۱۳۹۴ اسفند ۴, سهشنبه
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23 février 2016
Muhammad al-Qiq, âgé de 33-ans et le père de deux enfants, a refusé toute nourriture depuis le 25 novembre, pour protester contre sa détention sans inculpation ni jugement par Israël.
Fayha Shalash lance un appel urgent au nom de son mari, qui est gravement affaibli et peut mourir à tout moment après 85 jours de grève de la faim. « Muhammad se bat pour sa liberté », déclare Shalash dans la courte vidéo en langue anglaise : « Il est en grève de la faim parce qu’il veut être libre. »
La vidéo montre également al-Qiq criant de douleur sur son lit d’hôpital.
Al-Qiq est journaliste pour l’agence saoudienne d’informations Al-Majd, et Shalash dit qu’il a été arrêté pour avoir exercé sa profession.
« Nous appelons les gens libres dans le monde qui peuvent nous aider à faire pression sur le gouvernement israélien pour que Muhammad soit libre », dit Shalash.
Droit de choisir
Ce mercredi, Amnesty International a appelé Israël à « permettre d’urgence le transfert [d’al-Qiq] vers un hôpital palestinien de Ramallah. »
Un jour plus tôt, la Haute Cour israélienne a rejeté une requête des avocats de al-Qiq qui exigeaient un tel transfert.
La Haute Cour israélienne avait ostensiblement suspendu la détention administrative d’al-Qiq le 4 février, mais en le maintenant effectivement en détention.
« Selon les avocats et d’autres personnes qui lui ont rendu visite à l’hôpital HaEmek à Afula, en Israël, dans les derniers jours, il reste conscient mais son état de santé est extrêmement précaire et ses organes vitaux peuvent cesser de fonctionner à tout moment », révèle Amnesty. « Il continue à refuser un traitement médical dans la mesure où il reste enfermé à l’hôpital HaEmek. »
Amnesty affirme que les décisions des tribunaux israéliens concernant Muhammed al-Qiq, y compris le dernier refus de la Haute Cour de lui permettre [d’être transféré dans un hôpital palestinien], exprime un spectre plus large de violence.
« Les tribunaux israéliens ont échoué, depuis de nombreuses années, à fournir un recours juridique efficace aux milliers de détenus administratifs palestiniens, emprisonnés sans inculpation ni jugement sur la base de ’preuves’ tenues secrète pour eux et leurs avocats, pour des périodes qui peuvent être renouvelées indéfiniment », déclare Amnesty.
« En tant que détenu non condamné, al-Qiq a droit à un traitement par les médecins de son choix. Compte tenu de son état de santé critique, les autorités israéliennes doivent respecter sa volonté et le transférer sans délai à l’hôpital qu’il a choisi, » ajoute Amnesty.
Un jour plus tôt, la Haute Cour israélienne a rejeté une requête des avocats de al-Qiq qui exigeaient un tel transfert.
La Haute Cour israélienne avait ostensiblement suspendu la détention administrative d’al-Qiq le 4 février, mais en le maintenant effectivement en détention.
« Selon les avocats et d’autres personnes qui lui ont rendu visite à l’hôpital HaEmek à Afula, en Israël, dans les derniers jours, il reste conscient mais son état de santé est extrêmement précaire et ses organes vitaux peuvent cesser de fonctionner à tout moment », révèle Amnesty. « Il continue à refuser un traitement médical dans la mesure où il reste enfermé à l’hôpital HaEmek. »
Amnesty affirme que les décisions des tribunaux israéliens concernant Muhammed al-Qiq, y compris le dernier refus de la Haute Cour de lui permettre [d’être transféré dans un hôpital palestinien], exprime un spectre plus large de violence.
« Les tribunaux israéliens ont échoué, depuis de nombreuses années, à fournir un recours juridique efficace aux milliers de détenus administratifs palestiniens, emprisonnés sans inculpation ni jugement sur la base de ’preuves’ tenues secrète pour eux et leurs avocats, pour des périodes qui peuvent être renouvelées indéfiniment », déclare Amnesty.
« En tant que détenu non condamné, al-Qiq a droit à un traitement par les médecins de son choix. Compte tenu de son état de santé critique, les autorités israéliennes doivent respecter sa volonté et le transférer sans délai à l’hôpital qu’il a choisi, » ajoute Amnesty.
Quatre autres grévistes de la faim
Dans le même temps, l’Organisation des prisonniers palestiniens a annoncé jeudi que quatre autres Palestiniens sont en grève de la faim illimitée contre leur détention administrative.
Dans une déclaration faite aux médias, l’Organisation a donné les noms de trois des grévistes de la faim, dont Samer Issawi, qui a arrêté de se nourrir il y a cinq jours en solidarité avec al-Qiq.
Issawi et sa sœur, l’avocate Shireen Issawi, sont tous deux actuellement en détention administrative. Eux et leur famille ont fait face à des années de harcèlement par les autorités d’occupation israéliennes.
Rabie Jibril de Bethléem a commencé une grève de la faim il y a huit jours contre sa détention administrative et pour exiger des soins médicaux appropriés.
Muhammad al-Mahr de la ville de Jénine en Cisjordanie occupée, est en grève de la faim depuis 46 jours, selon l’Organisation des prisonniers palestiniens.
Plus tôt cette semaine, le Comité de l’Autorité palestinienne pour les affaires des prisonniers a accusé Israël de dissimuler la grève de la faim d’al-Mahr pour le garder hors de la vue du public.
Il y a actuellement 650 Palestiniens en détention administrative israélienne, selon le groupeAddameer de défense des droits des prisonniers.
Source :Electronic Intifada
Dans une déclaration faite aux médias, l’Organisation a donné les noms de trois des grévistes de la faim, dont Samer Issawi, qui a arrêté de se nourrir il y a cinq jours en solidarité avec al-Qiq.
Issawi et sa sœur, l’avocate Shireen Issawi, sont tous deux actuellement en détention administrative. Eux et leur famille ont fait face à des années de harcèlement par les autorités d’occupation israéliennes.
Rabie Jibril de Bethléem a commencé une grève de la faim il y a huit jours contre sa détention administrative et pour exiger des soins médicaux appropriés.
Muhammad al-Mahr de la ville de Jénine en Cisjordanie occupée, est en grève de la faim depuis 46 jours, selon l’Organisation des prisonniers palestiniens.
Plus tôt cette semaine, le Comité de l’Autorité palestinienne pour les affaires des prisonniers a accusé Israël de dissimuler la grève de la faim d’al-Mahr pour le garder hors de la vue du public.
Il y a actuellement 650 Palestiniens en détention administrative israélienne, selon le groupeAddameer de défense des droits des prisonniers.
Source :Electronic Intifada
Traduit de l’anglais par Info-Palestine
A l’appel de la Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche-Orient (CAPJPO), un rassemblement de solidarité avec Muhammed Al Qiq aura lieu le samedi 27 février, Place de la République à Paris
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23 février 2016
En réponse à l'expansion de l'état islamique (EI) en Irak, dès août 2014, les Etats-Unis ont amorcé des raids aériens sur une zone de la province de Ninive, au nord du pays. Ils se sont étendus par la suite à d'autres territoires, avec la participation de la coalition internationale. Rafat Alzrari, journaliste irakien, nous fait part de la situation désastreuse : civils morts, risque de famine, destruction des infrastructures...
Plus de 6700 raids auraient été menés par la coalition, faisant des centaines de victimes civiles. La responsabilité des pays est très difficile à engager car, à l’exception du Canada, les autres ne fournissent que très peu voire pas du tout d’informations concernant leurs frappes. Jusqu’à présent, la coalition n’a admis la mort que de 4 victimes civiles. Rappelons que le droit internationalinterdit les attaques sans discrimination des personnes ou des objets civils, même si la zone contient des objectifs militaires, tout comme les attaques pouvant induire incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile. Nous avons contacté Rafat Alzrari, journaliste Irakien et directeur du média NRN news, un réseau de journalistes indépendants de la province de Ninive, pour faire le point sur la situation.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, parlez-nous de NRN news.
Fin 2013, avec des collègues journalistes, nous avons mis en place ce réseau pour diffuser les nouvelles de façon neutre, loin des lignes éditoriales imposées par les chaines télé et les journaux dans lesquels nous travaillions (très souvent, l’information était traitée en fonction de l’orientation politique de ces médias). Par manque de moyens, nous avons créé deux plateformes de diffusion (facebook et twitter) en attendant la mise en place d’un site internet. Après l’accélération des événements suite à la prise du Mossoul par l’EI, notre travail s’est concentré sur : la documentation des crimes commis par l’organisation contre les citoyens, le recensement des victimes des raids aériens de la coalition internationale, en plus de bulletins d’informations.
Mossoul est la ville la plus bombardée par la coalition internationale. Un mot sur la situation dans cette ville ?
Je tiens à tirer la sonnette d’alarme sur la faim et l’extrême pauvreté subies par la population civile de Mossoul. Selon nos sources, la ville vivra prochainement une famine (plus tragique que celle de Madaya en Syrie car entre 1,5-2 millions de personnes sont concernées), et ce pour diverses raisons : (1) Le gouvernement Irakien a arrêté de verser les salaires depuis plus de six mois (2) La ville est assiégée de tous les côtés et la route commerciale alternative a été intensivement bombardée, rendant l’approvisionnement en nourriture quasi impossible et conduisant à la flambée des prix (3) l’EI empêche les habitants de quitter la ville et les utilise comme boucliers humains, mais aussi à cause de ses instructions et ses lois extrémistes qui interdisent plusieurs professions, faisant exploser le taux de chômage.
Quelles sont les données en votre possession sur les victimes civiles des frappes aériennes menées par la coalition internationale contre l’EI ?
Selon nos rapports (établis, entre autres, par nos propres correspondants au Mossoul), le nombre de morts civils des frappes aériennes de la coalition s’élève à 370 victimes (47 civils en 2014, 294 civils en 2015 et 29 civils en 2016) et plus de 400 blessés. Ces chiffres concernent la province de Ninive seulement.
De nombreux médias arabophones (Al Ahram, Al Quds, RT arabic...), ont relayé une information relative à la mort de 28 enfants le 25 Novembre 2015 suite au bombardement de leur école au Mossoul par l’aviation française. La source de l’information provient d’un tweet de la chaine d’information allemande Deustche Welle sur le fil en arabe, qui l’attribue à un militaire Irakien du nom de Al Sabaaoui. Nous avons reçu un témoignage* niant ce nombre de morts. Quel sont les informations dont vous disposez ?
Cette information a été diffusée le jour même du supposé bombardement alors que l’identité des avions ne peut être reconnue (étant impossible de le voir à l’œil nu), à part si c’est officiellement déclaré. Des demandes doivent êtres adressées aux commandants de la coalition internationale. Nous ne disposons d’aucun rapport sur un bombardement en cette date. Les attaques mentionnées dans le témoignage sont survenu plus tard, le 21 Décembre 2015. La coalition internationale a bombardé une maison se situant dans le quartier du 17 Juillet au Mossoul, près de la mosquée Barakat Al-Rahman et du marché s’étendant sur les deux côtés de la rue. Elle était utilisée par les membres de l’organisation de l’EI. Selon notre correspondant, 15 éléments de l’organisation et 20 civiles, dont des femmes et des enfants, ont été tués, en plus de 30 civils blessés. Les bombardements ont été perpétrés à une heure de pointe.
Quelle sont les démarches légales entreprises par les familles des victimes ?
Selon des informations fournies par des organisations humanitaires internationales ainsi que des fonctionnaires du gouvernement irakien, il n’existe aucune clause prévoyant l’indemnisation des victimes civiles des bombardements de la coalition dans l’accord de sécurité conclu entre la coalition internationale et le gouvernement Irakien. Les familles des victimes réclament des indemnisations au gouvernement Irakien. Si leurs démarchent n’aboutissent pas, ils nous ont informés qu’ils prévoient d’engager des poursuites contre les pays de la coalition concernés.
Comment les habitants voient-ils l’avenir ? Pensent-ils que les frappes (occidentales et russes) viendront à bout de l’EI ? Ont-ils espoir dans les négociations sur la Syrie ? Un an et demi après la prise de la ville par l’EI, l’avenir est flou pour la population de Mossoul. Les gens ne croient pas que les frappes de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis ou de la Russie viendront à bout de l’EI. Cependant, les faits sont têtus : les gens constatent que les frappes de la coalition induisent plus de dommages dans les infrastructures et de pertes civiles qu’elles n’atteignent les éléments de l’organisation. La seule solution, à leurs yeux, serait une intervention terrestre qui mettrait fin à l’EI et à la mort lente qu’ils vivent, à la merci des terroristes et des missiles largués par les avions de la coalition. Quant aux négociations sur la Syrie, en dépit de leur importance et de leur étroite relation avec la situation en Irak et dans la région, elles ne suscitent pas un intérêt particulier pour la population, autant dire qu’ils n’ont aucun espoir dans ces négociations. Les gens sont conscients qu’ils payent le lourd tribut des jeux d’intérêts au Moyen-Orient impliquant les puissances internationales (Russie, Etats-Unis et Cie.) et régionales (Iran, Arabie Saoudite, Turquie et Qatar).
Comment les habitants voient-ils l’avenir ? Pensent-ils que les frappes (occidentales et russes) viendront à bout de l’EI ? Ont-ils espoir dans les négociations sur la Syrie ? Un an et demi après la prise de la ville par l’EI, l’avenir est flou pour la population de Mossoul. Les gens ne croient pas que les frappes de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis ou de la Russie viendront à bout de l’EI. Cependant, les faits sont têtus : les gens constatent que les frappes de la coalition induisent plus de dommages dans les infrastructures et de pertes civiles qu’elles n’atteignent les éléments de l’organisation. La seule solution, à leurs yeux, serait une intervention terrestre qui mettrait fin à l’EI et à la mort lente qu’ils vivent, à la merci des terroristes et des missiles largués par les avions de la coalition. Quant aux négociations sur la Syrie, en dépit de leur importance et de leur étroite relation avec la situation en Irak et dans la région, elles ne suscitent pas un intérêt particulier pour la population, autant dire qu’ils n’ont aucun espoir dans ces négociations. Les gens sont conscients qu’ils payent le lourd tribut des jeux d’intérêts au Moyen-Orient impliquant les puissances internationales (Russie, Etats-Unis et Cie.) et régionales (Iran, Arabie Saoudite, Turquie et Qatar).
Le gouvernement irakien est-il en mesure d’apporter une solution au conflit confessionnel ?
Le gouvernement irakien est dans l’impasse : une situation financière difficile, des affaires de corruption qui l’éclaboussent de toutes parts, la guerre contre Daesh et les questions régionales, et pour compliquer le tout, il procède de nouveau à la restructuration des ministères. Difficile d’imaginer que la question confessionnelle soit une priorité, et quand bien même elle le serait, toutes les expériences précédentes ont prouvé l’échec des gouvernements irakiens successifs à résoudre le conflit sectaire et à avoir un vrai projet de réconciliation nationale. Le gouvernement actuel n’a pas les outils nécessaires pour atteindre cet objectif.
Quelle serait donc la solution selon vous ?
En ce qui concerne le gouvernement irakien et la situation en général, la solution sera complexe, difficile et longue, mais je vais essayer de résumer les points les plus importants à mon sens :
1. Changer le système judiciaire irakien et le restructurer pour que le gouvernement puisse lutter contre la corruption.
2. Nominer (Nommer) de nouveaux ministres, non pas sur le principe des quotas comme c’est le cas actuellement mais sur le principe de la technocratie et apporter des réformes structurelles dans tous les appareils de l’Etat.
3. Recourir à des experts en économie irakiens et étrangers afin de résoudre la crise et de créer un plan d’action pour la mise en place d’un projet de développement stratégique afin de sortir de la dépendance au pétrole.
4. Assurer la sécurité du pays et lutter contre le terrorisme en interdisant la possession d’armes et en éradiquant toutes les formes de milices armées et se basant sur les services de renseignement, plutôt que sur la politique de la terre brûlée.
5. Refonder des institutions régies par les principes de transparence et d’intégrité pour venir à bout de la corruption politique et financière.
6. Permettre la formation de régions autonomes afin de satisfaire les différentes composantes de la société irakienne, dans un cadre d’état central.
7. trouver un terrain commun pour le dialogue entre les différents acteurs de la vie politique et faire des concessions pour parvenir à une solution en un temps record déterminé à l’avance.
* Selon le témoignage d’une famille Irakienne locale : " Il y effectivement eu un bombardement de la zone dite du 17 Tamouz (Juillet) et une école a bien été touchée ainsi qu’un complexe médical, des marchés et des logements de civils. Il n’y a pas eu ce nombre de morts parmi les enfants, mais il y a toujours des innocents parmi les victimes des bombardements. Plus exactement, la cible était un siège de Daesh où se tenait une réunion. Plus généralement, les bombardements ciblent actuellement les ponts, les maisons abritant des membres de Daech, les lieux de stockage d’arme, voire quelques fois, les voitures les transportant, surtout lorsqu’il s’agit de leurs chefs comme ce qui s’est passé dernièrement dans une rue du quartier El Mathna à Mossoul. Une voiture appartenant à Daech a été bombardée et des voitures civiles autour ont brulé faisant vingtaine de victimes civiles vs. une seule voiture de Daech avec tout au plus 5 personnes à bord. Les civils sont toujours beaucoup plus touchés".
Source : Investig’Action
1. Changer le système judiciaire irakien et le restructurer pour que le gouvernement puisse lutter contre la corruption.
2. Nominer (Nommer) de nouveaux ministres, non pas sur le principe des quotas comme c’est le cas actuellement mais sur le principe de la technocratie et apporter des réformes structurelles dans tous les appareils de l’Etat.
3. Recourir à des experts en économie irakiens et étrangers afin de résoudre la crise et de créer un plan d’action pour la mise en place d’un projet de développement stratégique afin de sortir de la dépendance au pétrole.
4. Assurer la sécurité du pays et lutter contre le terrorisme en interdisant la possession d’armes et en éradiquant toutes les formes de milices armées et se basant sur les services de renseignement, plutôt que sur la politique de la terre brûlée.
5. Refonder des institutions régies par les principes de transparence et d’intégrité pour venir à bout de la corruption politique et financière.
6. Permettre la formation de régions autonomes afin de satisfaire les différentes composantes de la société irakienne, dans un cadre d’état central.
7. trouver un terrain commun pour le dialogue entre les différents acteurs de la vie politique et faire des concessions pour parvenir à une solution en un temps record déterminé à l’avance.
* Selon le témoignage d’une famille Irakienne locale : " Il y effectivement eu un bombardement de la zone dite du 17 Tamouz (Juillet) et une école a bien été touchée ainsi qu’un complexe médical, des marchés et des logements de civils. Il n’y a pas eu ce nombre de morts parmi les enfants, mais il y a toujours des innocents parmi les victimes des bombardements. Plus exactement, la cible était un siège de Daesh où se tenait une réunion. Plus généralement, les bombardements ciblent actuellement les ponts, les maisons abritant des membres de Daech, les lieux de stockage d’arme, voire quelques fois, les voitures les transportant, surtout lorsqu’il s’agit de leurs chefs comme ce qui s’est passé dernièrement dans une rue du quartier El Mathna à Mossoul. Une voiture appartenant à Daech a été bombardée et des voitures civiles autour ont brulé faisant vingtaine de victimes civiles vs. une seule voiture de Daech avec tout au plus 5 personnes à bord. Les civils sont toujours beaucoup plus touchés".
Source : Investig’Action
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