۱۳۹۳ دی ۶, شنبه
نیکولا چائوشسکو و همسرش النا در لحظه تیر باران / بیست و پنجم دسامبر ١٩٨٩
نیکولا چائوشسکو و همسرش النا در لحظه تیر باران / بیست و پنجم دسامبر ١٩٨٩
Un nouveau Venezuela est en train de naître
|
26 décembre 2014
L’acteur de cet accouchement n’est autre que « le peuple président », sujet politique, orphelin de Chavez, mais devenu une sorte de « Chavez collectif ». La « vieille société », le système capitaliste encore dominant, l’Etat bourgeois, ne sont pas prêts à céder leur place démocratiquement, au nouveau né socialisant...
Nous venons de séjourner plusieurs semaines au Venezuela, de sillonner le pays, des « llanos » (plaines) aux Andes, puis à la forêt amazonienne, de Caracas au delta de l’Orénoque, au contact des populations et communautés de base, en toute liberté de déplacement, dans un pays peu équipé pour recevoir le « tourisme international ». Un séjour en deux parties, la première plutôt brute , sans trop de médiations, à l’intérieur d’un pays-continent laboratoire, et la seconde à Caracas, plus protocolaire, afin de participer à la « Rencontre des intellectuels, artistes et mouvements sociaux, pour la défense de l’humanité ».
Durant notre parcours, très politique, nous avons été accueillis par des paysans, des pêcheurs, des enseignants, des « afro-descendants », des « peuples indigènes », des « comuneros » qui s’investissent dans la mise en place des « communes socialistes » (loi organique du 21 décembre 2010) et d’un « Etat communal » afin de consolider un « pouvoir populaire » et une révolution qu’ils veulent « irréversibles ».
Un premier constat s’impose : un nouveau Venezuela est en train de naître, le plus souvent dans l’invention, le tâtonnement, parfois même dans la douleur, aux forceps, dans le cadre d’une lutte des classes implacable. L’acteur de cet accouchement n’est autre que « le peuple président », sujet politique, orphelin de Chavez, mais devenu une sorte de « Chavez collectif ». La « vieille société », le système capitaliste encore dominant, l’Etat bourgeois, ne sont pas prêts à céder leur place démocratiquement, au nouveau né socialisant.
Ils se préparent à « l’affrontement final ». Infiltrés de Colombie, des groupes paramilitaires vont et viennent, dans la plupart des Etats. « Lorsque l’on partage équitablement le gâteau, il y en a qui perdent un peu, et qui ne s’y résignent pas ». Tirso Cereno préside l’association des pêcheurs du village de Querepare. « Avant Chavez, nous étions abandonnés, oubliés ». Cette fierté de « désormais exister », de compter, nous la retrouverons majoritairement partout. Tout comme l’esprit et la présence de Chavez. Présence, plus que souvenir. Les « bases chavistes » parlent du « comandante » au présent, imprégnées de sa présence absente. « Beaucoup déifient Chavez », nous confie un enseignant de l’école expérimentale de « Pueblo nuevo », à Mérida. La déification sert de ressort propulseur, mais reste sur une base essentiellement affective, insuffisante face aux nouveaux défis.
Incontestablement, le chavisme, un corpus doctrinal intégrant le marxisme, le « nationalisme révolutionnaire », la théologie de la libération et la pensée de Simon Bolivar, a survécu à Chavez, décédé le 2 mars 2013. L’opposition et son marionnettiste étatsunien escomptaient qu’une fois levé « l’obstacle Chavez », la révolution serait à cueillir comme un fruit mûr. D’où la tentative insurrectionnelle du printemps dernier (opération « Salida ») contre le président Maduro, mise en échec par le sang-froid du président, sa volonté pacificatrice, et le soutien populaire.
Malgré l’accentuation des contradictions internes du chavisme, le « camarade président-ouvrier » a consolidé son assise et pris une stature étonnante. Moins charismatique que Chavez, celui que l’opposition méprise parce que « prolétaire » (donc incompétent !), gouverne avec une assurance et une force tranquilles, compétentes, en délégant beaucoup à la base, aux autogouvernements locaux que sont les « communes socialistes », en tenant des « séances gouvernementales de rue ». Le « camarade président -ouvrier » « se ha crecido » (« s’est affirmé »), nous dit-on souvent, et a pris une dimension qui n’a rien à envier aux médiocres politiciens occidentaux de marché. Il a annoncé une « offensive socialiste » pour le début de 2015, inspirée du « Plan Patrie, 2013-2019 », sorte de testament de Chavez. Ceux qui, de l’opposition ou à l’intérieur du chaviste PSUV, voudraient pactiser, freiner le cours des changements, en seront pour leurs frais. Maduro a opté pour une stratégie de réorganisation de l’Etat et de la société autour « d’espaces libérés » et de l’« empoderamiento » (transfert de pouvoir) aux acteurs sociaux et aux structures de base du « pouvoir populaire ». Un nouveau modèle politique et économique de développement s’esquisse, mais il reste pour l’essentiel à inventer, en cheminant.
La « guerre économique » que mènent l’opposition et l’oligarchie, prétend « user » la population afin qu’elle se retourne contre le gouvernement. Et tout fait ventre : sabotages, organisation de pénuries de produits de première nécessité (à Valencia, fin novembre, on ne trouvait ni antibiotiques pour enfants ni lait en poudre), stockage clandestin, marché noir, spéculation sur l’écart vertigineux entre le taux de change officiel de la monnaie, le bolivar, et celui « de la rue ».
Depuis deux ans, le pays doit affronter une crise économique qui affecte la vie quotidienne et peut menacer la stabilité politique. Lors de la clôture du congrès des mouvements sociaux du « Grand pôle patriotique », le 8 décembre 2014, le président a annoncé la création de « sept conseils présidentiels de pouvoir populaire », dont un de « la classe ouvrière et des courants syndicaux », et la décision de s’investir principalement sur le « front économique ».
Les cours du pétrole sont au plus bas depuis 2009. Les Etats-Unis et leurs relais au sein de l’OPEP, jouent de l’arme redoutable du pétrole. Ils inondent le marché du brut, provoquent la surabondance de l’offre afin de faire baisser le prix du baril et d’affecter les finances de pays comme le Venezuela et la Russie. Par ailleurs, le Venezuela reste prisonnier d’une politique intérieure, aberrante, des hydrocarbures, qui fait qu’un plein de cinquante litres d’essence nous a coûté 4 centimes d’euros. Le Venezuela a certes les plus grandes réserves pétrolières au monde mais il manque de moyens pour exploiter la riche « franja » (bande) de l’Orénoque. La « rente pétrolière » pousse à la facilité, à l’importation, au « court-termisme ». Mise désormais au service de la lutte contre la pauvreté, de la construction de milliers de logements sociaux (« Gran Mision Vivienda Venezuela »), elle ne parvient pas à générer pour l’instant un système économique diversifié et solide, moins dépendant d’un seul produit et d’un « monde globalisé ». L’inflation galope au-dessus de 70% et le gouvernement a dû augmenter les salaires de plus de 75%.
La guerre économique se double d’une guerre idéologique de tous les instants. Le Venezuela, victime du « blocus financier » du FMI, de la Banque Mondiale, vient de se voir attribuer, par des mercenaires de Washington, le « risque pays » le plus élevé au monde. Ahurissant pour qui s’y est promené de long en large, mais nécessaire pour préparer le terrain à « la reconquête » d’un pays clé pour la géopolitique mondiale.
A Caracas, faire la revue de presse consiste à acheter des quotidiens bien faits, mais rageusement et grossièrement antichavistes, comme « El Nacional », « El Universal », « Tal Cual » (qui intitule son éditorial du 24 novembre : « L’extermination de l’intelligence » -par le chavisme- ), et plus modérément : « Ultimas Noticias ». Le quotidien chaviste (gratuit) « Ciudad Caracas » n’est, lui, distribué qu’en centre ville.
L’opposition s’est redéployée autour des secteurs les plus extrémistes, partisans de « chasser Maduro » à n’importe quel prix. Son leader, martyr préfabriqué, Leopoldo Lopez, est toujours emprisonné à la suite des violences meurtrières (« guarimbas ») du printemps 2014 (43 victimes, la plupart chavistes). Dans tous les pays démocratiques, la subversion, l’appel à la violence, à la sédition, tombent sous le coup de la loi. « Au Venezuela, il n’y a pas de prisonniers politiques, seulement des politiques mafieux et subversifs en prison », opine le jeune militant Jenny Pacheco. L’ex-candidat présidentiel de la MUD (Table de l’opposition, de « l’unité démocratique », allant des sociaux-démocrates aux groupes fascisants), Henrique Capriles, jugé trop mou, se retrouve marginalisé et sans doute hors course.
La révolution doit « se révolutionnner », lance le président Maduro le 15 décembre 2014, lors de la célébration du 15ième anniversaire du processus constituant et de la nouvelle constitution bolivarienne . L’avenue Bolivar de Caracas, bénie des dieux par un soleil complice, a revêtu, sur des kilomètres, le rouge, dégoulinant de sueur, du chavisme. Parmi les dizaines de milliers de manifestants, une majorité d’ouvriers et de jeunes, qui scandent : « C’est ainsi, c’est ainsi que l’on gouverne !! », « Vers le haut, vers le bas, que les gringos aillent se faire foutre !! », « Ils ne reviendront pas !! », « Maduro, cogne dur sur les gringos !! », « Maduro, ami, le peuple est avec toi ». Plus que des slogans : des professions de foi et un engagement à la vie-à la mort.
Pour ce peuple des « ranchitos » (quartiers pauvres), des usines, des ateliers, pour ces jeunes étudiants des « universités bolivariennes », pour ces femmes libérées, ces militants de la « sexo-diversité », acteurs « visibles » d’une l’histoire qui s’écrit fièrement à chaque moment, « la révolution ne peut faire marche arrière », les « Missions sociales » « ne sont pas négociables ».
« Palante ! », « En avant donc ! », même si le président vient d’annoncer « une réduction des dépenses publiques » et des « ajustements nécessaires » à la suite de la chute de plus de 50% des cours du pétrole ; mais pas question de toucher aux budgets sociaux. Le gouvernement va réduire les importations, les investissements superflus, les salaires des hauts fonctionnaires, prélever sur les riches... Les couches moyennes, tiraillées, attendent de voir... Pour les chavistes, il faut gagner significativement les élections législatives de 2015, la 19ième consultation électorale depuis 1998. Si le résultat s’avérait serré, l’opposition pourrait recourir au « référendum révocatoire ».
Les Etats-Unis viennent de franchir un pas supplémentaire dans leur stratégie d’hostilité et d’agressions contre un Venezuela qu’ils veulent ramener sous leur coupe. Début décembre 2014, le congrès américain a voté un projet de loi (signé depuis par Obama), qui applique en fait des sanctions unilatérales à l’ensemble d’un peuple. Washington a décidé de s’ingérer toujours plus dans les affaires d’un pays souverain, en refusant tout visa à une liste de personnalités coupables, selon l’étalon autoproclamé étatsunien, de « violation des droits de l’homme ». La vieille ficelle, qui a beaucoup servi, relève désormais du câble attrape-nigauds. Avec « l’empire », les violeurs ne sont jamais ceux qui sont pointés du doigt. De lourds nuages s’amoncèlent sur le Venezuela, coupable de récuser tranquillement le néolibéralisme, de transformer une utopie égalitaire en réalité naissante.
Simon Bolivar disait : « on ne guérit pas les gangrènes politiques avec des palliatifs »
تنبیه غیرعادلانه یک دانش آموز 12 ساله از سوی معلم در یکی از مدارس ابتدایی پسرانه شهرستان فردیس، این دانش آموز را روانه اتاق عمل کرد.
تنبیه غیرعادلانه یک دانش آموز 12 ساله از سوی معلم در یکی از مدارس ابتدایی پسرانه شهرستان فردیس، این دانش آموز را روانه اتاق عمل کرد.
به گزارش پارسینه به نقل از ایرنا، پدر دانش آموز نیما عبدالله خواه پایه ششم ابتدایی یکی از مدارس شهرستان فردیس از تنبیه بدنی فرزندش توسط معلمش که حدود 10 روز پیش انجام شده بود، گلایه و خواستار رسیدگی مسوولان به این گونه رفتارهای غیر معمول معلمان با دانش آموزان شد.
پدر این دانش آموز دلیل گلایه خود و طرح مشکل پیش آمده برای فرزندش را دریافت خسارت مادی و هزینه های بیمارستاتی عمل جراحی فرزندش ندانست و دلیل آن را خطری دانست که با وجود چنین معلمانی، دانش آموزان را تهدید می کند.
'غلامرضا عبدالله خواه' در تشریح جریان این تنبیه گفت: فرزند من پشت نیمکتش نشسته بود که معلم وی بنام آقای ( ر ) با دست به پشت سر نیما می زند و صورت فرزندم از ناحیه بینی به شدت با لبه نیکمت برخورد کرده و در نتیجه بینی نیما دچار شکستی شدید می شود.
وی افزود: بنا به گفته دکتر معالج نیما، یک عمل جراحی دیگر بایستی در سن 16 سالگی بر روی بینی نیما انجام شود.
بنا به گفته پدر نیما، دلیل این تنبیه فقط صدا کردن دوستش توسط نیما بوده است.
وی اضافه کرد: معلم از این دانش آموز در خصوص نحوه شکستن بینی اش خواسته بود تا علت را برخورد با دیوار اعلام کند.
پدر نیما با ابراز گلایه از مدیر مدرسه در رسیدگی به وضعیت فرزندش ، اظهار داشت: در اثر این تنبیه، صورت و بینی فرزندم به شدت کبود شده بود که مدیر مدرسه از معلم خواست تا به صورت نیما پودر سفید کننده بزند تا کبودی مشخص نشود.
وی با اشاره به برخورد نامناسب مدیر و معلم مدرسه با این موضوع، افزود : با حضور در کلانتری محل اقدام به طرح شکایت و تشکیل پرونده دادم که مدیر مدرسه با آگاهی از این موضوع به من گفت که در صورت پس نگرفتن شکایت، فرزندم را دیگر به مدرسه راه نمی دهد.
پدر این دانش آموز دلیل گلایه خود و طرح مشکل پیش آمده برای فرزندش را دریافت خسارت مادی و هزینه های بیمارستاتی عمل جراحی فرزندش ندانست و دلیل آن را خطری دانست که با وجود چنین معلمانی، دانش آموزان را تهدید می کند.
'غلامرضا عبدالله خواه' در تشریح جریان این تنبیه گفت: فرزند من پشت نیمکتش نشسته بود که معلم وی بنام آقای ( ر ) با دست به پشت سر نیما می زند و صورت فرزندم از ناحیه بینی به شدت با لبه نیکمت برخورد کرده و در نتیجه بینی نیما دچار شکستی شدید می شود.
وی افزود: بنا به گفته دکتر معالج نیما، یک عمل جراحی دیگر بایستی در سن 16 سالگی بر روی بینی نیما انجام شود.
بنا به گفته پدر نیما، دلیل این تنبیه فقط صدا کردن دوستش توسط نیما بوده است.
وی اضافه کرد: معلم از این دانش آموز در خصوص نحوه شکستن بینی اش خواسته بود تا علت را برخورد با دیوار اعلام کند.
پدر نیما با ابراز گلایه از مدیر مدرسه در رسیدگی به وضعیت فرزندش ، اظهار داشت: در اثر این تنبیه، صورت و بینی فرزندم به شدت کبود شده بود که مدیر مدرسه از معلم خواست تا به صورت نیما پودر سفید کننده بزند تا کبودی مشخص نشود.
وی با اشاره به برخورد نامناسب مدیر و معلم مدرسه با این موضوع، افزود : با حضور در کلانتری محل اقدام به طرح شکایت و تشکیل پرونده دادم که مدیر مدرسه با آگاهی از این موضوع به من گفت که در صورت پس نگرفتن شکایت، فرزندم را دیگر به مدرسه راه نمی دهد.
دیدهبان حقوق بشر سوریه اعلام کرد که در حدود ۵۰۰ حمله هوایی جنگندههای ارتش سوریه به مناطق مختلف این کشور، دستکم ۱۵۱ غیر نظامی کشته شدند.
تصویری از حملات هوایی نیروهای ارتش سوریه (عکس آرشیوی)
دبی-العربیه.نت فارسی
دیدهبان حقوق بشر سوریه اعلام کرد که در حدود ۵۰۰ حمله هوایی جنگندههای ارتش سوریه به مناطق مختلف این کشور، دستکم ۱۵۱ غیر نظامی کشته شدند.
بنا بر اعلام شورای فرماندهی انقلاب سوریه، برای سومین روز پیاپی، حملات سنگین هوایی به منطقه جوبر دمشق ادامه دارد.
فعالان محلی میگویند که جنگندههای ارتش سوریه در دو روز گذشته، شهرها و شهرکهای منطقه غوطه شرقی در حومه دمشق را، به شدت بمباران کردند.
همچنین خبرهایی از حملات شدید هوایی به روستاها و شهرکهای حومه حلب به ویژه الملاح و حندرات و همچنین به مناطق استان ادلب منتشر شده است. محوطه فرودگاه نظامی ابو ضهور از جمله مناطقی بود که هدف چندین حمله هوایی قرار گرفت.
به گفته شورای عمومی انقلاب سوریه، شمار زیادی از بشکههای انفجاری به روستاهای حومه حلب به ویژه الحویجه و کفر زیتا پرتاب شد.
شایان ذکر است که دیدهبان حقوق بشر سوریه دسامبر جاری، آمار قربانیان ۶۰ روز از حملات هوایی جنگندهها و هلیکوپترهای ارتش سوریه را به مناطق مختلف منتشر کرده بود. شمار این حملات هوایی به ۲۹۷۳ میرسد که ۱۶۱۱ حمله توسط جنگندههای ارتش به مناطقی از استانهای دیرالزور، حمص، دمشق، حومه دمشق، لاذقیه، قنیطره، حماه، حلب، ادلب، درعا، حسکه و الرقه بوده است.
همچنین هلیکوپترهای ارتش سوریه ۱۳۶۲ بشکه انفجاری به مناطقی در استانهای حمص، حماه، ادلب، درعا، حسکه، حلب، قنیطره، لاذقیه و حومه دمشق پرتاب کردند.
این حملات هوایی ۶۰ روزه، به کشته شدن ۷۳۵ غیر نظامی انجامیده بود که ۱۵۵ تن از آنها، از کودکان زیر ۱۸ سال بودند. از این میان ۱۳۳ نفر دختر بالای ۱۸ سال و ۴۴۷ مرد بودند. علاوه بر آن ۲۸۰۰ نفر زخمی شده و دهها هزار نفر دیگر آواره شدند. اینها علاوه بر آسیبهای مادی بزرگی میشود که به املاک عمومی و خصوصی وارد شد.
بنا بر اعلام شورای فرماندهی انقلاب سوریه، برای سومین روز پیاپی، حملات سنگین هوایی به منطقه جوبر دمشق ادامه دارد.
فعالان محلی میگویند که جنگندههای ارتش سوریه در دو روز گذشته، شهرها و شهرکهای منطقه غوطه شرقی در حومه دمشق را، به شدت بمباران کردند.
همچنین خبرهایی از حملات شدید هوایی به روستاها و شهرکهای حومه حلب به ویژه الملاح و حندرات و همچنین به مناطق استان ادلب منتشر شده است. محوطه فرودگاه نظامی ابو ضهور از جمله مناطقی بود که هدف چندین حمله هوایی قرار گرفت.
به گفته شورای عمومی انقلاب سوریه، شمار زیادی از بشکههای انفجاری به روستاهای حومه حلب به ویژه الحویجه و کفر زیتا پرتاب شد.
شایان ذکر است که دیدهبان حقوق بشر سوریه دسامبر جاری، آمار قربانیان ۶۰ روز از حملات هوایی جنگندهها و هلیکوپترهای ارتش سوریه را به مناطق مختلف منتشر کرده بود. شمار این حملات هوایی به ۲۹۷۳ میرسد که ۱۶۱۱ حمله توسط جنگندههای ارتش به مناطقی از استانهای دیرالزور، حمص، دمشق، حومه دمشق، لاذقیه، قنیطره، حماه، حلب، ادلب، درعا، حسکه و الرقه بوده است.
همچنین هلیکوپترهای ارتش سوریه ۱۳۶۲ بشکه انفجاری به مناطقی در استانهای حمص، حماه، ادلب، درعا، حسکه، حلب، قنیطره، لاذقیه و حومه دمشق پرتاب کردند.
این حملات هوایی ۶۰ روزه، به کشته شدن ۷۳۵ غیر نظامی انجامیده بود که ۱۵۵ تن از آنها، از کودکان زیر ۱۸ سال بودند. از این میان ۱۳۳ نفر دختر بالای ۱۸ سال و ۴۴۷ مرد بودند. علاوه بر آن ۲۸۰۰ نفر زخمی شده و دهها هزار نفر دیگر آواره شدند. اینها علاوه بر آسیبهای مادی بزرگی میشود که به املاک عمومی و خصوصی وارد شد.
علي لاريجاني !!کارم شیرازی: از در و دیوار مفاسد میبارد
علي لاريجاني
خبرگزاری حوزه: مکارمشیرازی با اشاره به اینکه هیچ زمانی مثل امروز اسباب فساد فراهم نبوده است، گفت: امروز از در و دیوار مفاسد میبارد؛ هزاران شبکه ماهوارهای که اکثر برنامههای مفسدهانگیز دارد؛ هنگامی که ما گفتیم برنامههای ماهواره درست نیست، عدهای اعتراض کردند و امروز شاهد هستیم چقدر پروندههای جناحی و ارتباطات نامشروع و بلوغ زودرس درست شده است.
خبرگزاری حوزه: مکارمشیرازی با اشاره به اینکه هیچ زمانی مثل امروز اسباب فساد فراهم نبوده است، گفت: امروز از در و دیوار مفاسد میبارد؛ هزاران شبکه ماهوارهای که اکثر برنامههای مفسدهانگیز دارد؛ هنگامی که ما گفتیم برنامههای ماهواره درست نیست، عدهای اعتراض کردند و امروز شاهد هستیم چقدر پروندههای جناحی و ارتباطات نامشروع و بلوغ زودرس درست شده است.
علي لاريجاني
خبرگزاری هرانا – دو راکب موتورسیکلت عصر امروز – پنجشنبه – پس از اسیدپاشی به سمت یک خودرو در محدوده کلانتری هفت چنار تهران از محل متواری شدند.
خبرگزاری هرانا – دو راکب موتورسیکلت عصر امروز – پنجشنبه – پس از اسیدپاشی به سمت یک خودرو در محدوده کلانتری هفت چنار تهران از محل متواری شدند.
به گزارش هرانا به نقل از ایرنا؛ دراین حادثه که ساعت ۱۸ و ۱۵ دقیقه عصر امروز روی داد، دو راکب موتورسیکلت که صورتهای خود را پوشانده بودند، اقدام به پاشیدن اسید به سمت یک خودرو کردند که دراین حادثه راننده خودرو از ناحیه صورت و گردن دچار جراحت شد.
براساس گزارش این مرکز، راننده خودرو که جوانی ۲۶ ساله است، بلافاصله با حضور نیروهای امدادی و اورژانس به بیمارستان سوانح و سوختگی اعزام و با توجه به سطحی بودن جراحات وارده، بصورت سرپایی مداوا و ترخیص شد.
براساس گزارش مرکز اطلاع رسانی فاتب، موضوع شناسایی و دستگیری دو راکب موتورسیکلت (عوامل این اسیدپاشی) بلافاصله با تشکیل پرونده ویژهای در دستور کار پلیس آگاهی تهران بزرگ قرار گرفته است.
اشتراک در:
پستها (Atom)