۱۳۹۶ مرداد ۲۸, شنبه

نقش "سيد کاشی"درکودتای ننگين را بهتر بشناسيم!

نقش "سيد کاشی"درکودتای ننگين را بهتر بشناسيم!

 تهران در روز کودتا

The 1953 Iranian coup d'état

۶۴ سال پیش در چنین روزهایی بود که دولت منتخب دکتر محمد مصدق طی یک کودتای انگلیسی ــ آمریکایی و با همراهی برخی عوامل و دست‌نشانده‌ها سرنگون شد.


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Au bout de dix ans de siège, Gaza atteint un point de rupture humanitaire et politique

Au bout de dix ans de siège, Gaza atteint un point de rupture humanitaire et politique

    Alors que la bande de Gaza vient de passer la barre des 10 ans du siège israélien de la petite enclave palestinienne, jeudi, la situation humanitaire continue à préoccuper les groupes de défense des droits humains, qui ne cessent de dénoncer les « conditions de vie les plus inhumaines du monde moderne. »
Gaza, qui a souvent été comparée à une « prison à ciel ouvert » pour ses 1,9 million d’habitants entassés dans 365 kilomètres carrés, vient de subir une décennie d’isolement et de privations, aggravée par trois agressions militaires israéliennes dévastatrices et une persistante lutte politique entre deux factions palestiniennes.
La décision récente de l’Autorité palestinienne (PA) de demander à Israël de réduire l’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza a fait craindre que la situation à Gaza n’atteigne rapidement un niveau de dégradation politique et humanitaire aux conséquences imprévisibles.

Une décennie de restrictions épouvantables

Six mois après qu’Israël a évacué ses colonies illégales dans la bande de Gaza, le mouvement du Hamas a remporté des élections législatives palestiniennes en janvier 2006 avec une victoire écrasante : il a remporté 74 sièges au Conseil législatif palestinien (PLC), tandis que le Fatah, le parti de l’AP au pouvoir, n’en remportait que 45.
Ce « tsunami » comme le Fatah l’a appelé, n’a pas enchanté les responsables du Fatah, et les tensions entre le Hamas et le Fatah se sont aggravées d’autant plus que les israéliens et les Etatsuniens ont décidé d’imposer des sanctions économiques à l’AP, parce qu’ils considéraient le Hamas comme un groupe terroriste.
Les tensions ont abouti à la bataille de Gaza entre le 10 juin et le 15 juin 2007, au cours de laquelle le Hamas a pris le plein contrôle de la côte. Israël a réagi en imposant le blocus militaire total de Gaza.
Depuis 10 ans, les autorités israéliennes restreignent sévèrement la liberté de circulation des Gazaouis, exigeant que tous les Palestiniens – y compris les malades en traitement, les hommes d’affaires et les hommes âgés qui veulent aller prier – aient un permis pour entrer ou sortir des territoires occupés à travers le checkpoint d’Erez.
L’Égypte, le seul autre pays qui partage une frontière avec Gaza, a également intensifié le blocusdepuis qu’Abd al-Fattah al-Sisi a renversé le gouvernement dirigé par les Frères musulmans en 2013 et est devenu président.
La plupart des Gazaouis ne peuvent ni sortir de l’enclave côtière assiégée ni y entrer, parfois pendant des mois d’affilée, parce que les autorités égyptiennes n’ouvrent que sporadiquement le poste frontière de Rafah. Selon les Nations Unies, il n’a été ouvert que 44 jours en 2016, et 21 jours en 2015.
L’Égypte a récemment tenté de faire pression sur le gouvernement de Gaza pour qu’il coopère avec ses violentes opérations de « contre-terrorisme » en échange de la fourniture d’électricité dont Gaza a un besoin impérieux.
Israël a également maintenu des restrictions draconiennes sur l’approvisionnement de l’enclave assiégée, arguant que des matériaux de construction comme le ciment pouvaient être utilisés par le Hamas et d’autres groupes de résistance palestinienne à des fins militaires.
Les dossiers du ministère israélien de la Défense publiés en 2012 ont également révélé que les autorités israéliennes ont aussi limité l’entrée de la nourriture dans Gaza ; selon l’ONG juridique Gisha, des produits tels que la cardamome, le chocolat et les chips étaient interdits d’importation dans Gaza en 2010. De plus, le secteur agricole de Gaza a beaucoup souffert des « zones tampons » créées par Israël à la fois sur terre et en mer ; les agriculteurs palestiniens risquent leur vie lorsqu’ils s’approchent trop près de la clôture de la frontière et les pêcheurs lorsqu’ils s’éloignent de la petite « zone de pêche délimitée » (par Israël) au large de la bande de Gaza.

Le profond impact de trois guerres

Israël a inlassablement tenté d’écraser la résistance palestinienne dans la bande de Gaza pendant toutes ces années, en prétendant que les roquettes sporadiquement tirées de la petite enclave palestinienne, ou que les tunnels construits entre Gaza et Israël ou l’Égypte justifiaient ses mesures punitives contre Gaza.

A Fish Out of Water : Gaza’s First Fisherwoman

Alors que les tunnels entre Gaza et Israël sont utilisés par des groupes de la résistance pour attaquer Israël, les tunnels vers l’Égypte sont utilisés par le Hamas comme une source de revenus et d’armes et aussi pour faire rentrer des produits de première nécessité pour les Gazaouis, comme de la nourriture, des médicaments et des matériaux de constructions indispensables.
Le blocage déjà rigoureux a vu son impact multiplié par plusieurs attaques militaires israéliennes de grande envergure sur Gaza pendant ces dix ans ; des groupes de défense des droits humains ont accusé Israël d’un usage disproportionné de la force qui s’apparente à des crimes de guerre.
Pendant l’opération « Plomb durci », une guerre de trois semaines qui a commencé à la fin de décembre 2008 et s’est terminée en janvier 2009, 1 391 Palestiniens ont été tués – dont 926 civils – et plus de 5 000 ont été blessés, selon le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR). Dans le même temps, 13 Israéliens ont été tués – quatre d’entre eux par un feu ami – et 518 ont été blessés. En novembre 2012, les frappes militaires israéliennes d’une durée d’une semaine connues sous le nom de « Opération Pilier de Défense » ont tué 160 Palestiniens tués et fait 1 000 blessés, selon le PCHR, tandis que, selon le gouvernement israélien, 6 Israéliens ont été tués et 229 blessés.
Le conflit le plus dévastateur, toutefois, a eu lieu à l’été 2014, lorsqu’une guerre de sept semaines a coûté la vie à 2 310 Palestiniens, 70% d’entre eux des civils selon le ministère de la Santé de Gaza, et en a blessé plus de 10 500 autres. Pendant ce temps, 72 Israéliens, dont 67 soldats, ont été tués et 555 blessés.
Le Hamas n’a pas revendiqué d’attaques de roquette depuis que le cessez-le-feu a été déclaré après la guerre de 2014 et il a même essayé d’empêcher les plus petits groupes de lancer des roquettes. Les officiels israéliens ont néanmoins accusé le Hamas de « préparer » une autre guerre avec Israël et ont mené des opérations de représailles sur toute la bande de Gaza –par des frappes aériennes en 2016 et plus tôt dans l’année notamment. Les autorités israéliennes tiennent le Hamas pour responsable de toutes les attaques contre des cibles israéliennes en provenance de la bande de Gaza.

Une crise humanitaire qui ne cesse de s’aggraver

Les trois offensives israéliennes ont causé des dégâts considérables à l’eau, à l’assainissement, à l’énergie et à l’infrastructure médicale de Gaza et ont détruit des milliers de maisons dont La reconstruction a été sérieusement bloquée par les limitations israéliennes imposées à l’importation de matériaux, ainsi que par les retards dans le règlement de l’aide internationale. En août 2016, environ 50% des bâtiments qui ont été complètement détruits pendant la guerre dévastatrice de 2014 attendaient encore d’être reconstruits, et un rapport de l’ONU d’avril 2016 estimait que 75 000 Palestiniens étaient encore sans abri presque deux ans après la dernière guerre.
Souffrant d’un taux de chômage de 44 %, un des plus élevés du monde, environ 80 % de la population de Gaza dépend de l’aide humanitaire.
En 2015, l’ONU a averti que la bande de Gaza pourrait devenir « invivable » d’ici 2020 si rien n’était fait pour améliorer la situation, mais les développements récents font craindre que la détérioration du niveau de vie puisse se produire beaucoup plus vite que prévu.
Alors que Gaza lutte depuis des années avec des pénuries d’électricité du fait de l’accès limité aux carburants et des infrastructures dégradées, la seule centrale électrique de Gaza a fermé en avril, parce que les responsables de l’électricité de Gaza disent qu’ils ne peuvent pas payer la taxe imposée par l’AP sur le carburant diesel, qui a doublé le coût d’exploitation de la centrale.
En conséquence, les Gazaouis sont passés de huit heures d’électricité par jour à trois ou quatre. Et la décision d’Israël de limiter l’alimentation en électricité de Gaza à la demande de l’AP qui accuse le Hamas de ne pas lui transférer l’argent des taxes, pourrait encore réduire de moitié l’accès à l’électricité.
Un groupe de 16 organisations de la société civile a exhorté mercredi les autorités israéliennes à reconsidérer leur décision de restreindre la fourniture d’électricité à Gaza, affirmant que la décision n’avait « pas de rapport avec les besoins concrets de sécurité » et qu’elle était « de nature politique », et que, par conséquent elle violait le droit international.
« Israël ne peut prétendre être un simple fournisseur de services répondant de manière neutre à la demande d’un client. Compte-tenu de son contrôle absolu sur la vie dans la bande de Gaza, Israël a le devoir, en tant que force d’occupation, de faire en sorte que ses habitants aient une vie normale », ont déclaré ces organisations.
« Les dommages que causeraient aux Israéliens et aux Palestiniens de la région dans son ensemble une escalade des hostilités, sont beaucoup plus importants que le bénéfice (politique ou autre) qui peut être retiré de la mise en œuvre d’une telle décision. » L’accès aux soins de santé a été fortement affecté par le blocus, les pénuries d’électricité et les compressions budgétaires de l’AP, et la vie de centaines de malades est en danger.
« Le secteur de la santé ne peut fournir que des soins élémentaires – les hôpitaux sont obligés d’annuler certaines opérations et de réduire l’intendance et ils dépendent des Nations Unies pour le carburant nécessaires aux générateurs de secours », a dit, jeudi, Michael Lynk, le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés. Lynk a ajouté que, du fait que les stations de traitement de l’eau de Gaza fonctionnent à environ de 15 % de leur capacité en raison de la pénurie d’électricité, les eaux usées se déversent dans la mer Méditerranée, et l’accès à l’eau potable à Gaza devient de plus en plus rare.
Lynk a également indiqué que le prix des denrées de première nécessité, comme la nourriture, augmentait, tandis que l’augmentation des coupures d’électricité obligeait les entreprises à fermer ou à réduire les heures de travail, entraînant encore plus de chômage.

Les rivalités politiques palestiniennes perdurent

Au cours de la décennie, la rivalité entre le Hamas et le Fatah a persisté sans relâche, et les récentes décisions de l’Autorité palestinienne ont encore aggravé les difficiles conditions de vie à Gaza.
Les tensions n’ont fait que s’intensifier au cours des derniers mois à cause de la crise de l’électricité à Gaza ; dans les deux camps, en Cisjordanie et à Gaza, il y a eu des soupçons d’arrestations politiques ; l’AP a réduit les salaires des fonctionnaires de Gaza ; et des élections locales ont été tenues en Cisjordanie, malgré le boycott du Hamas et d’autres partis.
Durant sa décennie au pouvoir à Gaza, le Hamas a été accusé de violations des droits de l’homme, notamment pour l’utilisation de la peine de mort contre les personnes accusées de « collaboration » avec Israël et sa répression des voix dissidentes.
Le journal d’information israélien Ynet a rapporté mercredi que l’AP, dans une déclaration sur les 10 ans de blocus, avait accusé le Hamas d’être responsable de la situation à Gaza.
« La deuxième Nakba qui a frappé notre peuple », disait la déclaration, en faisant référence au déplacement forcé de centaines de milliers de Palestiniens lors de la création de l’état d’Israël en 1948. « Le Hamas a transformé Gaza en un enfer intolérable. »

Gaza : Energy shortage adds to plight of residents

Lynk, le rapporteur spécial de l’ONU, a dit qu’Israël, l’AP et le Hamas avaient tous « une responsabilité directe dans la crise », et il les a exhortés à agir tous pour le bien-être des résidents de Gaza. 
« Je les invite à mettre de côté leur différend, à se montrer à la hauteur de leurs obligations juridiques et politiques, et à s’assurer que les besoins en électricité de la population soient pleinement satisfaits et que les besoins immédiats en matière d’infrastructures indispensables soient pris en compte, » a-t-il déclaré.
« Maintenir Gaza économiquement paralysé et socialement isolé engendre obligatoirement une grande détresse humanitaire et aboutira à un autre conflit dans un proche avenir », a ajouté Lynk. « Les droits de chacun à la liberté et à la sécurité doivent être respectés pour que la paix règne ».
Alors que le coordinateur humanitaire de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés, Robert Piper a qualifié mercredi la crise qui s’aggrave sans cesse à Gaza de « conflit palestinien interne » les associations de défense des droits humains en rendent largement responsables le siège et le blocus israéliens.
L’ONG israélienne B’Tselem a accusé le blocus de jeter Gaza « dans les affres d’une catastrophe humanitaire », ajoutant qu’Israël « contraint les résidents de Gaza à vivre dans une pauvreté extrême et dans des conditions inhumaines sans précédent dans le monde moderne. » Et B’Tselem a ajouté : « Il ne s’agit pas d’une catastrophe naturelle, si cela avait été le cas, Israël aurait probablement envoyé une mission d’aide humanitaire. Au lieu de cela, la réalité à Gaza est l’œuvre d’Israël, le résultat d’une décennie de décisions politiques brutales. »

Chloé Benoist est une journaliste française ayant vécu au Liban de 2011 à 2016. Elle vit et travaille actuellement en Cisjordanie occupée. Elle y couvre l’actualité politique, mais écrit aussi sur des sujets économiques, sociaux et culturels.
Traduction : Dominique Muselet

On 10th anniversary of siege, Gaza reaching humanitarian and political breaking point

On 10th anniversary of siege, Gaza reaching humanitarian and political breaking point

Palestinian girls walk past rubble of heavily damaged buildings in the Gaza City neighborhood of Shujaaiya during the 2014 Gaza war. (AFP/ Thomas Coex, File)
By: Chloe Benoist
BETHLEHEM (Ma’an) -- As the Gaza Strip marked the ten-year anniversary of Israel’s siege of the small Palestinian enclave on Thursday, the humanitarian situation has continued to alarm rights groups, which have denounced the “inhuman conditions unparalleled in the modern world.”
Gaza, which has often been compared to an “open air prison” for its 1.9 million inhabitants crowded into 365 square kilometers, has suffered from a decade of isolation and deprivation, made all the worse by three devastating Israeli military operations, and persistent intra-Palestinian political strife.
The recent decision by the Palestinian Authority (PA) to request that Israel reduce its supply of electricity to the Gaza Strip has made many fear that the situation in Gaza could soon reach a political and humanitarian breaking point with unforetold consequences.
A decade of crushing restrictions
Six months after Israel evacuated its illegal settlements in the Gaza Strip, the Hamas movement won Palestinian legislative elections in January 2006 by a landslide, scoring 74 seats in the Palestinian Legislative Council (PLC), while Fatah, the ruling party of the PA, won a mere 45.
Deplored as a “tsunami” by Fatah officials at the time, the elections sparked tensions between Hamas and Fatah, amid Israeli and American economic sanctions against the PA, as the two countries consider Hamas to be a terrorist group.
The tensions culminated in the Battle of Gaza between June 10 and June 15, 2007, during which Hamas wrestled full control over the coastal territory, prompting Israel to impose a full-scale military blockade of Gaza.
In the decade since, Israeli authorities have severely restricted Gazans’ freedom of movement, requiring that all Palestinians -- including medical patients in need of treatment, businesspeople, and elderly worshipers -- obtain permits in order enter or exit through the Erez border crossing.
Egypt, the only other country sharing a border with Gaza, has also upheld the blockade since Abd al-Fattah al-Sisi overthrew the Muslim Brotherhood-led government in 2013 and became president.
Many Gazans are prevented from leaving or entering the besieged coastal enclave, sometimes for months at a time, as Egyptian authorities only periodically open the Rafah crossing, stranding Palestinians on both sides of the crossing during closures. According to the United Nations, the crossing was opened only 44 days in 2016, and 21 days in 2015.
Egypt also recently attempted to pressure the Gaza government into cooperating with its harsh ‘counterterrorism’ crackdown in exchange for providing some direly needed electricity.
Israel has also maintained stringent restrictions on goods allowed inside the besieged enclave, arguing that construction material such as cement could be used by Hamas and other Palestinian resistance groups for military purposes.
Israel Defense Ministry files released in 2012 also revealed that Israeli authorities had also restricted the entry of food into Gaza, with items such as cardamom, chocolate, and potato chips listed by legal NGO Gisha as being prohibited from import into Gaza in 2010.
Meanwhile, Gaza’s agricultural sector have been negatively affected by Israel’s loosely defined “buffer zones” on both land and sea, as Palestinian fishermen and farmers risk their lives should they get too close to the border fence or stray away from the small “designated fishing zone” off the coast of Gaza.
The lasting impact of three wars
Israel has cracked down on Palestinian resistance in the Gaza Strip over the years, claiming that rockets sporadically fired from the small Palestinian enclave and tunnels built between Gaza and Israel or Egypt justify the imposition of punitive measures on Gaza.
While the tunnels between Gaza and Israel are used by resistance groups seeking to target Israel, the tunnels with Egypt are used by Hamas as a source of tax revenue and inflow of weapons, and also supply highly demanded necessities for Gazans, including food, medicine, and much-needed infrastructure materials.
The already stringent blockade has only seen its impact multiplied by several large-scale Israeli military operations in Gaza in the span of ten years, in which Israel has been accused of indiscriminate use of force that rights groups have said amounts to war crimes.
During Operation Cast Lead, a three-week war which began in late December 2008 and ended in January 2009, 1,391 Palestinians were killed -- 926 of them civilians -- and more than 5,000 were wounded, according to the Palestinian Center for Human Rights (PCHR). Meanwhile, 13 Israelis were killed -- four of whom by friendly fire -- and 518 were wounded.
In November 2012, Israel’s one-week military strike known as “Operation Pillar of Defense” left 160 Palestinians killed and 1,000 injured, according to PCHR, while the Israeli government stated that six Israelis were killed and 229 were wounded.
The most devastating conflict, however, took place in the summer of 2014, when a seven-week war claimed the lives of 2,310 Palestinians, 70 percent of them civilians according to the Gaza Ministry of Health, and wounded more than 10,500 others. Meanwhile, 72 Israelis, 67 of them soldiers, were killed, and 555 were wounded.
Hamas has not claimed responsibility for any rocket attacks since a ceasefire was declared after the 2014 war, and the movement has attempted to clamp down on armed activity by smaller political groups that do launch rockets from the territory.
Israeli officials have nonetheless accused Hamas of "preparing" for another war with Israel and have threatened retaliatory measures against the Gaza Strip as a whole -- notably carrying out airstrikes in 2016 and earlier this year -- while Israeli authorities hold Hamas responsible for all attacks against Israeli targets coming from the Gaza Strip.
An ever-worsening humanitarian crisis
The three Israeli offensives caused extensive damage to Gaza’s water, sanitation, energy, and medical infrastructure, and destroyed thousands of homes, whose reconstruction has been seriously stalled by the Israeli limitations put on the import of material, as well as the slow disbursement of international aid.
As of August 2016, some 50 percent of the buildings that were completely destroyed during the devastating 2014 war were still awaiting reconstruction, while an April 2016 UN report estimated that 75,000 Palestinians were still homeless nearly two years after the latest war.
In 2015, the UN warned that the Gaza Strip could become “unlivable” by 2020 if nothing was done to improve the situation, but recent developments have led many to fear that the deterioration of living standards could take place much more quickly than expected.
While Gaza had struggled for years with power shortages due to limited fuel access and degraded infrastructure, Gaza’s sole power plant shut down in April, as Gaza’s electricity officials saying they could not afford a PA-imposed tax on diesel fuel that doubled the price of operating the plant.
As a result, Gazans went from eight hours of electricity a day down to three or four. Meanwhile, Israel’s decision to implement PA-request limitations on power supplies, as the PA accused Hamas of failing to transfer electricity payments, could further reduce access to power by half.
group of 16 civil society organizations urged Israeli authorities on Wednesday to reconsider limiting electricity output to Gaza, slamming the decision as “unrelated to concrete security needs” and “political in nature,” therefore in violation of international law.
“Israel cannot claim to be only a service provider, responding neutrally to a client’s request. Given its extensive control over life in the Strip, Israel is responsible for enabling normal life for its residents, as an occupying force in the Strip,” the groups said.
“The harm to Israelis and Palestinians, and to the region as a whole, from an escalation in hostilities, is far greater than any benefit (political or otherwise) that may be gleaned from the implementation of the decision.”
Access to health care has been heavily impacted by the blockade, power shortages, and PA budget cuts, putting hundreds of patients’ lives at risk.
“The health sector is able to provide only the absolute minimum standard of care -- hospitals are being forced to cancel some operations, are cutting back on maintenance, and are dependent on the United Nations for emergency fuel to run their generators,” UN Special Rapporteur on the human rights situation in the occupied Palestinian territories Michael Lynk said on Thursday.
Lynk added that, with water treatment plants in Gaza functioning at approximately 15 percent capacity due to the power shortages, sewage was pouring untreated into the Mediterranean Sea, and access to drinking water in Gaza was becoming scarcer.
Lynk also warned that the cost of living essentials, such as food, was increasing, while increased electricity cuts were forcing companies to close or reduce hours, leading to even higher unemployment.
Persistent Palestinian political disunity
In the span of a decade, the Hamas-Fatah rivalry has continued unabated, with recent moves by the PA further exacerbating the dire living conditions in Gaza.
Tensions have only escalated in recent months over the ongoing electricity crisis in Gaza; accusations of politically motivated arrests in both the West Bank and Gaza; PA-imposed cuts to the salaries of civil servants in Gaza; and the occurrence of local elections only in the West Bank, despite being boycotted by Hamas and other parties.
During its decade in power in Gaza, Hamas has been denounced for its violations of human rights, including its use of the death penalty, notably against people accused of "collaboration" with Israel, and its crackdown on dissident voices.
Israeli news outlet Ynet reported on Wednesday that a PA statement marking the decade anniversary of the blockade blamed Hamas for the situation in Gaza.
“The second Nakba that has befallen our people,” the statement reportedly read, referring to the forced displacement of hundreds of thousands of Palestinians during the creation of the state of Israel in 1948. “Hamas has turned Gaza into an intolerable hell.”
Lynk, the UN special rapporteur, criticized Israel, the PA, and Hamas for having “a direct hand in the crisis,” and urged them all to act for the well-being of Gaza residents.
“I call on them to put aside their differences, live up to their legal and political obligations, and to ensure that electricity needs are fully met, with immediate critical infrastructure requirements addressed,” he said.
“Keeping Gaza economically crippled and socially isolated is a recipe for humanitarian distress and another conflict in the near future,” Lynk added. “The rights of all people to freedom and security must be respected in order to achieve peace.”
While UN Humanitarian Coordinator in the occupied Palestinian territory Robert Piper characterized the ever-worsening crisis in Gaza as “an internal Palestinian dispute” on Wednesday, rights groups have placed the bulk of the blame on the Israeli siege.
Israeli NGO B’Tselem blamed the blockade for putting Gaza “in the throes of a humanitarian disaster,” adding that Israel was “consigning (Gaza’s) residents to living in abject poverty under practically inhuman conditions unparalleled in the modern world.”
“This is not some sort of natural disaster,” B’Tselem added. “Had that been the case, Israel would have likely sent in a humanitarian aid mission. Instead, the reality in Gaza is the result of Israel’s handiwork, achieved by its decade-long implementation of a brutal policy.”