۱۳۹۴ مهر ۷, سه‌شنبه

|
28 septembre 2015
Article en PDF : Enregistrer au format PDF

L’institut Youssef Al Sedeeq pour la protection des prisonniers (YAIPP) est une organisation non-gouvernementale qui compte six employés. Créée en 2005, cette association soutient les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Son action cible particulièrement les Palestiniens des territoires de 1948 (les Palestiniens ayant la nationalité israélienne).



Fondé par un ancien prisonnier, l’institut Youssef est né pour combler le vide associatif qui existait concernant le soutien aux prisonniers des territoires de 1948.

Ce type d’organisation existe depuis longtemps en Cisjordanie mais elles n’ont pas le droit d’exercer leur activité dans cette partie de la Palestine. Ses missions se centrent sur l’amélioration des conditions de détention, l’aide aux familles de détenus, ainsi que la sensibilisation de l’opinion publique nationale et internationale sur le sort des prisonniers palestiniens.

Izzedine Jabareen, avocat de l’institut Youssef depuis 2008, travaille à l’amélioration des conditions de détention.

« Nous concentrons notre action sur les Palestiniens qui ont la nationalité israélienne, mais nous intervenons aussi dans d’autres cas, par exemple pour les prisonniers de Cisjordanie et de la bande de Gaza qui sont malades ou dont les familles sont interdites de visites. Nous aidons aussi toutes les femmes sans exception », explique l’avocat.
Chaque semaine, Izzedine Jabareen effectue une à deux visites dans les différentes prisons israéliennes, cela lui permet de faire le point sur la situation des détenus et de connaître les différentes difficultés qu’ils rencontrent.

Si un prisonnier est malade, s’il a besoin de médicaments, maître Jabareen fait le lien entre lui et un médecin extérieur au centre pénitencier. « Le problème, c’est souvent le temps. Je me bats pour que la prise en charge médicale soit rapide. Il y avait notamment le cas de Yousef Masri, un homme de Gaza, qui souffrait énormément de la gorge. Résultat, cela a pris trois ans entre le signalement du problème et le diagnostic d’un cancer », se souvient maître Jabareen.

Il y a également le problème de la prise en charge des frais médicaux. L’association travaille à ce que les administrations pénitentiaires les payent. Quant aux prisonniers en isolement, ils n’ont pas toujours accès aux journaux, aux livres et à la télévision. Alors, leur avocat intervient pour y remédier. Certains prisonniers n’ont pas le droit d’étudier. « C’est pourtant un droit fondamental, je travaille à ce qu’il soit respecté », poursuit Izzedine.

En théorie, la loi israélienne prévoit un équivalent de la réduction de peine, c’est ce que l’on appelle la « règle du tiers ». Par exemple, un prisonnier qui a écopé d’une peine de 9 ans peut demander sa libération après six ans d’incarcération. Mais, dans 90% des cas, ce droit est refusé. L’institut Youssef tente de le faire valoir.

L’ONG engage également les démarches juridiques nécessaires pour réduire l’éloignement entre les détenus et leurs familles. S’il existe une distance trop importante entre le domicile et la prison Izzedine Jabareen demande le transfert du prisonnier dans un établissement pénitentiaire plus proche.

Il travaille également à l’élargissement des visites. La plupart du temps, seuls les membres de la famille au premier degré sont autorisés à venir voir la personne incarcérée (père, mère, fille, fils). L’institut Youssef intervient pour permettre aussi aux oncles/tantes, aux petits fils/petites filles de pouvoir rendre visite aux détenus.

Concernant les prisonniers qui ont écopé de très longue peine ou ceux qui sont âgés, l’association essaye de rendre possibles les visites dites « ouvertes », ou le contact physique avec les membres de la famille est « permis ». Elle vient également en aide aux personnes qui ont des difficultés à accéder à l’éducation ou au travail à cause de la détention d’un membre de leur famille.

L’institut veille également à la bonne alimentation des détenus.

Izzedine Jabareen annonce aux administrations pénitentiaires israéliennes chacune de ses visites vingt-quatre heures avant. Comme tout visiteur, il est fouillé avant son entrée.

« Il m’est arrivé deux fois d’être interdit d’entrer en prison. Une fois durant une grève de la faim des détenus et une autre fois alors qu’un prisonnier était hospitalisé dans le centre pénitentiaire. Et en cas de tension à l’intérieur durant une de mes visites, je suis obligé de sortir », explique-t-il.

Mahmoud Al weesi, responsable de la communication de l’institut Youssef Al Sedeek



« Nous communiquons sur les réseaux sociaux et à travers notre site. Nous avons également réalisé deux documentaires au sujet des prisonniers. L’un d’entre eux a été primé dans un festival en Algérie  », explique Mahmoud Al weesi, ancien prisonnier qui travaille depuis bientôt deux ans au sein de l’organisation. Le jeune homme coordonne également les liens avec les autres organisations des Droits de l’homme au niveau international et national.

On peut notamment citer UFree, réseau européen des droits de l’Homme, créée pour défendre les droits des prisonniers politiques et détenus palestiniens. et le centre Ahrar pour les droits de l’Homme et l’étude sur les prisonniers palestiniens.

Mahmoud Al Weiss a été libéré en 2011, il a passé 4 ans dans les geôles israéliennes. Pour lui, il n’y a pas de différence entre les détenus : « les prisonniers de Gaza, ceux des territoires de 1948 et ceux de Cisjordanie sont un seul et même peuple, ils vivent la même souffrance en prison, ont la même façon de lutter, ils sont tous frères ».

Manar Jabareen et Moushira Abu Ismaël, assistantes sociales auprès des familles de détenu(e)s



En lien quotidiennement avec les familles de détenus, les deux femmes leur rendent visite une à deux fois par mois. « Cela nous permet de faire le point, de voir si nous pouvons leur venir en aide. Si par exemple un des membres de la famille a des difficultés pour accéder à l’université ou au monde du travail dû à la détention d’un proche, nous intervenons. Si l’accès aux universités publiques israéliennes est refusé, nous pouvons aider à l’inscription dans une université privée. »

« Pendant le ramadan, nous organisons des repas entre les familles de prisonniers à l’heure de la rupture du jeûne », explique Manar Jabereen, ancienne détenue.

L’institut Youssef Al Sedeeq coordonne également le transport gratuit des familles de prisonniers lors des visites dans les prisons. Et propose un soutien psychologique pour les familles qui en ont besoin.

« Nous envoyons aussi des cartes d’anniversaire aux prisonniers, nous achetons les livres qu’ils demandent, nous nous occupons de la poursuite de ses études durant son incarcération, nous nous assurons qu’ils puissent avoir accès aux médias.

Ils nous arrivent aussi d’appuyer les grèves de la faim des prisonniers, si par exemple les familles souhaitent organiser des rassemblements devant les prisons.

Puis enfin, quand un prisonnier est libéré, nous le ramenons jusqu’à chez lui »
, poursuit Moushira Abu Ismaël.

Propos recueillis par Elsa Grigaut

Liens d’intérêt : http://www.alsedeek.net. Page Facebook https://www.facebook.com/مؤسسة....

Source :

Investig’Action


>> Retrouvez sur notre shop !

Israël, parlons-en!  Israël, parlons-en!

9-israel-parlons-en.html

پرسشی و پاسخی؛ «آیا حقیقت نصفه نیمه، حقیقت است؟»
منیژه حبشی

بدنبال انتشار یادمان های من، مترجم گرامی آقای حسن مرتضوی در فیسبوک خود نظرشان را تحت عنوان آیا" حقیقت نصفه نیمه، حقیقت است؟" بیان کردند که سوال مشخصی را مطرح میکند. آقای مرتضوی میگوید که در یادمانهای من وضعیت دردناک تشکیلاتی بغایت غیر دموکراتیک و رهبری آن بیان میشود ولی نقش اعضاء آن در ایجاد چنین روابط یکسویه ای روشن نمیشود.
چون این سوال در ذهن افراد دیگری هم میتواند باشد، ضمن شرکت در حد امکان کاری خود، در بحثی که درگرفته بود، تصمیم گرفتم که نظرم را در این باره در نوشته ای کوتاه بیان کنم.
ابتدا سوال مطروحه در فیسبوک ایشان را بخوانیم :

آيا حقيقت نصفه نيمه ، حقيقت است؟
منيژه‌ي حبشي يكي از اعضاي مجاهدين بود كه اخيراً شروع به انتشار دلنوشته‌هاي خود در اينترنت كرده است. تاكنون هشت مقاله از او انتشار يافته است. مقالات را مي‌توانيد در سايت زير بخوانيد.
آنچه در مقالات او ترسيم مي‌شود، ساختار بشدت ضددمكراتيك، رهبرسالار، ديكتاتورگونه و فرصت‌طلبانه‌ي مجاهدين است. ما با جرياني مواجه مي‌شويم كه با انگيزه‌ي مبارزه با حكومت اسلامي، خود تشكيلاتي بشدت بسته، متمركز، فرصت‌طلب، تابع آموزه‌ي توجيه وسيله براساس هدف، ايجاد مي‌كند با پيرواني يكسره گوش به فرمان رهبر خود كه ساده‌ترين روابط دمكراتيك را قرباني آرمان مبارزه با نظام حاكم مي‌كنند. سوالي كه براي من مطرح است و آن را از كمبودهاي نوشته‌ي منيژه حبشي مي‌دانم مسئله‌ي مسئوليت فردي اعضا و هواداران مجاهدين خلق است.
بي‌گمان ساختار تشكيلاتي مجاهدين نقش تعيين‌كننده‌اي در اين ميان دارد، اما من نمي‌توانم نقش افراد را در شكل‌گيري و تكوين ساختار ناديده بگيرم. نمي‌توانم نقش انسانها، تك تك انسانها را در شكل‌گيري ديكتاتورها ناديده بگيرم. در اين دل‌نوشته‌ها به نحو دردناكي شاهديم كه انسانها مغز خود را، انديشه‌ي خود را، آزادي‌خواهي خود را يكسره فراموش كرده بودند. آنان پس براي چي مبارزه مي‌كردند؟ آيا نقض غرض نيست كه درست مدافع چيزي باشي و براي آن سينه بزني كه مخالفت با آن انگيزه كشانده شدنت به مبارزه است؟ بي‌ترديد ساختار سازماني مجاهدين جايي براي مخالفت نمي‌گذاشت، اما به نظرم اين موضوع نمي‌تواند وضعيت يادشده را كاملا توضيح دهد. در واقع مسئوليت فردي و آزادي‌طلبي انسانها در اين ميان به كل گم شده است. اين چه ايدئولوژي بود كه ادمها را وادار مي‌كرد تا به ساختاري تن بدهند كه جز سرسپردگي چيزي ازشان نمي‌خواست. من كاركرد ايدئولوژي را مي‌فهمم. عمري است كه با آن دست به گريبانم. من آرمان‌گرايي را مي‌شناسم و تقريبا بخش بزرگي از زندگيم را صرف آن كرده ام. اما سرسپردگي در لواي آرمان‌گرايي را نمي‌توانم درك كنم. به نظر من اعضا و هواداران سازمان به اندازه خود ساختار سازمان در ايجاد چنين وضعيت مخوفي نقش داشتند و نقش دارند.
https://www.facebook.com/hassan.mortazavi/posts/10206793483869253?comment_id=10206794342610721&notif_t=like

در پاسخ به این پرسش نکاتی را توضیح میدهم و  قضاوت را به شما واگذار میکنم.

این سوال ضمن اینکه ظاهری منطقی دارد، اما از نظر من بسیار انتزاعی است. من در نوشته های خود همواره تلاش کرده ام عکسواره بنویسم و درک خواننده را آزاد از تحلیلهای بسته بندی شده گذاشته و تحلیل خود را تحمیل نکنم. این کار را هم در حد توان خود انجام داده و خواهم داد.
 در بیان عکسواره، خواننده خود، مسئولیت هر طرف را براحتی می تواند برآورد کند. هرچند خواه نا خواه حتی در این شیوه هم، نگاه سی سال بعد من به گذشته، اکثرا با طنز تلخ آگاهی های بعدی من همراه شده و شاید این امر سبب برداشت های انتزاعی شده باشد.
بهر حال بنظر میرسد برای کسانی که شرایط امثال ما را در آن دوران نمیشناسند درک درست از وقایع، اصلا ساده نیست.

در ابتدا باید یادآوری کنم که مبارزه، قدم گذاشتن در راهی است که انتهای آن را نمیشود دید وگرنه جاده ای روشن بود و طی مسیر آن نیازمند ریسکی نبود. پس ورود به یک مبارزه، هرنوعی از مبارزه، با پذیرش این نکته همراهست که نمیدانی چه در انتظار توست.
من برای اینکه از ناحیه دیگران سخن نگفته باشم به باز کردن مورد خودم میپردازم تا بگویم چرا این پرسش را انتزاعی میدانم.

رهبری سازمان مجاهدین توان تشکیلاتی بسیار بالایی داشته و دارد و این نکته در جمعبندی من از عملکرد سازمان، بخصوص چند سال بعد از ترک آن و رهایی نسبی از نفوذ فکری اش،  تنها نقطه قوت درخشانی بوده که توانسته سازمان را  در طی این سالها نگهدارد.

اعضاء سازمان مجاهدین در خروج از زندان تعدادی بسیار اندک بودند. اما سازمان به پشتوانه نام نیکش در مبارزه با دیکتاتوری شاه، در پتانسیل خاص ایجاد شده در بعد از انقلاب، بطرز فوق‌العاده وسیعی گسترش یافت.  تا خرداد سال 60 هم به نسبت بسیاری دیگر از گروه های سیاسی، عملکرد حساب شده تری در برابر غول ارتجاع رها شده از شیشه داشت.

در اواخر خرداد ماه سال 60،  درواکنش به فشارهای سرکوبگرانه رژیم، و با نگرش به دامنه وسیع هوادارانش دچار اشتباه محاسبه شده و چپ روانه، اعلام مبارزه مسلحانه کرد.
هرچند مسعود رجوی هرگز در برابر عموم، نه در درون سازمان برای بدنه سازمان و نه بیرون از آن به اشتباه خود اعتراف نکرد اما چه صحنه عمل و آنچه گذشت و چه مطالب درز کرده از محاکمات درونی پرویز یعقوبی و علی زرکش گویاست که  چپ روانه بودن آن حرکت بد فرجام، حتی برای خود وی روشن شده بوده است.

بعد از اعلام مبارزه مسلحانه، کسانیکه مانند ما هوادار بودند، اکثر شان عملا در هجوم رژیم وحشی و آماده خونریزی، نه امکان مخفی شدن داشتند و نه توان مبارزه ای هدفمند و سازمان یافته.  همه هم شناخته شده بودند و بشدت سرکوب شدند.
اما سازمان بخشی نه چندان عظیم از نیروهای هوادار خود و منجمله ما را ( نمیتوانم بیقین بگویم چرا؟ ولی شاید بدلیل اینکه با دو بچه، عادیسازی بالایی برای نفراتشان داشتیم یا برحسب یک اتفاق یا انتخاب ساده و شاید هم به ابتکار شخصی دوستمان نادر رفیعی نژاد که از احتمال حمله به خانه و دفتر وکالتمان ما را خبر کرد )، بنوعی حمایت کرد و از خطر نیروهای درنده رژیم در امان ماندیم. طی یک سال زندگی مخفی در ایران هم به هر حال علیرغم اشتباهات بسیارش تا حد زیادی چتر حمایتی سازمان در زنده ماندن ما موثر بود.

وقتی کسی وارد یک تشکیلات میشود و آنهم در شرایط امنیتی مطلق، حتما جز همراهی نباید و نمیتواند بکند.
این مرحله برای ما یکسال بطول انجامید. تا بعد از حملات رژیم در تابستان 61، که ضربه‌های بسیار به سازمان وارد آمد و نام من هم بعنوان منافق معدوم اعلام شد، از ایران به شرایطی که در یادمان ها شرح دادم خارج شده و به ترکیه برده شدیم .

تا خروج ما از ترکیه، هنوز نزدیک دو سال بیشتر از شروع مبارزه مسلحانه سازمان نگذشته. آنچه جلوی چشم همه ما ست ، گزارشهای مستمر اعدام و شکنجه است و زندان.
هنوز من حتی توان جمعبندی آنچه دیده ام را هم نمیتوانم بکنم چه رسد به جمعبندی عملکرد سازمان در مبارزه با خمینی جنایت پیشه.
شرایط غریبی است. 
ما را به یوگسلاوی و آلمان شرقی و بعد غربی، به شکل غیرقانونی که در یادمان ها شرح دادم فرستادند .
میتوانستیم از همانجا از سازمان جدا شویم.
چرا نشدیم ؟ 
آنزمان دو سال و اندی از یورش رژیم میگذرد، سازمان هنوز بدلیل مبارزاتش بسیار قابل تکیه مینماید. ما برای مبارزه از ایران خارج شده ایم و نه آزاد شدن خودمان از خطر و خفقان. چگونه بدنبال زندگی عادی برویم؟
بزبانی دیگر ما مهاجر نبودیم بلکه تبعیدی بودیم و در عین حال، محصور در حصاری دیگر، هرچند نامرئی.
دو فرزندمان از زمان خروج ما، در ایران مانده و جدا از ما هستند، خون برادرم بهزاد در راه همین مبارزه برزمین ریخته و هنوز یکسال هم از آن نمیگذرد!
خمینی همچنان جنایت میکند.
دور و برم را انسانهایی صدیق و شیفته که در راه آزادی مردم همه چیزشان را فدا کرده و قدم در این راه گذاشته اند گرفته اند.
کدامین تشکل و سازمان دیگری در صحنه است؟
هیچ، هیچ وهیچ.
رها کنم؟ نمیشود. باید ادامه داد.
تازه، کفه انتقادهایم به سازمان، آنهم در سطح ناآگاهی من از سیستم مبارزه در کادر یک سازمان سیاسی- نظامی، که همیشه موجب تردید من در بجا بودن انتقادم می‌شد، هنوز در حد تعیین کننده ای سنگین نشده بود. سینما نرفته بودم که اگر از فیلم خوشم نیامد در میانه نمایش آن از سالن خارج شوم.

زمان به پیش می رود. در شرایط غربتی غریب، و بدون هیچ شناخت و امکانی از کشوری که در آن زندگی می‌کنی.
وطبعا هنوز امیدوار سقوط رژیمی.
 چاره هرآنچه برخلاف میل و فکرت میبینی، سقوط آن دیو بیرون آمده از شیشه و جامعه ای آزاد است. بسیاری از عدم تطابق ها را هم به مشکلات مبارزه و کمبودهای قابل درک اداره تشکیلاتی به آن گستردگی میدانی. این باور بخشا نادرست هم نیست.
راه حلی نیست. انتخابی هم نیست.
وقتی پشتت به دیوار است. پس باید جلو رفت.
به انقلاب ایدیولوژیک میرسی. فضا غرق غبار و ابهام است. چرا چنین کرده اند؟
چطور می شود فکر کرد که در روابطی که شاهد بودی، داستان، داستان سکس و مسایلی از این دست باشد؟

میگویند که نیست، هرچند کاملا غیر قابل فهم است.
ولی دلیل چنین ریسک عظیمی آخر چه می تواند باشد؟
میگویند مسعود به خاطر نیاز مبارزه، بروی حیثیت تمام سابقه سیاسی - مبارزاتیش قمار کرده. آخر چرا؟
همه بهم ریخته ایم.
صحنه را میگردانند.
میپرسند تو چه کرده ای؟ به خود نگاه میکنم. زمانی که رجوی و رهبران سازمان مشغول مبارزه با شاه بوده اند، من نه شهامت و نه آگاهی لازم را برای ورود به آن مبارزه داشته ام. مخالف دیکتاتور و دیکتاتوری بودم ولی هیچ عملی نداشتم. اما او از همان شروع جوانیش در مبارزه بوده. من درسم را خوانده و وکیل شده  و ازدواج کرده و زندگی کرده ام!
چگونه ممکن است من بهتر از او باشم و از مبارزه بیش از او بدانم ؟

هرچند این عملش را بغایت چندش آور و غیر قابل فهم میبینم!

سازمان روایت های منتقدین را در بولتن خبریش میآورد. میبینی که چه تحلیل های کثیف و نازلی از این ازدواج میدهند. فضای داخل سازمان را و صداقت بچه های دور و برت را نگاه می کنی. به خود میگویی هر چند این عمل را نمیتوانی هضم کنی اما تحلیل های بیرونی، در سازمانی که من میبینم مطمئناً غلط است.
به خود میگویم اگر آب سرچشمه اینقدر گل آلود بود که ما در این پایین باید لجن میدیدیم!

اینکه این مرحله  برای من هوادار چطور گذشت را در یادمانها شرح داده ام.

از اخبار و وقایع نمیتوانی با خبر شوی. نه فرانسه میدانی و نه امکان ارتباطی هست. درشرایطی محاط شده‌ای که فقط به سمت جلو راهی میتوانی داشت.
میگویند برای مبارزه و سقوط رژیم باید به مرز ایران برویم.
برای همین آمده بودم. پس باید رفت.
میروم و دو سال در شرایطی بس محصور تر از فرانسه، هر کاری را که در تشکیلات میگویند میکنم.
عملیات بزرگ نظامی انجام میدهند و میگویند عملیات نهایی در گرو موفقیت اینهاست. عنصر نظامی نیستم هیچ کاری از من دراین زمینه  بر نمیاید و از همه مهمتر در کشوری هستی که سر سوزنی قدرت مانور نداری، حتی اگر بخواهی. پس مسئولیت هایی که بر عهده ات میگذارند را انجام میدهی و منتظر می مانی.
تحلیل سازمان در عدم امکان پذیرش صلح توسط خمینی غلط از آب در آمده و خمینی جام  زهر را سر کشیده.
سازمان میگوید رژیم از درون متلاشی شده و در ضعف مطلق است و بزودی فرو خواهد ریخت. حمله نهایی را به سرعت تدارک میبینند. فروغ جاویدان را براه انداخته و وعده تجمع در میدان آزادی را میدهند.
حتی کسانی که درخواست خروج از سازمان را داده بودند ویا حتی جدا شده بودند هم همراه میشوند.

پیک نیک مرگ شکست میخورد. کسانی میخواهند جدا شده و به اروپا فرستاده شوند تعدادشان هنوز زیاد نیست که رهبر سازمان را به عکس العملِ بازدارنده وادارد .
همسرم هم خوشبختانه در میان آنان است. او قبلا خواستار جدایی شده بود ولی جبر جو، سبب شرکتش در پیک نیک مرگ فروغ جاویدان شد. من در دل با او همراهم و تا میگوید که بچه ها را هم خواهد برد فورا موافقتم را به او اعلام میکنم ولی خود توان رها کردن خون بهزاد را ندارم. پاگیرم و درمانده. مرگ را چه دوست داشتنی میبینم . افسوس.
فرمانده فتح الله معروف ( مهدی افتخاری )، مجاهد پاکباز و مبارز از جان گذشته ، من و همسرم را با هم به فرانسه برمیگرداند. تصمیمی که میشود گفت زندگی خانواده ما را در شکل پنج نفره، نجات داد. اگر مرا به بیرون از عراق نمیفرستاد، چند ماه بعدش که من  میخواستم جدا شوم، دیگر در دام مانده بودم و درهای خروج کاملا برویم بسته میماند.

من هم چنان در سازمان بعنوان یک هوادار کار میکنم. همسرم و بچه ها دیگر در سازمان نیستند. برای براندن من  فشار وحشتناکی سازمان بر من میآورد. عمیقا سپاسگزار همسرم هستم که بچه ها را از سازمان بیرون برد.
اما هنوز خودم را مدیون خون برادرم میدانم. خونی که تمامی خانواده پدریم به پای من نوشته اند. فکر میکنم باید خواسته او را که همراهی با سازمان بود ادامه دهم. فشار آنقدر بالا است که هر لحظه آرزو میکنم بجای بهزاد یا همراه او، رفته و رها شده بودم.

آقای تهرانی، از هواداران یا اعضاء پراعتبار مالی سازمان، به نام خود برای ما آپارتمانی اجاره میکند.  بدون کار داشتن و بدون اعتبار مالی و بدون دانستن زبان، کسی به خود ما خانه اجاره نمیدهد .
از روی مدارک، ماچند سال است که در آن کشوریم اما جز bonjours و merci هیچ نمیدانیم. امکانات مالی، سابقه شغلی، هیچ و هیچ نداریم.
خروج من از سازمان چند ماه بعد بود که دیگر آنقدر فشار آوردند که حتی خون بهزاد هم نمیتوانست کفه سنگین انتقاد ها را قابل چشم پوشی سازد . شرح آن را در یادمان های بعدی خواهم داد.
آنچه بر من گذشت را برای دین باوران با اعتقادات مذهبی شان که عاملی در انتخاب آنان بوده جمع کنید تا ضخامت حصار کشیده شده بدور اکثریت اعضاء سازمان را که به اسلام مترقی مدعای رجوی باور داشتند پی ببرید.
این جاست که میگویم بعد از سی و چند سال در شرایطی کاملا بیگانه با آنچه در میانه گود بر بدنه سازمان گذشت، نشستن و گفتن که چرا لنگش نکردید بسیار دور از واقعیت است.

بعد از خروج من، ما برای سومین بار و اینبار در بی پناهی مطلق از زیر صفر باید زندگی میساختیم.
حال که تلاشمان به تغییر رژیم و جانشینی آن با ‌نیرویی دموکرات و تغییر کشور برای آینده ای بهتر برای کودکان و جوانان ایران عبث ماند، به بهای کاری کمرشکن در دیار غربت باید مسئولیت خود را در قبال سه فرزندمان که از انتخاب ما رنج بسیاری هم کشیده بودند انجام دهیم.
نمیخواستیم کمک دولتی بگیر باشیم، هرچند مدت کوتاهی گرفتیم. آخر در فرانسه فرزندان ما برای یافتن جای خود در جامعه می‌بایست چند برابر فرزندان آن کشور کار کنند و زحمت بکشند و من و همسرم باید با کار خود و در عمل به آن ها اینرا میاموختیم. چه رنجی کشیدیم خود داستان کتابی قطور است.
جبر زندگی در غربت سبب شد که در سن ‌‌59-60 سالگی باز هم به کشوری دیگر مهاجرت کرده وبرای چهارمین بار مجبور به ساختن زندگی تازه با روزی 10 - 12 ساعت کار سخت و هفت روز در هفته شویم که همچنان ادامه دارد.
اگر مبارزه برای آزادی و عدالت، مبنای حرکت ما نبود هرگز توان کشیدن بار این مسیر بسیار دشوار را نمیداشتیم. ثمره تلاش ما ارائه سه انسان مبارز و پیشرو و عدالتخواه به جامعه بوده است. دو استاد دانشگاه ویک وکیل. 
مبارزه و باور به ارزش های انسانی در تمام مسیر زندگی باید خود را نشان دهد و فقط در کادر یک سازمان سیاسی یا نظامی نیست. 
من بناچار تکرار میکنم که همه ما ایرانی ها دموکراسی را نشناخته بودیم و در داخل کشور باید گفت که هنوز هم نشناخته ایم. آرمان آزادیخواهی را داشته‌ایم اما شناختی از چگونگی تحقق آن نداشته ایم. دموکراسی تمرین میخواهد.
حتما این امر به پذیرش روش های غیر دموکراتیک رهبری سازمان از طرف اعضاء و هواداران کمک کرده ولی ندیدن شرایط آنها و قضاوت هایی از قبیل آنچه در بالا آمد برداشت هایی کاملا انتزاعی از شرایط افراد سازمان است.
آنچه بعد از ما بر سر بدنه سازمان آمد به مراتب وحشتناک تر بود و رجوی دست آنان را به مراتب بسته تر از ما کرد. سازمان به یک فرقه بسیار بسته با سیستم های مغز شویی وحشتناک مبدل شد. اما اینها هیچ یک، از ارزش فداکاری ها و صداقت افراد آن نمیکاهد.
آری، قرنها حکومت استبدادی،  بیقین در نداشتن تیزبینی کافی در گرفتن نشانه های ظهور دیکتاتور تازه‌،  موثر بوده ولی بلاشک مسئولیت بدنه سازمان آنهم در شرایط درونی و بیرونی که بعد از خروج از کشور و در محیطی بیگانه بر آنها حاکم بوده، بیش از مسئولیت روشنفکران و بخصوص نیروهای پیشتاز و چپ ما در بروی کار آمدن دیکتاتوری مذهبی خونخوار کنونی در  بعد از سقوط شاه نبوده و نیست.
هم اکنون نیز به نیروهای مدعی اپوزیسیون نگاه کنید، هیچکس دیگری را قبول ندارد. 36 سال است این حکومت ارتجاعی که چون لایه های لجن رسوب کرده جامعه ایست که با تکانهای شدید انقلاب به لایه برتر جامعه تبدیل شده ، پا برجاست و از نظر من دلیل اصلی آن همان طرز تفکر استبداد زده و استبداد گراست که نتوانسته نه در درون و نه در برون، آلترناتیوی واقعی و قابل تکیه بوجود آورد. همه یک« من »هستیم و« نیم من  »بودن را ننگ و عار میدانیم.
 راهی طولانی در پیش داریم.
منیژه حبشی
دوشنبه 6 مهر ماه برابر با 28 سپتامبر 2015

عوام فريبی وسوء استفاده ازباورهای مذهبی مردم

پابلو نرودا:امروززندگی را آغازکن

دریافتی: بانویی که دو راه بیشتر نداشت "راه سوم یعنی سخت ترین راه را انتخاب کرد!



بانو پروین غفارخانی معاون آموزش دانشگاه علوم پزشکی زرگنده (قلهک) در اردیبهشت ماه سال 1390 برای شکایت از یک مزاحم تلفنی به دادگاه در خیابان خارک مراجعه کرد که با پیشنهاد  بی شرمانه قاضی دادگاه (قاضی خاکپور) مواجه شد که به او گفت در قبال با او بودن به این پرونده رسیدگی خواهد کرد . خانم پروین غفارخانی در مقابل این بی شرمی ساکت نماند و قاضی خاکپور پرونده ای بر علیه خانم غفارخانی با اتهاماتی چون (توهین به رهبری"اغتشاش در اماکن دولتی"اتهام به نظام مقدس.....) درست کرد و او را روانه زندان اوین کرد بانو غفار خانی که از بیماری ام اس خفیف رنج میبرد از استرس زیاد در عرض یک هفته در زندان اوین فلج شد به طوری که در اخر هفته هفته با ویلچر وبا وثیقه 30 میلیون بیرون امد. او بعد از معالجه در 20 دی ماه 1390 دوباره به دادگاه مراجعه کرد و از قاضی خاکپور خواست تا از پرونده او صرف نظر کند که قاضی خاکپور دوباره پیشنهاد بیشرمانه خود را تکرار کرد بانو غفارخانی دو راه بیشتر نداشت یا باید پیشنهاد قاضی خاکپور را قبول میکرد و یا به زندانی که در عرض یک هفته فلج شده بود بر میگشت و او سخترین راه را انتخاب کرد " بنزین خرید و به دادگاه رفت به قاضی خاکپور گفت یا مشکلی که برایم ساختی را درست کن یا خودم را آتش خواهم . ولی باز هم قاضی خاکپور قبول نکرد و گفت تنها راه رهایی پیشنهاد     بی شرمانه اش است و بانو غفارخانی خود را اتش زد "
14 ماه است که او در این حال زندگی میکند 13 بار عمل جراحی شده که نزدیک به 18 میلیون هزینه برای خانواده داشته است و در بیهوشی های پی درپی 50% از حافظه خود را از دست داده و از سخن گفتن محروم شده و هر دو دست او از کار افتاده است و بعد از این همه اتفاق هنوز هم وزارت اطلاعات سند وثیقه او را ازاد نمیکند تا این خانواده بتواند با فروش این ملک به درمان این بانو ادامه دهد.

عاشورا دکان است!کربلای ما ملت!هرروزاعدام،شکنجه ،فحشا،فقر،دزدی،چپاول است!‎