم عضو کمیته دانشگاه بود.

تراب حق شناس: این کمیته در اپوزیسیون شورای مرکزی جبهه قرار داشت و شعاعیان در همان موقع در مورد کنگره جبهه ملی که به گمانم در سال 41 در نارمک برگزار شد جزوه انتقادی سختی نوشت. من از اینکه وی در کمیته دانشگاه بوده خبر ندارم.

پرویز قلیچ خانی: برای دور شدن از اصل سوال بالا ، آنطور که گفتید، نطفه های اولیه جمع شما از همین شرکت در تظاهرات و اعتصابات و فعالیتهای تشکیلاتی بسته شده و غالبا هم دانشجویان عضو نهضت آزادی و جبهه ملی بودید. این افراد چه کسانی بودند و نشست های اولیه شما چگونه بود؟

تراب حق شناس: می توانم بگویم که بطور خاص بیشترمان دانشجویان عضو نهضت آزادی بودیم. حنیف نژاد از کشاورزی کرج ، سعید محسن از رشته تاسیسات دانشکده فنی، اصغر بدیع زادگان از رشته شیمی دانشکده فنی و افرادی دیگر. در واقع این سه نفر عملا پایه گذار سازمان مجاهدین شدند.افراد دیگری هم بودند، که برای تشکیل سازمانی که بعدها نام مجاهدین به خود گرفت با آنان تماس گرفته شد ولی به فعالیت جدی نپرداختند و به شغل و زندگی عادی روی آوردند و رفتند. بقیه ای هم شاید باشند که زندگی می کنند.
این جمع به فاصله دو سه سال شکل گرفت. یعنی در واقع تجربه جمعی شکل نهایی کار را به ما نشان داد. یک دوره در مخالفت با وضعی که وجود داشت و همه نفرت از آن را احساس می کردیم، راههایی را آزمودیم. راههای پارلمانی بود و جبهه ملی مواد قانون اساسی را روی تراکت چاپ می کرد و پخش می کردیم و بابت این کار ساواکی ها ما را می گرفتند و می زدند. خوب ما در فعالیت ایدئولوژیک و سیاسی خود همه نوع کار می کردیم، از پخش تراکت تا برگزاری مراسم مذهبی و ملی ، سخنرانی و پیک نیک و گردش علمی تا اعتصاب غذا و تظاهرات و کمک به زلزله زدگان قزوین و پل ساختن برای سیل زدگان جنوب تهران.

پرویز قلیچ خانی: شما مدتها تمام راههای مبارزه را چه به صورت علنی و چه به صورت نیمه علنی انجام دادید. از کی جمع شما به این نتیجه رسید که باید شکل دیگری از مبارزه را در پیش گرفت؟

تراب حق شناس: بنظرم لحظه معینی ندارد. زمانی که سران نهضت آزادی دستگیر شدند من که در سال 32 فارغ التحصیل شده بودم باید مهر ماه همانسال به کار معلمی مشغول می شدم. در واقع بخاطر اینکه مسئولین نهضت آزادی زندانی بودند و دادگاه آنها هم قرار بود شروع شود، خود را به آموزش و پرورش معرفی نکردم و به فعالیتهایی در رابطه با زندانیان پرداختیم.از جمله تایپ و تکثیر دفاعیات بود. متهمان دفاعیات خود را در زندان می نوشتند و ما به هر شکلی بود این نوشته ها را از آنها می گرفتیم و تایپ و تکثیر می کردیم و بین دوستان و هواداران نهضت آزادی و افراد مطمئن پخش می کردیم. در سالهای اخیر از روی همان چیزهایی که آن موقع چاپ کردیم مجموعه دفاعیات بازرگان و برخی اسناد دیگر چاپ شده است. به هر حال این کارها را بایدکسی انجام می داد و در آن موقع کسی جز لطف الله میثمی و من نبود، بقیه دوستان یا در زندان بودند یا سربازی، و ما زیر نظر احمد صدر حاج سید جوادی فعالیت می کردیم. در یک دوره ما تمام کارهای اجرایی را می کردیم و بعد که میثمی دستگیر شد ، من هم ناگزیر مخفی شدم و به تبریز رفتم. زمستان سخت 1342 که راههای تبریز بسته شده بود، من در تبریز با شناسنامه ای جعلی در یک مسافرخانه کوچک بسر می بردم. در همان دوره ، با ارتباطی که داشتم دو جزوه نوشته مهندس بازرگان را چاپ کردم که یکی در باره انقلاب کوبا بود( خلاصه کتاب جنگ شکر در کوبا اثر ژان پل سارتر، ترجمه جهانگیر افکاری) و دیگری یک سخنرانی بازرگان بود تحت عنوان" اسلام مکتب مبارزه و مولد" بعد از اینکه از آنجا به تهران برگشتم این جزوه ها را از طریق دوستانی که در تبریز همکاری می کردیم به تهران آوردم و در تهران پخش کردیم.

از اینگونه فعالیتها کوچک و بزرگ ، در قالب های سیاسی ، فرهنگی ، مذهبی روشنگرانه ، ورزشی و غیره انجام می دادیم و همه با احساس و اندیشه مخالف با رژیم . این بار اول بود که در زندگی ، با بحران و سرگردانی و جستجو دست به گریبان بودم. خوشبختانه در سطح جامعه همدردان فراوان داشتم ، هر چند یکدیگر را نمی شناختیم. دیوارهای ساواک هم اجازه تماس نمی داد، خودمان هم باید حصار امنیتی به دور خود می کشیدیم تا حتی برای نزدیکانمان هم ناشناخته باقی بمانیم. نه تنها به پلیس بلکه به خانواده و دوستان نیز نعل وارونه می زدیم. این بود که به امید روزی که مبارزه همگانی شود ، هر کسی به خود سازی ، تماسهای مطالعاتی و محفلی با شور و آرزو و ترس آمیخته با تهور و توهم به راه خود ادامه می داد. کسی از اینان حاضر نبود سر در آخوری که رژیم برای جوانان و گاه برای ناراضیان بسته بود فرو برد. در این جو بود که از هر گوشه و کناری زمزمه و گاه فریاد شورش بر می خاست. آنطور که یادم هست تا سال 50 که مجاهدین ضربه خوردند 14 گروه ضربه خورده بودند.

پرویز قلیچ خانی: وقتی شما تصمیم گرفتید پنهانکاری کنید در واقع تصمیم خود را برای مبارزه مخفی گرفته بودید ، آیا در مورد شکل مبارزه و چگونگی آن هم بحث و تصمیم گیری کردید؟ و از چه سالی برای دیدن دوره های آموزشی به فاسطین سفر کردید؟

تراب حق شناس: از سال 1342 که برادران مجاهد- چنین باید بگویم حنیف نژاد و سعید محسن و رفقای دیگر که بسیار صمیمی و انقلابی بودند، کار جمعی را شروع کردند. البته طی مدتی که آنها در تهران نبودند ارتباطات ما با یکدیگر ادامه داشت. حتی یکی دو بار برای دیدن حنیف نژاد به پادگان توپخانه اصفهان رفتم که وی در آنجا افسر وظیفه بود. او از کتابخانه پادگان مجلات و کتابهایی را در باره جنگ پارتیزانی گرفته بود و می خواند.
پرویز قلیچ خانی: شما خودتان هم با آنها بودید؟

تراب حق شناس: با آنها بودم ولی برای خودم هیچ تقدمی به اینکه در میان آنها بوده ام قائل نیستم و خود را شاگرد آنان می دانم. تشکیلات از همت آنان بود.
با بازگشت افرادی که تا کنون اسم برده ام از نظام وظیفه ، و با توجه به تجربه ای که هر یک از آنان بخصوص حنیف نژاد از آموزش نظامی کسب کرده بود، پس از جمع بندی فعالیتهایی که هر کسی بنا بر امکانات و ارتباطات خود انجام داده بود، کار مطالعاتی و تشکیلاتی هدفمند شروع شد. چهار سال فعالیت از 39 تا 43 نقد شد. رابطه سیاسی ما با مبارزه ای که نهضت آزادی و جبهه ملی و روحانیون مخالف و نیز حزب توده پیش می کشیدند بریده شد.هر چند چنانچه خواهیم دید بخشی از بند ناف ایدئولوژیک ما به برداشتی بازرگان از اسلام داشت بسته بود. ما بتدریج به این نتیجه رسیده بودیم که حالا باید مطالعه کنیم و ببینیم راه مبارزه چگونه است؟ ما نمی دانستیم که چگونه باید مبارزه کرد و این نقطه آغاز اساسی در آن دوره اول بود. در یکی از نخستین جزوه های آموزشی آمده بود که" ما راه و استراتژی مبارزه بلد نیستیم ولی این بدان معنا نیست که صلاحیت یادگیری آن را نداریم". برای ما در اینکه باید مبارزه کرد حرفی نبود بلکه در چگونه مبارزه کردن حرف داشتیم. چرایی برای ما مطرح نبود. چگونگی مبارزه مطرح بود.( امروز برای بسیاری از مبارزین بیست سال پیش چرایی مطرح است!)

ضمنا هیچ مدرسه ای هم نبود که بتوان در آن درس انقلابی آموخت، مگر خود زندگی. برای ما مثلا مرجعی مانند تجارب و آموزش حزب توده و جنبش جهانی کمونیستی وجود نداشت. ایدئولوژی دینی موجود هم مورد پذیرش ما نبود. در واقع ، نه تنها استراتژی مبارزه سیاسی ، بلکه جهانبینی مان را خودمان باید تدوین می کردیم. باری ، کتابهایی در زمینه تحقیق جامعه شناسی ، روانشناسی ، سیاست ایران و جهان، تاریخ ایران ، فلسفه ، اقتصاد و سایر کتابهایی که در دانشگاهها و این جا و آنجا موجود بود، در دستور مطالعه قرار گرفت یا ترجمه شد. در واقع طی دو سه سال ، کلا افراد اولیه سازمان مجاهدین به فکر این هستند که ببینند دنیا چگونه است و ما چکار می توانیم بکنیم. مثلا فرض کنیم در مورد مسائل بین المللی کتابهایی که ریشه های عقب ماندگی را بیان کنند، استعمار چگونه است، سرمایه داری و استثمار، سوسیالیسم و تئوریهای آن ، کشورهای جهان سوم کدامند، نقش دین چیست، و تفکراتی که در مورد دین وجود دارد کدامند و استفاده از روزنامه ها و دیگر منابع خبری و تمام اینها مطالعه می شد. سالها بعد توانستیم بگوییم که ما از آنچاه از این دریا می فهمیدیم به تعبیر مثنوی به گنجایش کوزه یک روزمان بود.

پرویز قلیچ خانی: پس مطالعات و بحث هایی که طی چند سال انجام شد ، چه زمان به این نتیجه رسید که باید بطور جمعی و با تشکیل هسته های مخفی ، شیوه مبارزه مسلحانه را در دستور کار قرار داد؟ و چه تدارکاتی برای این کار در دستور قرار گرفت؟

تراب حق شناس: بنظر من تدریجی است. درست است که سازمان مجاهدین از زمان رضا رضایی اعلام کرده که تاسیس سازمان از سال 1344 است، ولی این جنبه تبلیغی دارد و هیچ تاریخ دقیقی را نمی توانیم در این مورد ثبت کنیم. اما شروع تدارک برای عمل مسلحانه باید گفت سالهای 48-49 است. بدین معنا که از سال 44 تا سال 48 سازمان ، فعالیت آموزشی سیاسی و مطالعاتی دراد و خوب کسانی که در زمینه های اقتصاد ، سیاست ، فلسفه، دین و سایر مسائل واردتر بودند دیگران را آموزش می دادند. مسائل دینی در آن دوره به عنوان یک چاشنی قضیه همیشه وجود داشت، به این معنی که درک اساسی را از جایگاه اجتماعی ای که داشتند و از مطالعاتی که کرده بودند ، می گرفتند و از دین که فرهنگ حام بر ما بود تاءی و بله اش را می خواستند. یعنی چیزی که ما به آن رسیده ایم مخالف دین نیست و باید از قرآن در می آوردیم که درست است. مثلا اگر بچه ها با درک رادیکال این تءوری قدیمی را می پذیرفتند که کار منشاء ارزش است ، بله اش را از قزآن می گرفتند. برخی کتابهای مارکسیستی ، از لنین تا مائو، همچنین کتابهایی که با دید مادی به بحث در باره پیدایش جهان و تئوریهای تکامل انواع پرداخته اند از جمله کتابهای آموزشی سازمان بود ولی مواظبت می شد که این مباحث اعتقادات دینی افراد را سست نکند و لذا به توجیهات و تفسیرهایی از دین و قرآن می پرداختیم که مخصوص خودمان بود. همین جا بد نیست اشاره کنم که به نظر من سازمان مجاهدین از آغاز امر آخوندیسم و دستگاهی به نام روحانیت را قبول نداشت. درست است که بسیاری از روحانیون از محلاتی و منتظری و طالقانی گرفته تا رفسنجانی و از سال 50 به بعد ، از مجاهدین حمایت می کردند و بعضی از طلاب مانند سید محمود دعایی سمپاتیزان آن بودند ولی آنان در سازمان و خط مشی سیاسی و اهداف آن تاثیری نداشتند.غالبا آنها از سازمان مجاهدین به این دلیل پشتیبانی می کردند که ادعا کنند در مبارزه با رژیم شاه تنها کمونیستها ( فدائیان) نیستند که عمل مسلحانه می کنند. اما خود مجاهدین چنین درکی و منظوری نداشتند، بلکه بارها از وحدت در میدان عمل با فدائیان سخن گفتند.

 کلاسها ، کلاس آموزشی یک سازمان مخفی است و در آن ها مسائل امنیتی کاملا رعایت می شد و حتی به شکل یک سازمان نظامی عمل می کرد و این برای حفظ اطلاعات و جزوه ها و برای رد ندادن به جایی و همینطور محمل سازی ها برای خانواده ها از الزامات بود، و این کار بسیار سختی بود. در آن دوره یک آدم شاغل که تحصیلکرده هم بود، قاعدتا ماشین می داشت و ازدواج و خانواده ای می داشت و اگر تو اینطور نبودی بدین معنا بودکه کله ات بوی قرمه سبزی می دهد! بعضی از خانواده ها در آن موقع پیشاپیش ساواک حرکت می کردند و تو باید هوشیار می بودی که حتی خانواده کاملا بی اطلاع بماند. ما عملا سازمان انقلابیون حرفه ای مدل لنینی را با تفسیر اسلامی مطابق می کردیم و پای آن هم محکم ایستاده بودیم
در سال 47 است که سازمان یک نشست مرکزی برگزار می کند و در آن نشست استراتژی سازمان تنظیم می گردد. این استراتژی این است که ما اکنون به حدی رسیده ایم که آموزش سیاسی لازم را دیده ایم و چیزی که لازم داریم تدارک عمل نظامی است، و برای عمل نظامی وسائل لازم آموزش را نداریم و در داخل تنها می توانیم آموزش جودو و کاراته ببینیم و نهایت دو سال سربازی برویم و استفاده از اسلحه را در آنجا یاد بگیریم. به گمانم در این راستا بود که هر کس می توانست به سربازی رفت. کسانی که به سربازی رفتند تجارب خودشان و حتی اگرمی توانستند کتابها و نقشه های نظامی را با خود آوردند. ارسال افرادی برای آموزش در پایگاههای فلسطینی از اینجا منشاء می گرفت.

پرویز قلیچ خانی: و اکنون چند سوالی در مورد کتاب " بر فراز خلیج فارس" نوشته محسن نجات حسینی دارم. این کتاب همانطور که می دانید در ایران منتشر شده و خاطرات نجات حسینی است که از سال 1246 با سازمان شروع به همکاری کرده ، و در اواخر سال 55 یک سال پس از تغییر ایدئولوژی سازمان، جدا شده و به همراه همسرش به سوئد می رود و تا کنون در سوئد زندگی می کند. نظر کلی شما در مورد این کتاب چیست؟

تراب حق شناس: به نظر من همانطور که نوشته شده کتاب خاطرات اوست. نه تاریخ سازمان مجاهدین خلق ایران و تحلیل اندیشه و عمل آن در سالهایی که وی و من عضو آن بودیم. به طور کلی ، برخورد صمیمانه ای کرده با حوادثی که خودش عموما شاهد آنها بوده و چند حادثه دیگری که توی سازمان رخ داده و او شنیده و نسبت به آنها یقین داشته است.به نظر من کتابی خواندنی است . بخصوص برخی حوادث نظیر ربودن هواپیما از دوبی به بغداد ، فرار رفقا شهرام و حسین عزتی و ستوان احمدیان از زندان ساری و تجربه نویسنده با جنبش فلسطین و زندانی شدنش در لبنان . البته بعضی چزئیات را اشتباه کرده که چندان مهم نیست. شاید در چاپهای بعدی خودشان اصلاح کنند.

پرویز قلیچ خانی: در این کتاب مطرح شده که شما در اولین سفر با نویسنده و عده ای دیگر برای سفر به فلسطین همراه بوده اید. شما چگونه و با چه محملی از ایران خارج می شدید و آیا این سفر اول شما بود؟ و چرا شما را به عنوان مسئول همراه با اکیپ به این سفر فرستادند؟ ضمنا در کتاب از دستگیری شما در مراحل اولیه ، سفر گفته شده است. این دستگیری چگونه بود؟

تراب حق شناس: من قبلا در فروردین سال 1349 در یک هیئت سه نفره همراه با فتح الله خامنه ای و رسول مشکین فام به دبی و سپس به قطر رفته بودم، با مسئولین سازمان الفتح در خلیج ملاقات کرده و موافقت آن سازمان را برای آموزش نظامی افرادی از ما در بیرئت به دست آورده بوده بودیم. آموزش افرادی از ما در بیروت و اردن به دست آورده بودیم. بعد برای گزارش امر به سازمان به ایران برگشته بودم، و علت این امر که مرا انتخاب کرده بودند، شاید غیر از بعضی آشنایی ها که با جنبش سیاسی ایران و نیز از تحولات منطقه داشتم ، علت عمده آن آشنایی من با زبان عربی بود. تازه وظیفه ای بود که بعهده ما گذاشته شده بود. علت را نمی پرسیدیم ، اهمیتی هم نداشت که بدانیم، اما در رابطه با پیوندی که ما با جنبش انقلابی فلسطین داشتیم، اشاره می کنم به نشریه ای داخلی و هفتگی که طی سالهای 47 و 48 در سازمان انتشار می دادیم. این نشریه ویژه انقلاب فلسطین بود. یعنی اخبار و مقالات و تفسیرهای جنبش فلسطین را که در آن سالها – سالهای بعد از 1967 خیلی اوج داشتدر این نشریه می آوردیم. در واقع کار مهم من در ان دو سال قبل از سفر ، تهیه این نشریه بود. همکارانی هم داشتیم. اخبار را از رادیوهای عربی گوش می دادم و نشریات عربی و روزنامه ها و جزوات عربی را از جاهای مختلف گیر می آوردم و بهترین هایش را انتخاب و هر هفته یا هر پانزده روز یکبار در چندین صفحه تحت عنوان " اخبار فلسطین" در اختیار جمع سازمانی می گذاشتم. این نشریه اخبار فلسطین بچه های سازمان را در جو دیگری خارج از چهارچوب صرفا کتاب خواندن و دور هم جمع شدن قرار می داد. برداشت سازمان از این نشریه این بود که تاثیر زیادی در پر تحرک کردن سازمان و نیز آمادگی برای آموزش نظامی داشته است. در ضمن ، این کار یک فعالیت انتر ناسیونالیستی بود و ما را به جنبش فلسطینی و عربی نزدیک کرد. به هر حال من بخاطر این که با این مسائل آشنا بودم به سفر اول رفتم و باید برای گزارش به ایران بر می گشتم و این در حالی بود که هنگام رفتن شناسنامه های جعلی تهیه کرده بودیم و شناسنامه من هم عکس نداشت.

 جالب است که بگویم ، اول مثل کارگرانی که قاچاقی از ایران خارج شده بودند بایستی به سفارت ایران یا نمایندگی آن می رفتم و یک برگه عبور می گرفتم و با آن به ایران می آمدم. من هم این برگه عبور را بر اساس همان شناسنامه ای که اسمش محمد علی بود و عکس هم نداشت ، گرفتم. در سفارت شناسنامه مرا عکس دار نکردند و فقط عکس مرا روی آن چسباندند و گفتند با همین برو ایران. بد نیست این داستان را برایتان بگویم که تا حدی برخوردمان را با سازمانمان نشان می دهد. ما طبعا مقداری در این سفر خرج کرده بودیم و برای جبران این خرجها و کمک به سازمان پانزده قطعه ساعت از نوع سیکو خریدم تا با فروش آن مقداری از این خرج سازمان جبران شود. کشتی باری که پس از یک هفته که دچار موج شد و ما راه 30 ساعته را در یک هفته گذراندیم به بوشهر رسید. ناخدا می دانست که من باید در بندر خودم را به پلیس معرفی کنم و خوب اگر قرار بود که ساعتها را هم از گمرک رد کنم ، آنها را از من می گرفتند. کارگران زحمتکشی که از خلیج بر می گشتند تا در ایران خانواده هایشان را ببینند و همسفر بودیم ، ساعتها را از من گرفتند و بین خودشان تقسیم کردند و گفتند که ما آنها را به دستمان می بندیم و در مقصد به فلانی یکی از همکاران خودشان می دهیم. آنان همین کار را کردند و این برایم جالب و عالی و آموزنده بود، چرا که هر کس می توانست ساعتها را با خودش ببرد و کسی مرا نمی شناخت و من هم سند و دلیلی نداشتم که ساعتها را مطالبه کنم .بعدا هم طبعا پلیس مرا دستگیر می کرد و به ساواک می رفتم و برای آنها توجیه بهتری بود که ساعتها را ببرند. ولی فردای آن روز که من آزاد شدم و به همان دکان همکارشان رفتم ، دیدم که همه ساعتها را در دستمالی پیچیده پیش او است و به من داد. این روحیه صمیمیت و همبستگی میان زحمتکشان هنوز در ذهنم حک شده است. روز قبل موقع معرفی خودم به پلیس پاسبانی که آنجا نشسته بود پرسید، که چرا غیر قانونی از ایران خارج شده ای؟ گفتم دنبال کار رفتم و این جا کار نبود. گفت ، پس بنویس" گشنه بودم" و من هم نوشتم " گشنه بودم" . سواد را در حد کلاس ششم ابتدایی نوشتم و غیره. در ساواک خم با محمل و رفتاری که داشتم نفهمیدند چکاره ام. فردایش آزاد شدم. به نظرم اواخر خرداد 1349 بود. در سفر دوم همراه محسن نجات حسینی ، موسی خیابانی، ابراهیم آوخ، محمود شامخی و کسان دیکری که نجات حسینی نام برده است، بودم.

در دبی حدود پانزده تا شانزده نفر بودیم و این به دو دلیل بود ، یکی اینکه بعضی ها بودند که باید سفرشان را ادامه بدهند و به خاور میانه بروند و دیگر اینکه بعضی می آمدند که فقط بعنوان کارگری که بی پاسپورت است، بتواند از سفارت ایران پاسپورت بگیرد و به ایران برگردند تا بعدا از این پاسپورتها استفاده بشود. در همین سفر دوم ، همان طور که محسن نوشته است ، ما باید خود را در قالب آدمهایی که غالبا لومپن و بیکار هستند در می آوریم. وقتی از دبی به طرف ابوظبی با لنج خیلی کوچکی حرکت کردیم ، خیلی خطرناک بود و نزدیک بود غرق شود. نزدیک صبح به ابوظبی رسیدیم ، بچه ها دو به دو یا سه به سه و هر کدام از طرفی راه افتادند و من و محمود گوشه ای مانده بودیم تا هوا روشن شود و بعد حرکت کنیم. زمانی که چشم باز کردیم با ماشین گشتی پلیس مواجه گشتیم. من به عربی وانمود کردم که توی شرکتی کار می کنم ولی در واقع خودم را گول می زدم. ما را بعنوان ورود غیر مجاز به ابوظبی توقیف کردند و به زندان بردند. در همان روزهای اول ، من به وسیله تلگراف و با طریقی که داشتم به فتح الله و مشکین فام اطلاع دادم که ما زندانی هستیم تا آنها که هنوز در دبی بودند حواس خودشان را جمع کنند و به جاهای دیگر هم خبر دهند. در آن زمان هنوز ابوظبی مستعمره انگلیس بود. بعد از بیست و پنج روز زندان در هوای بسیار بد و کمی آب ، و غذای وحشتناک با بیست نفر زندانی عادی در یک اطاق ، من یادداشتی را به زبان انگلیسی نوشتم و برای افسر انگلیسی که گاهی برای کنترل می آمد فرستادم. وقتی او یادداشت مرا که در آن نوشته بودم ما بی خود زندانی هستیم و اجازه بدهید که برویم، خواند و چون دید متن را درست نوشته ام، بلافاصله آمد و گفت بروید. بعد از آن ما را به دبی عودت دادند و آنجا هم که در و پیکری نداشت و با پاسپورتی که برایم درست کرده بودند ، به بیروت رفتم و بعد به اردن که هیئت سازمان به سرپرستی اصغر بدیع زادگان مشغول مذاکره با الفتح بودند. مسعود رجوی نیز عضو هیئت بود.

پرویز قلیچ خانی: نکته ای که می خواهم سوال کنم مربوط به زندانی بودن عده ای از بچه ها در عراق است، و اینکه شما تلاشهایی را انجام می دادید که بچه ها را آزاد کنید، از جمله سفارش نامه ای است که تشکیلات داخل از طالقانی می گیرد برای خمینی که در آن زمان در عراق بود. البته خمینی با توجیهات مختلف از این کار طفره می رود. ممکن است در این مورد مسئله را بیشتر باز کنید؟

تراب حق شناس: نجات حسینی از جریان دستگیری شش نفر از رفقا در دبی و سپس تلاش رژیم برای انتقال آنان به تهران و نیز از کوشش متقابل سازمان برای نجات نه نفر از زندان بغداد از طریق تماس با آیت الله خمینی یا از طریق کمک الفتح به تفصیل نوشته است و در اینجا نیازی به تکرار آن نمی بینم.

پرویز قلیچ خانی: در این کتاب ، از چگونگی تغییر ایدئولوژی سازمان مجاهدین بطور روشن چیزی نگفته است. تا آنجا که من می دانم روند این تغییر ایدئولوژی همزمان و شاید خیلی زودتر در زندانهای رژیم شاه شروع شده بود. به همین خاطر در پایان مصاحبه با شما ، از ابراهیم آوخ ، یکی از بچه های سابق سازمان مجاهدین که در سفر دوم به خلیج فارس با شما بوده و در سال 50 دستگیر شده و به اعدام و سپس ابد محکوم شده بود، در مورد روند تغییر ایدئولوژی در زندان صحبت کوتاهی دارم. ولی سوالم از شما این است که این روند تغییر ایدئولوژی در خارج از زندان یعنی داخل و خارج از کشور چگونه پیش رفته است؟

تراب حق شناس: به نظر من خیلی ها تغییر ایدئولوژی مجاهدین را عمدتا از زمینه ای که داشت جدا می بینند. مجاهدین سالهای 40 و 50 اول مبارز بودند و سپس مسلمان. برای ما در درجه اول این مهم بود که باید با رژیم شاه مبارزه کرد.اهداف ما البته با معیارهای مارکسیستی نمی خواند و طبعا ما کمونیست نبودیم ولی نظریه مان شکل تمام خلقی، عدالت جویانه ، ضد امپریالیستی و ضد استبدادی داشت و چنین هم بودیم. گیرم از فرهنگ مذهبی که بر ما حاکم بود ، برای پیشبرد نظرمان استفاده می کردیم. ما اگر چنانچه در امریکای لاتین بودیم ممکن بود از انجیل همان چیزها را بیرون بیاوریم و استفاده کنیم. از طرف دیگر به همین دلیل که ما اول مبارز بودیم یعنی با تضاد فقر و ثروت آشنا بودیم و با سلطه و حاکمیت این سیستم قصد مبارزه داشتیم طبیعی است از چیزی که به آن " علم انقلاب زمانه " می گفتیم یعنی مارکسیسم روی نتابیم و نسبت به آن نظر خوبی داشته باشیم. به همین دلیل انقلاب کوبا یا انقلاب چین برایمان اهمیت داشتند. و نه از این جهت بود که سیستم کسب قدرت از طریق حزب یا کانونهای مسلح اهمیت داشت ، برای ما این مسئله کمتر مطرح بود. نظرمان بر این بود که هر طور شرایط خودمان ایجاب می کند عمل کنیم، نه با دنباله روی از این یا آن تز. انقلاب ویتنام ، برنامه ای سیاسی و استراتژی و تاکتیک نظامی و اینها که آنها چگونه بسیج می کنند و چگونه سازماندهی می کنند و کدام اهداف را دنبال می کنند، برای ما آموزنده بود. به همین دلیل برای ما چه گوارا همچون یک پیامبر بود. بیهوده نیست که در تفکر مجاهدین حسین ابن علی آنقدر چهره انقلابی خاصی به خود می گرفت که نمی توان آن را با چهره هوشی مین یا چه گوارا فرقی گذاشت.

در غالب کتابهای سازمان نقل قول از بزرگان مارکسیسم در کنار آیات قرآن و نهج البلاغه دیده می شد. اینکه در سال 52 رژیم می گفت مارکسیستهای اسلامی ( بگذریم که اولین بار این تعبیر را علیه گروه شایگان – شعاعیان بکار می برد که توی خانه آنها هم آثار فدائیان را دیده بود و هم کتابهای مجاهدین را) پر بی راه نمی گفت. بخاطر اینکه ما تکه بریده هایی از مارکسیسم و تکه بریده هایی از اسلام را کنار هم می گذاشتیم . برای ما پیش بردن امر مبارزه اجتماعی و رها شدن از آن چیزی که ما آن را خلاف عدالت اجتماعی و خلاف انسانیت می دانستیم یعنی امپریالیسم، استعمار، استبداد و استثمار مهم بود. بنابراین به نظرمان راههای پیموده شده در چین ، کوبا ، شوروی و تجربه انقلاب اکتبر کاملا قابل مطالعه و آموزنده بود.

پرویز قلیچ خانی: زمینه ای را که شرح می دهید درست است ، ولی در کتاب اشاراتی دارد در مورد افرادی مثل حسین روحانی، که گفته شده او که در بین افراد وجهه و اعتبار خوبی داشته ، اول تغییر ایدئولوژی را قبول نداشته و به همین خاطر او را به ایران می فرستند و بعد از چند ماه که بر می گردد ، معلوم می شود که تغییر ایدئولوژِی را قبول کرده و خودش در این زمینه فعال می شود. مهم این است که بدانیم به رغم زمینه هایی که وجود داشته ، مقاومت هایی هم بوده . سوالم این اسن که این مقاومت ها چگونه بوده؟ و در مورد بچه های داخل تا چه حد وجود داشته؟

تراب حق شناس: ببینید چنین زمینه هایی در سازمان وجود داشت و حتی در موقع نماز ، اگر جلسه مهمی داشتیم ممکن بود نماز قضا شود و این برای ما اهمیت نداشت و کسی وسط جلسه بلند نمی شد که برود و نماز بخواند. یعنی ابتدا مبارزه است که اهمیت دارد. ما از قرآن می خواستیم چیزهایی را در بیاوریم که مبارزه اجتماعی ما را تائید کند. تجربه به ما آموخت و هر کدام از مجاهدین که کلاه خود را قاضی می کردند، این را می توانستند بفهمند که ما چندین سال بالای اعلامیه ها آیه قرآن می نوشتیم و معتقد بودیم که از قرآن الهام می گیریم ، ولی آن جا که یک سال می گذرد و تو برای هیچ یک از کارهایی که به مبارزه روزمره ات مربوط می شود، لازم نمی بینی که لای قرآن را باز کنی! بعنی در واقع غیر قابل استفاده است( همین حرف را مجید شریف واقفی در خانه تیمی مشترک در تابستان 1352 به پوران بازرگان زده است). چرا به خودمان دروغ بگوییم.؟ به نظر من در آن جریان تغییر ایدئولوژی یک اصل وجود داشت که نادیده گرفته شده است. آن این است که نباید به دیگران و خودمان دروغ بگوییم. درست است که ما در این کار اشتباهاتی کردیم و خطاهایی مرتکب شدیم و خودمان هم در سال 57 گفتیم و نقد کردیم، ولی اصل کار در تغییر ایدئولوژی این بود که نباید به مردم دروغ گفت. وقتی ما می رسیم به این اصل که راهنمای ما دیگر اندیشه مذهبی نیست و کارآیی ندارد تا در امر مبارزه ما را یاری دهد، باید این را صریح به همه بگوییم، حتی اگر بسیاری از امکانات را هم از دست بدهیم، و حتی اگر بسیاری از هواداران ما از ما زده شوند. این مسئله در مقدمه کتاب " بیانیه اعلام مواضع..." با صراحت کامل گفته شده است.

زمانی که تغییر ایدئولوژی چه در داخل کشور و چه در خارج عملی شد چیز زیادی از اندیشه مذهبی درون سازمان باقی نمانده بود. این بود که اکثریت بچه ها نه فقط در مرکزیت ، بلکه در پائین – عملا به این نتیجه رسیده بودند. خودم را نمونه بگویم. آخرین چیزی که تو ترک می کنی نمازت است . یعنی از آن اعتقاد چیزی جز نماز نمانده و نماز آخرین چیز تو است، و ترک نماز برای خود امری بسیار ساده بود. کلاه خودم را قاضی می کنم و می پرسم که طی این سالها کدامیک از کارهای ما با تبیین مذهبی انجام شده بود و کدام یک با تبیین ماتریالیستی؟ و می بینم که تماما با تبیین ماتریالیستی کار کرده ایم. تماما با ماتریالیسم تاریخی است که نمی توان آن را از ماتریالیسم فلسفی جدا کرد، و حالا با چنین وضعی می خواهیم به مردم بگوییم که ما اسلام داریم و این دروغ گویی است. بعضی سازمانهای عربی هم بودند و از دوستان خوب ما بودند و به ما پیشنهاد می کردند که چرا این کار را می کنید و شما لازم نیست علنی کنید و امکانات زیادی را از دست بدهید. تا موقعی که اعلام نکرده بودیم درون خودمان آتش به پا بود و بحرانی بودیم و قبل از اینکه سازمان موضع بگیرد – آنهم با سیستم نظامی که داشتیم و یک کلمه نباید بر خلاف نظر جمعی بیرون درز کند- به دیگران چیزی نمی توانستیم بگوییم. وقتی که اعلام شد ، آن وقت بعضی می گفتند که یک شبه و ناگهان کودتا شده . این داستان که گفته می شود 9 ماه تمام در جلسات درونی سازمان بحث صورت گرفته بود.

شهرام از سال 52 همراه با رفقای دیگر بتدریج به مارکسیسم رسیده بود و تمام تلاش خودش را به کارمی برد که این نظر را در درون سازمان جا بیندازد. به نظر من جسارت او برای این کار بسیار در پیشرفت سازمان اهمیت داشت. بدون اینکه بخواهیم اشتباهات و یا خطاها را چشم پوشی کنیم. یا بخواهیم بر آنها سرپوش بگذاریم. در ضمن تصمیم گیری مرکزیت نقش خیلی خیلی مهمتر در این کار داشت، چون اعلام هویت رسمی سازمان یک جسارت خاصی می طلبید. چون ممکن بود افراد ذره ذره خودشان سازمان را ترک کنند. ولی با تصمیمی که مرکزیت گرفت و جمع بندی ای که کرد ، حتی جدایی احتمالی ، دیگر آن جنبه را نمی توانست داشته باشد.واضح تر بگویم با آن ایدئولوژی ، انشعاب باید بالاخره صورت می گرفت، چه با طرد مذهب از ایدئولوژی سازمان پیش از انقلاب ، چه با طرد مارکسیسم از آن پس از انقلاب.

در باره نقش شهرام در تغییر ایدئولوژی به نظر من نقش وی مسئله مهمی است ، ولی فردی نبوده است. اولین کسی از سازمان مجاهدین که رسما گفت من مارکسیست هستم ، باقر عباسی بود که در سال 1351 از داخل زندان اعلام کرد. او را همراه محمد مفیدی گرفته بودند. آنها در واقع همراه با غلیرضا سپاسی ، در عملیات ترور سرتیپ طاهری، از کمیته مشترک ضد خرابکاری شرکت کرده بودند و چند روز پس از عملیات ، باقر عباسی و مفیدی دستگیر می شوند که هر دو را بعدا اعدام می کنند. باقر عباسی در زندان از پشت میله ها با صدای بلند اعلام می کرده که ایدئولوژی من مارکسیسم است و من مارکسیست هستم. در زندان بودند مجاهدینی که بینش مذهبی شان را کنار گذاشتند و به مارکسیسم گرایش پیدا کردند، اما نمی دانم که تاثیر آنها روی رفقایی که خارج از زندان بودند ، تا چه حد بوده است. چه در داخل کشور و چه در خارج از کشور. این تغییر ایدئولوژی پروسه ای داشته و مقاومت در برابر آن برخی ایدئولوژیک بوده ، برخی سیاسی و برخی هم شخصی بوده است و به نظر من مقاومت بسیار کوتاه مدت حسین روحانی از نوع سوم بود. ضمنا او پس از پذیرش تغییر ایدئولوژی بود که به داخل کشور بازگشت و وظایف سنگینی هم بعهده گرفت.

پرویز قلیچ خانی: اکنون که صحبت از تغییر ایدئولوژی شد نقبی می زنم به حوادثی که در این دوران اتفاق افتاده است. یکی مورد شریف واقفی و صمدیه لباف است که البته در مورد آن به طور مفصل نوشته شده است. اما می خواهم نظر شما را در این مورد بدانم. اینکه علیرغه آنکه اکثریت بچه ها چپ بودند در آن موقع نمی شد کار دیگری کرد؟ و اصولا نظر شما در مورد آن تصفیه ها چیست؟ آیا تصفیه ها بخاطر تغییر نکردن مواضع آنها بود؟

تراب حق شناس: اکثریت افراد سازمان تغییر ایدئولوژی را پذیرفته بودند و قاعدتا به روال دمکراتیک امکانات سازمان بایستی در اختیار آنان می بود. ( چنانکه بخش سوسیالیستی انتر ناسیونال کارکری فرانسه که در سال 1920 کنگره تور را برگزار کرد انشعاب داد و حزب کمونیست تشکیل شد ، تمام امکانات حتی روزنامه اومانیته به بخش کمونیستی که اکثریت داشت واگذار گردید). من نمی خواهم این را با خودمان مقایسه کنم ، چون روال کار سازمان چریکی اصولا دمکراتیک نمی تواند باشد. من امیدوار هستم که اگر یک سازمان مخفی روزی درست شد- چرا که نه!- مناسبات طوری باشد که بتوان دمکراتیک عمل کرد. در هر حال بدون شک و به رغم این اکثریت چون سازمان مجاهدین یک سازمان مذهبی بود و چون این تغییر کلا ماهیتش را عوض می کرد و بر خلاف توجیهی که در سازمان وجود داشت که می گفت ،" کل سازمان ماهیتش عوض شده و از دفاع از خرده بورژوازی ایران و نمایندگی آن به نمایندگی طبقه کارگر تغییر ماهیت داده" ما مارکسیستها بایستی می رفتیم و گروه خودمان را درست می کردیم، نه اینکه نام و هویت سازمان را غصب کنیم. شورای مسئولین سازمان در مهر ماه 1357 در جلسه نقد و بررسی ای که کار بخش منشعب را طی چند سال رسیدگی می کرد، اطلاعیه ای صادر کرد که این مسئله در آن آمده که درست این بود که افرادی که مارکسیست شدند سازمان خودشان را می زدند و بقیه در سازمان مجاهدین می ماندند. در این اطلاعیه از رفتار غیر دمکراتیک با افرادی که تغییر ایدئولوژی را نپذیرفته اند، نیز شدیدا انتقاد شده است. عجیب است با این که بیش از بیست و سه سال از این انتقاد از خود می گذرد باز هم بعضی ها خوش دارند انتقادی را تکرار کنند که دیگر تازگی ندارد. داوری در باره حوادث تاریخی نمی تواند جدا از مضمون تاریخی شان صورت گیرد و عامل متعددی که باعث آنها شده همه را باید در نظر گرفت تا احتمالا به حقیقت نزدیک شد. ولی حب و بغض ها و رقابت های گاه حقیر مانع نقد سالم و آموزنده تجارب گذشته است.

پرویز قلیچ خانی: در کتاب نجات حسینی برای اولین بار از قتل دیگری در سازمان صحبت می شود که خیلی از بچه های قدیمی هم در جریان نبودند. ماجرا از این قرار است که جوانی به نام حمید توسط تشکیلات داخل برای دیدن دوره ی آموزش نظامی از طریق لندن به عراق می آید. در خانه ای تیمی ، محسن فاضل – یکی از مسئولین داخل که به تازگی ازایران به خارج اعزام شده بود به او مشکوک می شود و این شک او به حمید به عنوان مامور ساواک تا جایی پیش می رود که با توافق حسین روحانی مسئول خلرج در آن موقع ، و کمک محمد یقینی ، حمید را زیر فشار قرار می دهند. در واقع او را کتک می زنند. گویا شما هم در بیروت قرار بوده که با تشکیلات داخل تماس بگیرید و چند و چون قضیه را روشن کنید. ولی قبل از این که خبر شما برسد حمید در زیر شکنجه کشته می شود. آیا این قضیه صحت دارد؟ و شما امروز پس از گذشت زمان نسبت به این اتفاق چه فکر می کنید؟

تراب حق شناس: آری درست است و همینطور بوده!! بگذارید مسئله را اینطور بگویم، در آن زمان بعضی اعضاء و هواداران چه از ایران و چه از خرج برای دیدن آموزش به پایگاههای فلسطینی می آمدند و پس از دیدن دوره آموزشی به ایران بر می گشتند. یکی از کسانی که آمد همین جوان بود که از ایران فرستاده بودند و از طریق انگلستان به آن جا آمد. سال 53 بود. او متاسفانه رفتار ناشیانه ای داشت که برای بچه های جا افتاده سازمان غریبه بود. همین موضوع شک و تردید ایجاد می کرد ، ولی به نظرم این خطای بزرگی برای سازمان بود و حتی وقتی سپاسی چند ماه بعد به خارج رسید و مسئولیت بخش خارج را به عهده گرفت ، این را به عنوان یک خطای پایگاهی نامید. هیچکس بر این قصد نبود که این فاجعه ناخواسته اتفاق بیفتد ولی او زیر فشارها کشته شده بود. باید بگویم که محسن فاضل از نظر روحی آدمی بود که در اینطور موارد بسیار شکاک بود و همین شک کردن و دستپاچگی بود که نقطه ضعف او بود و به همین دلیل هم او را به خارج فرستاده بودند. که در معرض تعقیب و پیگرد نباشد. چون به همه چیز می توانست شک کند و پای بدترین احتمالات برود . این رفیق البته کارایی ها و صلاحیت های خودش را داشت و مثل هر کس دیگر نقطه ضعف هم داشت . او که شدیدا تحت تاثیر و ترس از سرکوب پلیسی قرار داشت در این مورد پیشقدم شد که از این فرد بیگناه و مظلوم ( به قول بهرام آرام) سوالاتی بکند و از او موارد شبهناک بیرون آورد و بقیه را در تشکیک به او همداستان کرد. بالاخره کار به کتک زدن او می رسد و او از بین می رود. من می گویم که این یک خطای عظیم بوده و من همیشه شرمنده آن هستم. با این که از آنجا به بیروت رفتم برای اینکه تلفنی از ایران بپرسم که آیا به او اطمینان دارند و او کیست؟ متاسفانه آن شب نتوانستم تلفنی تماس بگیرم و تلگراف زدم، فردای آن روز جواب تلگراف رسید که این آدم مطمئن است. ولی دیر شده بود. وقتی از بغداد تلفن زدند و به صورتی رمزی گفتند که طرف از کف رفت ، من واقعا منقلب شدم. این فاجعه شرم آور در سال 1353 رخ داد.

در هر کار سترگ زندگی فردی و اجتماعی امکان ارتکاب خطایی که به فاجعه بینجامد هست. این در کار سیاسی هم پیش می آید و این را از این نظر می گویم که خیلی ها ضعف ها و اشتباهاتی را که در کار سیاسی پیش می آید به دیده می گیرند ولی در کنار کشیدن از سیاست هر چه پیش بیاید به هیچ می شمارند. گویا من اگر وارد کار سیاسی نشوم دستم پاک است، هر بلایی که سر همسایه ام ، سر جامعه ام و حتی سر خودم می آید من مسئولیتی ندارم ولی اگر رفتم و کار سیاسی کردم و طی آن یک اشتباهی یا خطایی صورت گرفت تقصیر از کار سیاسی است.

پرویز قلیچ خانی: این مسئله که هر کس کار می کند اشتباه هم دارد درست ، اما مسئله ترور کردن رفیقی که هر لحظه خودش با مرگ انقلابی فاصله ای ندارد بسیار دشوار است. ببینید خود همین محمد یقینی که در جریان شکنجه حمید در بغداد به محسن فاضل کمک کرده بود، خودش دچار چه سرنوشتی شد؟ او که از افرادی بود که در تمام مراحل همکاری اش با سازمان یکی از فداکارترین بچه ها محسوب می شد، چگونه توسط رفیق دیگری از سازمان ترور می شود! شما به عنوان یکی از مسئولین قدیمی سازمان ، در مورد یقینی چگونه فکر می کنید؟

تراب حق شناس: به نظر من دیدن شرایط آن موقع به معنی توجیه خطاها نیست.  ولی باید به این مسئله توجه داشت که این مسائل در شرایط معینی رخ داده است و اکنون باید کاری بکنیم که اگر شبیه آن شرایط پیش آمد دوباره چنین خطاهایی پیش نیاید. ما باید با چه ذهنیتی ، با چه مناسبات درون تشکیلاتی ، با چه دیدی به انسان ، به فرد، با چه دیدی به سازمان ، با چه دیدی به مسائل امنیتی و حتی با چه دیدی به دشمن نگاه کنیم تا احتمالا چنین چیزی رخ ندهد. البته من خود جواب آنها را ندارم ولی برایم این سوال هست. سوالی که دیروز نبود . چه باید بکنیم که اگر چنین شرایطی پیش آمد دیگر چنان حوادثی رخ ندهد؟ توجه به شرایط زمانی و مکانی هیچ خطاکاری را تبرئه نمی کند. خطاهایی از این دست که در یک سازمان انقلابی رخ می دهد البته محکوم است. اگر در همین شرایط پرنسیب های اخلاقی و فضیلتهایی که از آن دم می زنیم به دادمان نرسد و ما را از افتادن به چنین ورطه هایی باز ندارد ، معلوم می شود که آینده ای که ما برای جامعه مان تصویر می کنیم از وضعیتی که اکنون در آنیم بهتر نیست، بلکه بدتر است، زیرا به نام آزادی و انقلاب و...جهنمی را به بار آورده ایم.

مناسبات غیر دمکراتیکی که به اجبار در درون اینگون سازمانها وجود داشت بیشترین لطمات را به این جریانات زده است و در همه سازمانها هم کم و بیش وجود داشته است. بدون شک چنین کارهایی محکوم است و شکی نیست که به هویت انقلابی این جریانات آسیب سختی زده است. من فکر می کنم که اگر با روحیه ای انقلابی و مبارز به بررسی و نقد کمونیستی و عقلانی این خطاها بپردازیم احتمالا در آینده شاهد چنین رخدادهایی نخواهیم بود. در عین حال این نکته را باید تاکید کرد که تصمیم گیری در شرایط جنگی ، منطق و معیاری دارد که با آنچه در وضعیت عادی مطرح است متفاوت و گاه متضاد است.

شما در این مصاحبه بر زخم ها و دردهایی متعلق به 25 سال پیش یا بیشتر دست گذاشتید که کوشیدم استنباط خودم را در باره شان بگویم ، زیرا اگر به مبارزه دشوار خود وفاداریم ، باید بار خطاها و لغزش ها را نیز بر دوش کشیم و به گردن گیریم. در چندین دهه اخیر که سلطه مطلق شاه ، امپریالیسم و سرمایه بر همه جا گسترده بود، نقب زدن به عقلانیت ، دمکراسی ، لائیسیته، ماتریالیسم و کمونیسم و اندیشیدن به بدیلی متعالی و تلاش در راه آن، همه چیز ما بود. خطا و نقد هر مرحله غیر قابل اجتناب بود . باری امیدوارم فرصت بررسی و بازگویی موضع گیری های درست و انقلابی ، حماسه ها و مقاومت ها و نقاط تابناک و افتخار آمیز سال های مورد بحث تا امروز نیز بیابیم.