۱۳۹۴ بهمن ۲۰, سه‌شنبه


به همان كه خيل بيكاران:
اميد مي‌پروريم
اينجا بر بلندي‌هاي دود، پاي پلكان خانه
زمان را سنجشي نيست
و ما مثل آنان كه سوي خدا پر مي‌كشند
درد را فراموش مي‌كنيم
دود يعني كه بانو، بامداد
طناب لباس‌ها را نياويزد
و به پاكيزه‌گي اين پرچم بسنده كند
زندگي را دوست مي‌داريم فردا
فردا كه فرارسد
زندگي را دوست مي‌داريم
همانگونه كه هست: عادي و فريبكار
خاكستري يا رنگارنگ
نه قيامتي در آن و نه آخرتي
و اگر شادي بايدمان
همان به بر دل و بر گرده سبك باشد
مگر نه اينكه مومن كارآزموده

از يك شادي، دوبار گزيده نمي‌شود؟!
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9 février 2016
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“Croyez-vous vraiment qu’un paysan marocain puisse se lever un matin et se dire : Tiens, et si j’allais vivre à Neder-Over-Heembeek ? ”



A vrai dire, je suis, comme Obélix, tombée dans l’univers historique quand j’étais petite. Ma grand-mère et ma mère adoraient l’histoire et dévoraient des biographies.

Dès ma prime adolescence, j’ai été incitée à lire les célèbres Marabout Mademoiselle consacrés à des biographies de femmes célèbres ou ayant eu un destin particulièrement romanesque : Rose Bertin, Marie de Bourgogne ou encore la princesse de Lamballe.

Amoureuse de Bruxelles et très intéressée par l’architecture et la décoration (son métier), ma grand-mère me racontait volontiers ce qu’elle savait sur l’histoire ancienne ou récente des bâtiments du quartier que nous habitions, à Ixelles. C’est elle qui m’expliqua que l’Athénée royal Madeleine Jacquemotte où je faisais ma scolarité, était un intéressant bâtiment d’un point de vue architectural parce que construit sur les principes de l’ouverture vers l’extérieur, avec une large part faite à la lumière.

C’est aussi ma grand-mère qui me parla pour la première fois de Madeleine Jacquemotte, résistante qui fut déportée et à qui l’établissement était dédié. Cette militante y avait été enseignante puis préfète de 1947 à 1967.

Mais, on le sait, des histoires d’histoire à la discipline historique qui s’enseigne dans les Universités, il y a un monde. Je fis mes premiers pas dans ce monde-là grâce à l’extraordinaire professeure d’histoire qui enseignait à l’Athénée dans les années 1990, Françoise Rohr, alors appelée Dartevelle. C’est elle qui m’initia aux méthodes de l’analyse de texte et au plaisir que procure la recherche documentaire. C’est à elle aussi que je dois les joies d’entendre un récit mêlé à un discours critique sur les faits racontés.

Bref, alors que je n’étais pas tellement décidée sur le choix de mes études – hésitant entre la philologie romane, l’histoire et le journalisme – chaque mois passé avec cette excellente enseignante me confirmait dans le désir de faire des études d’histoire. Ce choix restait cependant relativement vague, d’autant que la réalité que recouvrait une telle orientation était nymbée du voile de mon ignorance. C’est à ce moment-là qu’intervint Anne Morelli.

Alors que j’étais en rhétorique, en 1991-1992, elle vint faire une conférence à l’Athénée sur l’histoire de l’immigration. Je sais aujourd’hui qu’elle avait été invitée par son amie Nadine Louviau, professeur de langues germaniques, dont elle avait été la collègue à l’Athénée Gatti de Gamond et qui restait une amie. Cette année-là sortait l’un des livres les plus importants qu’Anne ait dirigé : L’histoire des étrangers et de l’immigration en Belgique de la préhistoire à nos jours.

Toutes les années du secondaire supérieur avaient été rassemblées pour écouter la professeure Anne Morelli parler de l’histoire de l’immigration en Belgique. Elle s’est ainsi retrouvée devant un public pour le moins multiculturel puisqu’à l’époque l’école était en grande majorité fréquentée par des Marocains (habitant le plus souvent le quartier Malibran) et des Zaïrois (le quartier Matonge est à un jet de pierre), suivis par des Italiens, des Espagnols, des Portugais et… des Belges “de souche”.

Après plus de vingt ans, je serais bien incapable de faire un compte-rendu très fiable de ce que j’ai entendu ce jour-là. D’autant, évidemment, que mes souvenirs se mêlent à ce que j’ai pu lire, entendre ou étudier sur l’histoire de l’immigration belge depuis. Mais ce dont je suis certaine, c’est qu’Anne Morelli m’a ouvert les yeux sur une réalité absolument inconnue de moi : les Marocains et les Italiens qui m’entouraient n’étaient pas venus en Belgique par hasard.

Avec le sens de la formule qu’on lui connaît, elle avait posé à l’assistance la question suivante : “Croyez-vous vraiment qu’un paysan marocain puisse se lever un matin et se dire : Tiens, et si j’allais vivre à Neder-Over-Heembeek ? ”

Je ne suis plus certaine des mots utilisés mais de la commune prise en exemple, oui !

Avec le don pour le récit qui la caractérise, Anne Morelli nous a ensuite parlé de la “guerre du charbon” de l’après Deuxième Guerre mondiale et de la crainte démographique ressentie par la Belgique de l’époque avant d’énumérer les conventions successives signées entre les autorités belges et l’Italie (1946), l’Espagne, (1956), la Grèce (1957), le Maroc (1964), la Turquie, (1964), la Tunisie (1969), l’Algérie (1970), la Yougoslavie (1970) etc., pour importer de la main d’œuvre d’appoint.

Elle nous expliqua ensuite ce que cela signifiait d’être un immigré, nous racontant notamment que toute son enfance avait été bercée par des “Morelli-Macaroni”.

Cela lui permit d’énumérer les stéréotypes véhiculés sur les “étrangers” et le postulat sur lesquels ils reposent : l’indigène tire sa légitimité de sa supposée présence immémoriale sur le territoire qu’il habite.

Notre conférencière s’évertua ensuite à démystifier cette idée et nous exposa que nous étions tous le produit d’une immigration. Cela lui permit d’introduire la notion de vagues d’immigrations. Fidèle à son style, elle l’illustra par une image choc, nous expliquant qu’il était courant d’entendre des phrases du type : “Les Marocains, contrairement aux Polonais, eux, ne boivent pas”. Ou encore : “Nos Italiens, au moins, étaient catholiques”.

J’ai appris récemment que les élèves originaires d’Afrique sub-saharienne étaient sortis de la conférence en disant que cette histoire ne les concernait pas, puisqu’elle parlait des Marocains. C’était évidemment l’expression des tensions ethniques qui agitaient – modérément à l’époque – l’Athénée et dont, en fait, évidemment, Anne venait de donner une clé de compréhension par l’histoire.

Je ne crois pas exagérer en disant que cette conférence me décida définitivement à m’inscrire en histoire à l’ULB. Anne m’avait convaincu que ces études permettaient d’étudier des questions vraiment intéressantes et utiles.

D’autant qu’elle suscita un vrai débat parmi les élèves. Certains d’entre eux exprimèrent une vraie colère à l’entendre. Pour eux, cette vision était simpliste et n’expliquait pas le grand malaise social qu’ils éprouvaient. Ils étaient persuadés que les étrangers avaient des privilèges auxquels ils n’avaient pas accès. Seule cette perspective pouvait les intéresser. L’un d’entre eux pestait à chaque fois qu’Anne Morelli passait à la radio, ce qui lui arrivait souvent parce que la sortie de L’Histoire des étrangers fut abondamment relayée par la presse.

Quant à moi, chaque fois qu’Anne Morelli passait à la radio ou à la télévision, j’étais plus convaincue de mon choix. C’était important pour moi de voir une femme et une historienne avoir une place dans le débat public. Bien que ma famille aie toujours soutenu, et même approuvé mon choix, j’ai souvent entendu :

“C’est bien, des études d’histoire pour une femme. Les enseignants ont plein de congés et elles peuvent garder leurs enfants”. à dix-huit ans, c’était un discours qui me révoltait (et me révolte toujours). Il était fondamental d’avoir des modèles de femmes intellectuelles qui ont d’autres objectifs et occupations que la garde de leur progéniture. Anne fut donc un modèle pour moi.

On l’aura compris, dans mon histoire, Anne Morelli entre en quelque sorte dans la longue chaîne de femmes qui, de ma grand-mère, à ma mère, à ma professeure d’histoire, en passant par la figure de Madeleine Jacquemotte, m’a menée à l’histoire. Et le plus merveilleux c’est que, depuis, la chaîne s’est allongée et que bien d’autres femmes – et d’hommes d’ailleurs – à l’Université ont continué à m’apprendre ce métier magnifique et qui, à bien des égards, est le résultat d’une vocation…

Ce texte appartient au chapitre "Anne Morelli et les vocations… d’historiennes", extrait du livreAnne Morelli, la passion d’agir, publié par les Editions Couleur Livres.

8 février 2016
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Sans eux, la révolution ukrainienne n’aurait jamais triomphé. En février 2014, des groupes paramilitaires ont affronté la police au coeur de Kiev et ont fait fuir le président Yanoukovitch. Ils ont installé un nouveau gouvernement.



Dans le récit médiatique communément admis, ils ont été présentés comme les héros de la révolution. Ils étaient du bon côté de la barricade. En fait, il s’agissait de corps francs d’extrême droite, désormais lourdement armés.

Ils s’appellent Secteur Droit, Azov ou Svoboda. Ils ont créé de véritables armées parallèles, largement incontrôlées. A Odessa, en mai 2014, ils ont commis un massacre de masse sans être sanctionnés. 45 personnes brûlées vives. Un massacre passé sous le radar.

Comment a-t-il pu nous échapper ? Pourquoi les démocraties occidentales n’ont-elles pas fait entendre leur voix ? Sans doute parce que les milices nationalistes ukrainiennes jouaient les soldats supplétifs dans une guerre beaucoup plus large. La révolution ukrainienne a été soutenue massivement par la diplomatie américaine.

Dans la nouvelle guerre froide Russie-USA, l’Ukraine est un pion décisif dans une stratégie de contention de Poutine. « Les masques de la révolution », de Paul Moreira, explore cette zone restée aveugle.


Paul Moreira répond aux critiques sur son film

Un groupe de journalistes français en Ukraine ont attaqué le documentaire « Les masques de la révolution » de Paul Moreira en dénonçant deux « erreurs factuelles ». Elles sont toutes les deux fausses.
Quand j’ai commencé cette enquête sur l’Ukraine, j’ai découvert avec sidération à quel point le massacre d’Odessa en mai 2014 avait disparu de la mémoire du grand public français. En fait, c’était même un évènement inconnu…

Une info à bas bruit, de celles qui ne laissent pas de traces dans les cerveaux : 45 personnes tuées dans un incendie au cœur d’une grande ville européenne en plein milieu du XXIème siècle. Les victimes étaient des Ukrainiens d’origine russe morts dans l’incendie d’un bâtiment provoqué par les cocktails Molotov de milices nationalistes ukrainiennes.

Après une rapide recherche, je découvrais que le massacre n’avait pas été censuré. Il avait été abordé, évoqué, mais jamais vraiment enquêté. Comme s’il gênait, malgré les heures d’images insoutenables sur You Tube. C’est cette curieuse absence qui m’incita à lancer ce documentaire.

Aujourd’hui, dans une lettre ouverte qui m’est adressée, des correspondants français en Ukraine affirment qu’ils ont bien « reporté, étudié, documenté » le massacre à l’époque. Peut-être mais au cours de plusieurs semaines de recherches, je n’ai pas trouvé trace d’une enquête solide et fouillée sur les responsabilités dans la tuerie. L’enquête judiciaire ukrainienne a été évaluée puis disqualifiée par le Conseil de l’Europe en octobre 2015.

Le massacre d’Odessa est resté classé dans la catégorie des événements « opaques » ou « troubles », donc non existants. A mon sens, ce n’est pas la faute des journalistes. Pour qu’on parle de ces morts, il aurait fallu que nos démocraties s’en émeuvent un peu, officiellement, solennellement. Des réactions fortes des chancelleries. Des communiqués des Ministères des Affaires étrangères. Après l’invasion russe de la Crimée, les populations russophones, dans ce conflit, allaient garder le mauvais rôle. La guerre est aussi (et peut-être surtout) une guerre de la perception.

Qu’est ce qui s’est passé ce 2 mai 2014, à Odessa ? Je l’ai découvert après avoir visionné des heures d’images, interviewé des dizaines de témoins, retrouvé des victimes et des agresseurs, croisé les récits jusqu’à obtenir une relation des faits qui fasse sens de cette furie. Précision importante : je n’ai interviewé et diffusé que les témoins directs des faits, les gens que je voyais dans les images amateur, cela me permettait de filtrer un peu les exagérations et les mensonges qui naissent toujours, du côté des attaquants comme des victimes. Le résultat de ce travail minutieux est au cœur du film qui a été diffusé lundi soir par Canal Plus.

Lors de mon enquête sur ce massacre à bas bruit, j’ai vu l’importance des milices nationalistes. Elles étaient en première ligne dans les combats de rue à Maïdan, puis s’étaient formées en bataillons pour aller combattre à l’Est les troupes russes. Mais ces bataillons ne s’étaient pas dissous dans l’armée. Ils ne s’imposaient pas la même discipline. Ils pouvaient servir de supplétifs au gouvernement. Ou bien s’ériger en police parallèle. Ou encore en force armée insurrectionnelle menaçant le nouveau gouvernement de Kiev. Et, oui, dans leurs rangs, les signes d’une idéologie néo-nazie étaient patents.

Dans leur lettre, les correspondants en Ukraine précisent qu’ils ne sont pas choqués par la thèse du film -la « mise en danger de l’avenir du pays par les groupes d’extrême droite »- puisqu’ils la démontrent eux-mêmes « de longue date ». Ils ont « en permanence traité de cette question dans leur couverture des événements en Ukraine. »

Nous partageons donc les mêmes conclusions. Ce n’est pas le cas des réseaux militants qui de tribune en blog n’ont cessé d’attaquer le film afin d’amoindrir l’importance et le péril posés par ces groupes.

Dans une autre tribune, je suis accusé de faire partie d’une sorte de complot de la gauche altermondialiste alignée sur Poutine. Je suis habitué à ce genre d’accusations. Chacun de mes films en suscite. J’essaye d’être équilibré. Je savais que j’allais rencontrer une opposition virulente. Je ne m’attendais pas à tomber sur un tel déni, des réactions parfois ahurissantes.

Sur un site ukrainien, je suis qualifié de « terroriste » à la solde des services secrets russes. On demande l’interdiction du film. Et même l’ambassadeur d’Ukraine fait pression sur Canal Plus. C’est ce qui m’étonne le plus car dans mon film, je n’amalgame jamais le gouvernement ukrainien et les bandes paramilitaires, bien au contraire je montre leur capacité d’opposition violente, et même l’attaque du parlement.

Venons-en aux critiques détaillées portées par la lettre des correspondants. Mes confrères m’accusent de produire des « informations non recoupées », des « erreurs factuelles », des « manipulations de montage ». Et ils citent deux exemples. Tous les deux faux.

Premier exemple : on me reproche d’utiliser des images de défilés des bataillons néo-nazis postérieurs au Maïdan. Ces images sont une achronie posée là en ouverture de film. Elles illustrent un commentaire annonçant ce qui va suivre dans le documentaire. Et il ne s’agit pas d’une enquête sur ce qui s’est passé en février 2014. J’explique aux spectateurs ce que le film va explorer, les trois composantes des groupes paramilitaires ukrainiens d’extrême droite :

Qui étaient ces gens masqués ?…

Qu’étaient-ils devenus maintenant que les caméras avaient quitté l’Ukraine ?…

Est-ce que l’histoire était vraiment finie ? »

Toute l’enquête s’inscrit dans l’après Maïdan. Je ne pense pas être ambigu.Deuxième exemple, ils parlent « d’approximations sur les affiliations partisanes de personnages-clé » du film. Mais ils ne citent aucun nom. De qui parle-t-on ? Des trois personnages clé du film ? Biletsky ne serait pas le chef de Azov ? Moissichuk n’est pas député du Parti radical d’Oleg Liashko ? Gordienko n’est pas membre d’une milice ukrainienne d’Odessa ?Ensuite, on me reproche des effets de pourcentage éditorial. Comme s’ils ne savaient pas qu’en 52 minutes on ne peut pas tout dire.

Je n’aurais jamais, ou plutôt pas assez parlé du caractère démocratique de la révolution Maïdan, or j’ouvre précisément le film là dessus, sur les demandes légitimes des insurgés (je ne dis pas non plus qu’ils renversent un président démocratiquement élu mais cette simplification là semble ne gêner personne).

J’aurais « évacué » la guerre du Donbass. Ou du moins, je n’aurais pas fait assez long et trop en milieu de film. En vérité, j’explique dans un long passage (très long pour la narration documentaire) la présence des Russes, la propagande de Poutine, la faiblesse de l’armée ukrainienne, les groupes paramilitaires qui deviennent des bataillons et la tension dans le pays. Je n’ai donc rien « éludé ».

Enfin, mes confrères glissent en conclusion l’accusation de « paresse intellectuelle ». Je leur suggère de ne pas rabaisser le débat au niveau de l’insulte, ça ne grandit personne.

Source : http://www.pltv.fr/fr/paul-moreira-...

(بشنوید) تصادف

"جلال عزیز، کاغذ اخیرت پدرم را درآورد. عزیزم، چرا اینقدر بی تابی 

می کنی؟ مگر من به قول شیرازیها گل "هُـم هُـم" هستم که از 

دوری ام اینطور عمر عزیز و جوانی خودت را تباه می کنی؟ صبر


داشته باش. مگر من چه تحفه ی نطنزی هستم و بودم که تو 

چنین 

از رفتن من نگران شده ای و بی خود خیالت را ناراحت می کنی. 

برای چه چیز من دلت تنگ شده؟ برای شلختگی ام؟ برای 

کدبانوگری هایم! بی خود زندگی را به خودت حرام نکن. چشم به 


هم بزنی یک سال سر آمده است. یادت باشد که من می خواهم 


وقتی آمدم تو را سالم و چاق و چلّه ببینم."
ژنرال عبدالکریم قاسم فرمانده کل نیروهای مسلح ارتش شاهنشاهی عراق یکی از مهمترین چهره های تاریخ معاصر عراق به شمار می رود چرا که در سال 1958 طی یک کودتای خونین نظام پادشاهی را در این کشور ساقط کرد. در تاریخ آمده است که او در این کودتا ملك فيصل و كليه افراد خاندان سلطنتي و نيز  نخست‏ وزير و اعضای کابینه را از دم تیغ گذراند.

نظامی که قاسم سرنگون کرد در واقع نظامی بود که پس از جنگ جهانی دوم و فروپاشی عثمانی تشکیل شده و ابتدا تحت قیومت انگلیس و پس از استقلال، تحت حمایت این کشور بود. قاسم گرچه با کودتا نظام پادشاهی را برچید و اعلام جمهوری کرد اما گرایشش به شوروی و چپ ها باعث شد عمر دولتش چندان به درازا نکشد. در هشتم فوریه سال 1963 همرزم و همراه معتمدش عبدالسلام عارف با کمک حزب بعث علیه او کودتا کرد و او را در دفتر کارش ترور کرد.

گفته می شود قاسم آنقدر چهره قدرتمندی به شمار می رفت که مردم تا وقتی تلوزیون دولتی تصویر جسد خونینش را نشان داد خبر مرگش را باور نکردند. عارف پس از کودتا به عنوان دومین رئیس جمهور این کشور انتخاب شد و با حزب بعث اصلی ترین متحد خود کابینه تشکیل داد؛ با این حال قدرت به او نیز وفا نکرد و سه سال بعد در جریان یک حادثه هوایی او نیز کشته شد و برادش جانشین او شد. مورخان حادثه هوایی را توطئه برنامه ریزی شده حزب بعث برای از میان برداشتن عارف دانسته اند. در آن زمان صدام حسین چهره بانفوذ حزب بعث شبکه مخفی در این حزب تشکیل داده و برای کودتا علیه دولت برنامه ریزی می کرد.  

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 عبدالکریم قاسم در روز کودتا در جلسه با اعضاء دولت. سال 1958

تصاویر/ مرگ کودتاچی

عبدالکریم قاسم رئیس دولت جدید عراق در کنار عبداسلام عارف معاونش. 14 ژوئیه 1958

تصاویر/ مرگ کودتاچی

  عبدالکریم قاسم و عبدالسلام عارف در جلسه دولت پس از کودتا. سال 1958

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 خیابان های بغداد در روز کودتای. 14 ژوئیه 1958

تصاویر/ مرگ کودتاچی

عبدالکریم قاسم در مراسم آبگیری سدی که بر روی رودخانه سلیمانه ساخته شده است.27 نوامبر 1961

تصاویر/ مرگ کودتاچی

نشست عبدالکریم قاسم با دوتن از نمایندگان حاضر در نشست همبستگی آسیایی-افریقایی در بغداد. 12 آگوست 1958

تصاویر/ مرگ کودتاچی

عکس های عبدالکریم قاسم و سایر افسران عراقی کودتاچی در فروشگاهی در بغداد. 11 ژانویه 1959

تصاویر/ مرگ کودتاچی

تصویری از عبدالکریم قاسم در دوران ریاست جمهوری. 11 ژانویه 1962

تصاویر/ مرگ کودتاچی

عکس منتسب به ترور قاسم پس از کودتای عارف (فرد روی زمین در سمت چپ). 8 فوریه 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 عکس منتسب به جسد قاسم که از رسانه های این کشور پخش شد. 8 فوریه 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

  کنفرانس خبری رئیس دولت جدید پس از کودتای 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 کنفرانس خبری پس از ترور قاسم و تشکیل دولت جدید در سال 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 مقامات دولت جدید در کنفرانس خبری پس از ترور قاسم. 10 فوریه 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

  خیابان های بغداد در روز ترور قاسم؛ دو سرباز در کنار تصویر واژگون شده قاسم. 8 فوریه 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 خیابان های بغداد در روز ترور قاسم و تشکیل دولت جدید. 9 فوریه 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 خیابان های بغداد در روز تشکیل دولت جدید. فوریه 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 وزارت جنگ عراق ساعتی پس از اعلام خبر ترور قاسم. 8 فوریه 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 خیابان های بغداد در روز ترور قاسم و تشکیل دولت جدید. 8 فوریه 1963

تصاویر/ مرگ کودتاچی

 خیابان های بغداد در شب کودتا علیه قاسم. 8 فوریه 1963

زمین و انسان (گفتگو بین هگل و شاملو) گفتار هفتم فروغ اسدپور پژوهشگر مارک...

نگذاريم قلبشان از طپش بازايستد