۱۳۸۷ شهریور ۲, شنبه

Document - Iran. Le 20e anniversaire du " massacre des prisons " de 1988


عفو بین الملل خواهان مجازات عاملان قتل عام زندانیان سیاسی در ایران شد



















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16 juin 2008
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Les militants de Tiananmen doivent être libérés
30 mai 2008Le 4 juin 2008 marque le dix-neuvième anniversaire de la répression par le gouvernement chinois des manifestations en faveur de la démocratie organisées en 1989 à Pékin sur la place Tiananmen et dans ses environs.
http://www.amnesty.org/fr
عفو بین‌الملل اطلاعیه عمومی ایران:
بیستمین سالگرد «قتل عام زندان» در 1988 بیست سال پس از این¬که مقامات وقت ایران موجی از اعدام‌های گروهی و شتابزده و عمدتا پنهانی را در سپتامبر 1988 آغاز کردند، عفو بین‌الملل فراخوان خود را برای به محاسبه کشاندن کسانی که مسئول «قتل عام زندان» بوده‌اند تجدید می‌کند. در مورد نقض‌های فاحش حقوق بشری از این قبیل، صرف نظر از زمان ارتکاب آنها، هیچ مصونیتی از مجازات نباید وجود داشته باشد. این سازمان هم‌چنین از حکومت فعلی ایران می‌خواهد که از حضور بازماندگان قربانیان در گورستان خاوران در جنوب تهران در روز 29 اوتیا حوالی آن، به منظوریادآوری این سالگرد و دادخواهی برای عزیزانشان، جلوگیری نکند. صدها نفر از کسانی که شتابزده اعدام شدند در این گورستان، و بسیاری از آنان در گورهای دسته جمعی بی‌نام و نشان، دفن شده‌اند. عفو بین‌الملل نگران آن است که مقامات ایران مانع برگزاری گردهمایی¬های اعتراضی شوندیا آنها را پراکنده کنند، و به حکومت ایرانیادآور می‌شود که تحت قوانین بین‌المللی متعهد است به کسانی که به صورت مسالمت‌آمیز تجمع می‌کنند اجازه دهد که نظرات خود را بدون واهمه از دستگیری ابراز کنند. قوانین بین‌المللی حقوق بشر ایجاب می‌کند که مقامات ایران در موارد نقض‌ حق حیات، مانند موارد ارتکابی در طول «قتل عام زندان» ، که در 1988 شروع شد و در سال بعد ادامهیافت، تحقیقاتی جامع و بی‌طرفانه انجام دهند و مسئولان آن را شناسایی‌ و تسلیم عدالت کنند. کوتاهی در این مورد تا کنون و مدت زمانی که از این کشتار گذشته است به هیچ عنوان از این مسئولیت نمی¬کاهد. کسانی که مسئول این کشتار بوده‌اند - کهیکی از بدترین تعدیات ارتکابی در ایران بشمار می‌رود - باید تحت تعقیب قرار بگیرند و در دادگاهی که قانونی و عادی تشکیل شود، با رعایت همه تضمین‌های رویه‌ای لازم، بر اساس استانداردهای بین‌المللی دادرسی‌های عادلانه محاکمه شوند. این افراد در صورتی که مجرم شناخته شوند باید به نحوی متناسب با خصوصیت بسیار سنگین این جنایات، ولی بدون حکم اعدامیا کیفرهای بدنی، مجازات شوند. پس‌زمینه در دوره‌ای‌ که از اوت 1988 شروع شد و تا نزدیک دهمین سالگرد انقلاب اسلامی در فوریه 1989 ادامه داشت، مقامات ایران موج وسیعی از اعدام زندانیان سیاسی را به راه انداختند - که در نوع خود، پس از آن چه در سال‌های اول و دوم پس از انقلاب اسلامی 1979 صورت گرفت، بزرگ‌ترین موج اعدام بشمار می‌رود. باور بر این است که در مجموع بین 4500 تا 5000 نفر، از جمله زنان، در این جریان کشته شدند.
برای ‌اطلاع بیشتر، به گزارش عفو بین‌الملل تحت عنوان ایران:
نقض حقوق بشر 1987-1990 مراجعه کنید (AI Index MDE 13/21/90)
پایان سند عمومی
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برای‌اطلاع بیشتر، لطفا با دفتر مطبوعاتی عفو بین‌الملل در لندن تماس بگیرید: Tel: 2074135566 44+, email: press@amnesty.org

International Secretariat, Amnesty International,
1 Easton St., London WC1X 0DW,
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AMNESTY INTERNATIONAL
Déclaration publique
Index AI : MDE 13/118/2008
ÉFAI
19 août 2008
Iran. Le 20e anniversaire du « massacre des prisons » de 1988
Vingt ans après le lancement en septembre 1988, par les autorités iraniennes de l'époque, d'une vague d'exécutions sommaires, massives et le plus souvent secrètes, Amnesty International demande une fois encore que les responsables du « massacre des prisons » soient tenus de rendre des comptes. Il ne devrait pas y avoir d'impunité pour des violations des droits humains aussi manifestes, quelle que soit la période à laquelle elles ont été commises.
L'organisation demande également au gouvernement iranien actuel de ne pas empêcher les proches des défunts de se rendre au cimetière de Khavaran dans le sud de Téhéran ou de marquer cet anniversaire aux environs du 29 août en demandant justice pour les êtres chers qu'ils ont perdus. Parmi les personnes exécutées sommairement, des centaines sont enterrées dans ce cimetière, souvent dans des fosses communes.
Amnesty International craint que les autorités iraniennes ne cherchent à empêcher ou disperser toute manifestation et elle rappelle au gouvernement iranien qu'il est tenu aux termes du droit international d'autoriser les personnes qui se rassemblent pacifiquement à exprimer leurs points de vue sans craindre d'être arrêtées.
Le droit international relatif aux droits humains requiert des autorités iraniennes qu'elles enquêtent de manière exhaustive et impartiale sur les violations du droit à la vie telles que celles qui ont été commises lors du « massacre des prisons », qui a débuté en 1988 et s'est poursuivi pendant l'année qui a suivi ; les autorités sont tenues d'identifier les responsables de ces agissements et de les déférer à la justice. Ni le fait de n'avoir rien entrepris jusqu'à maintenant, ni le temps qui s'est écoulé depuis ces homicides ne réduisent la responsabilité qu'ont les autorités d'agir.
Les responsables de ces homicides – qui constituent une des pires violations des droits humains commises en Iran – doivent être poursuivis en justice et jugés par un tribunal légalement constitué offrant toutes les garanties d'une procédure régulière, conformément à ce que prévoient les normes internationales d'équité des procès. Si l'enquête conclut à leur culpabilité, ces personnes devront recevoir une sanction appropriée prenant en compte la gravité de ces crimes, sans recours à la peine de mort ni aux châtiments corporels.
Complément d'information
À partir d'août 1988 et jusqu'à peu après le dixième anniversaire de la révolution islamique en février 1989, les autorités iraniennes ont procédé à des exécutions massives de prisonniers politiques : il s'agissait de la plus importante vague d'homicides depuis celles qui avaient eu lieu lors de la première et de la deuxième année ayant suivi la révolution iranienne en 1979. Au total, entre 4 500 et 5 000 prisonniers, parmi lesquels se trouvaient des femmes, auraient été tués.
Pour plus d'informations,
voir le document d'Amnesty International intitulé Iran.Violations des droits de l'homme 1987-1990

(index AI : MDE 13/21/90).

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