مدیران دزدِ وزارت اطلاعات، حامی بابک زنجانی

Woman Claims Hillary Sexually Abused Her

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Hillary Clinton Promises To Bomb Iran as President

Le projet de mondialisation de Wall Street rejeté: Ding Dong, the Witch is Dead!

Le projet de mondialisation de Wall Street rejeté: Ding Dong, the Witch is Dead!

• 10 Nov 2016
• Diana Johnstone

Le racisme et le sexisme sont-ils les ingrédients-clés de la réussite de Donald Trump ? Pas pour Diana Johnstone. L’auteure de Hillary Cinton, la reine du chaos revient sur la campagne désastreuse de la candidate démocrate et analyse les enjeux de cette élection.

« On n’est jamais aussi bien que chez soi »

C’est la leçon. Même si chez soi, c’est le Kansas.

Contrairement à ce que maintiennent toujours les partisans amèrement déçus d’Hillary, des larmes dans les yeux et la peur dans la gorge, le véritable sens de cette élection n’est pas une victoire du racisme et du sexisme.

Le véritable sens de ce bouleversement, c’est que le projet de mondialisation de Wall Street a été rejeté par les citoyens de sa patrie.

Cela a des implications majeures pour les nations européennes qui ont été traînées dans ce désastreux projet.

Hillary Clinton était la candidate du complexe militaro-industriel et du capital financier international. Elle s’est autodésignée pour être la figure de proue de ces forces, en tant que reine du regime change. Elle espérait être celle qui refaçonnerait le monde à l’image des diktats de Wall Street. C’était un projet soutenu avec enthousiasme et de manière onéreuse par les 1 % qui profitent des contrats d’armement et des accords commerciaux qu’ils écrivent eux-mêmes pour leurs propres intérêts.

Pour détourner l’attention du véritable sens de sa candidature, la campagne de Clinton a fait appel au désir de respectabilité des citadins instruits, dépeignant les partisans de Trump comme des voyous racistes motivés par un désir haineux de faire des minorités leur bouc émissaire, comme dans un acte de vengeance de leurs propres insuffisances. Ils étaient « déplorables », et vous ne voudriez pas être l’un d’entre eux, n’est-ce pas ?

Trump était sexiste, parce qu’il a qualifié certaines femmes de « bimbos ». Elizabeth Warren l’a critiqué pour cela, sur une estrade où Hillary était assise, un grand sourire aux lèvres — elle qui avait parlé des amies de Bill comme d’une « éruption de bimbos ». La sottise et l’hypocrisie ont étouffé les discussions politiques. La pire chose que la campagne de Clinton aura pu dénicher, c’est une affaire de vestiaires vieille de onze ans — juste des mots, à peine comparables aux actions chroniques de Bill.

Pourtant, des millions de personnes embarquées dans la campagne de Clinton sont dévastées, terrifiées, convaincues que les seules raisons qui ont mené Trump à la victoire étaient le « racisme » et le « sexisme » de cette caste inférieure de la société mondialisée : les hommes hétérosexuels de la classe ouvrière.

Mais non, Virginia, il y avait d’autres raisons de voter pour Trump. Le racisme et le sexisme sont sûrement tout en bas de la liste.

Les électeurs de Trump ont été scandalisés par les mensonges et la corruption d’Hillary. Beaucoup d’entre eux auraient voté pour Bernie Sanders s’ils en avaient eu le choix. Mais ce choix leur a été enlevé par des manipulateurs du Parti démocrate qui ont été vendus par leur propre campagne publicitaire pour élire « la première femme présidente ». Un tout nouveau produit sur le marché des élections présidentielles ! Soyez le premier à voter pour une femme Présidente ! C’est nouveau, c’est performant !

Le succès de Bernie avait déjà montré que des millions de personnes ne voulaient pas de cette femme. Mais les manipulateurs du Parti démocrate et leurs sponsors d’oligarques ont pris les devants avec leurs plans pour imposer Hillary Clinton à une nation peu disposée. Si bien qu’ils ont même apporté cette défaite.

Contrairement à ce que vous pourriez croire en lisant le New York Times, il y a même eu des intellectuels qui ont voté pour Trump, ou du moins qui ont refusé de voter pour Hillary, pour la simple raison que Trump parait moins susceptible de conduire le monde vers une Troisième et dernière Grande guerre. Il a dit plusieurs choses dans ce sens-là, mais de telles déclarations ont été ignorées par les médias traditionnels tandis qu’ils enchaînaient les heures sup’ pour gonfler l’image de l’ogre. Pas de guerre avec la Russie ? Vous devez être une marionnette de Poutine !

Les électeurs Trump avaient plusieurs raisons de voter pour Trump, des raisons autres que le « racisme ». Par-dessus tout, ils veulent retrouver leur emploi, des emplois qui ont disparu grâce à la politique néolibérale consistant à transférer les jobs de la manufacture vers des endroits où les salaires sont bas.

Pourtant, le racisme est le seul motif que l’élite mondialisée reconnait dans le rejet de la mondialisation. Les citoyens britanniques qui ont voté la sortie de l’Union européenne pour récupérer leur démocratie traditionnelle ont également été stigmatisés comme des « racistes » et des « xénophobes ». L’opposition au racisme et à la xénophobie est la défense morale naturelle d’un projet de gouvernance mondiale qui prive les citoyens ordinaires de tout pouvoir de décision important.

Cette campagne extraordinairement vicieuse a mis en évidence et aggravé des divisions aiguës au sein des États-Unis. La répartition entre ville et campagne est plus évidente sur les cartes électorales. Mais ces divisions réelles sont exacerbées par une campagne qui a dépeint Donald Trump comme un fou raciste, un nouvel Hitler sur le point d’apporter le fascisme en Amérique. L’antiracisme de cette campagne, dénonçant la « haine », a effectivement engendré de la haine.

Non, Virginia, Trump n’est pas Hitler. Il est le magicien d’Oz. C’est un showman qui a réalisé un tour étonnant grâce au drastique déclin moral et intellectuel du système politique américain. Il n’est ni aussi dangereux que ses adversaires le craignent, ni aussi capable de « rendre l’Amérique grande à nouveau » comme ses partisans l’espèrent. Il est le Moindre Mal. Que deviendra-t-il à Washington ? C’est ce que tout le monde se demande.

Source: Counterpunch

– See more at: http://www.investigaction.net/le-projet-de-mondialisation-de-wall-street-rejete-ding-dong-

Le projet de mondialisation de Wall Street rejeté: Ding Dong, the Witch is Dead!

• 10 Nov 2016
• Diana Johnstone

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Le racisme et le sexisme sont-ils les ingrédients-clés de la réussite de Donald Trump ? Pas pour Diana Johnstone. L’auteure de Hillary Cinton, la reine du chaos revient sur la campagne désastreuse de la candidate démocrate et analyse les enjeux de cette élection.

« On n’est jamais aussi bien que chez soi »

C’est la leçon. Même si chez soi, c’est le Kansas.

Contrairement à ce que maintiennent toujours les partisans amèrement déçus d’Hillary, des larmes dans les yeux et la peur dans la gorge, le véritable sens de cette élection n’est pas une victoire du racisme et du sexisme.

Le véritable sens de ce bouleversement, c’est que le projet de mondialisation de Wall Street a été rejeté par les citoyens de sa patrie.

Cela a des implications majeures pour les nations européennes qui ont été traînées dans ce désastreux projet.

Hillary Clinton était la candidate du complexe militaro-industriel et du capital financier international. Elle s’est autodésignée pour être la figure de proue de ces forces, en tant que reine du regime change. Elle espérait être celle qui refaçonnerait le monde à l’image des diktats de Wall Street. C’était un projet soutenu avec enthousiasme et de manière onéreuse par les 1 % qui profitent des contrats d’armement et des accords commerciaux qu’ils écrivent eux-mêmes pour leurs propres intérêts.

Pour détourner l’attention du véritable sens de sa candidature, la campagne de Clinton a fait appel au désir de respectabilité des citadins instruits, dépeignant les partisans de Trump comme des voyous racistes motivés par un désir haineux de faire des minorités leur bouc émissaire, comme dans un acte de vengeance de leurs propres insuffisances. Ils étaient « déplorables », et vous ne voudriez pas être l’un d’entre eux, n’est-ce pas ?

Trump était sexiste, parce qu’il a qualifié certaines femmes de « bimbos ». Elizabeth Warren l’a critiqué pour cela, sur une estrade où Hillary était assise, un grand sourire aux lèvres — elle qui avait parlé des amies de Bill comme d’une « éruption de bimbos ». La sottise et l’hypocrisie ont étouffé les discussions politiques. La pire chose que la campagne de Clinton aura pu dénicher, c’est une affaire de vestiaires vieille de onze ans — juste des mots, à peine comparables aux actions chroniques de Bill.

Pourtant, des millions de personnes embarquées dans la campagne de Clinton sont dévastées, terrifiées, convaincues que les seules raisons qui ont mené Trump à la victoire étaient le « racisme » et le « sexisme » de cette caste inférieure de la société mondialisée : les hommes hétérosexuels de la classe ouvrière.

Mais non, Virginia, il y avait d’autres raisons de voter pour Trump. Le racisme et le sexisme sont sûrement tout en bas de la liste.

Les électeurs de Trump ont été scandalisés par les mensonges et la corruption d’Hillary. Beaucoup d’entre eux auraient voté pour Bernie Sanders s’ils en avaient eu le choix. Mais ce choix leur a été enlevé par des manipulateurs du Parti démocrate qui ont été vendus par leur propre campagne publicitaire pour élire « la première femme présidente ». Un tout nouveau produit sur le marché des élections présidentielles ! Soyez le premier à voter pour une femme Présidente ! C’est nouveau, c’est performant !

Le succès de Bernie avait déjà montré que des millions de personnes ne voulaient pas de cette femme. Mais les manipulateurs du Parti démocrate et leurs sponsors d’oligarques ont pris les devants avec leurs plans pour imposer Hillary Clinton à une nation peu disposée. Si bien qu’ils ont même apporté cette défaite.

Contrairement à ce que vous pourriez croire en lisant le New York Times, il y a même eu des intellectuels qui ont voté pour Trump, ou du moins qui ont refusé de voter pour Hillary, pour la simple raison que Trump parait moins susceptible de conduire le monde vers une Troisième et dernière Grande guerre. Il a dit plusieurs choses dans ce sens-là, mais de telles déclarations ont été ignorées par les médias traditionnels tandis qu’ils enchaînaient les heures sup’ pour gonfler l’image de l’ogre. Pas de guerre avec la Russie ? Vous devez être une marionnette de Poutine !

Les électeurs Trump avaient plusieurs raisons de voter pour Trump, des raisons autres que le « racisme ». Par-dessus tout, ils veulent retrouver leur emploi, des emplois qui ont disparu grâce à la politique néolibérale consistant à transférer les jobs de la manufacture vers des endroits où les salaires sont bas.

Pourtant, le racisme est le seul motif que l’élite mondialisée reconnait dans le rejet de la mondialisation. Les citoyens britanniques qui ont voté la sortie de l’Union européenne pour récupérer leur démocratie traditionnelle ont également été stigmatisés comme des « racistes » et des « xénophobes ». L’opposition au racisme et à la xénophobie est la défense morale naturelle d’un projet de gouvernance mondiale qui prive les citoyens ordinaires de tout pouvoir de décision important.

Cette campagne extraordinairement vicieuse a mis en évidence et aggravé des divisions aiguës au sein des États-Unis. La répartition entre ville et campagne est plus évidente sur les cartes électorales. Mais ces divisions réelles sont exacerbées par une campagne qui a dépeint Donald Trump comme un fou raciste, un nouvel Hitler sur le point d’apporter le fascisme en Amérique. L’antiracisme de cette campagne, dénonçant la « haine », a effectivement engendré de la haine.

Non, Virginia, Trump n’est pas Hitler. Il est le magicien d’Oz. C’est un showman qui a réalisé un tour étonnant grâce au drastique déclin moral et intellectuel du système politique américain. Il n’est ni aussi dangereux que ses adversaires le craignent, ni aussi capable de « rendre l’Amérique grande à nouveau » comme ses partisans l’espèrent. Il est le Moindre Mal. Que deviendra-t-il à Washington ? C’est ce que tout le monde se demande.

Source: Counterpunch

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Le projet de mondialisation de Wall Street rejeté: Ding Dong, the Witch is Dead!

• 10 Nov 2016
• Diana Johnstone

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Le racisme et le sexisme sont-ils les ingrédients-clés de la réussite de Donald Trump ? Pas pour Diana Johnstone. L’auteure de Hillary Cinton, la reine du chaos revient sur la campagne désastreuse de la candidate démocrate et analyse les enjeux de cette élection.

« On n’est jamais aussi bien que chez soi »

C’est la leçon. Même si chez soi, c’est le Kansas.

Contrairement à ce que maintiennent toujours les partisans amèrement déçus d’Hillary, des larmes dans les yeux et la peur dans la gorge, le véritable sens de cette élection n’est pas une victoire du racisme et du sexisme.

Le véritable sens de ce bouleversement, c’est que le projet de mondialisation de Wall Street a été rejeté par les citoyens de sa patrie.

Cela a des implications majeures pour les nations européennes qui ont été traînées dans ce désastreux projet.

Hillary Clinton était la candidate du complexe militaro-industriel et du capital financier international. Elle s’est autodésignée pour être la figure de proue de ces forces, en tant que reine du regime change. Elle espérait être celle qui refaçonnerait le monde à l’image des diktats de Wall Street. C’était un projet soutenu avec enthousiasme et de manière onéreuse par les 1 % qui profitent des contrats d’armement et des accords commerciaux qu’ils écrivent eux-mêmes pour leurs propres intérêts.

Pour détourner l’attention du véritable sens de sa candidature, la campagne de Clinton a fait appel au désir de respectabilité des citadins instruits, dépeignant les partisans de Trump comme des voyous racistes motivés par un désir haineux de faire des minorités leur bouc émissaire, comme dans un acte de vengeance de leurs propres insuffisances. Ils étaient « déplorables », et vous ne voudriez pas être l’un d’entre eux, n’est-ce pas ?

Trump était sexiste, parce qu’il a qualifié certaines femmes de « bimbos ». Elizabeth Warren l’a critiqué pour cela, sur une estrade où Hillary était assise, un grand sourire aux lèvres — elle qui avait parlé des amies de Bill comme d’une « éruption de bimbos ». La sottise et l’hypocrisie ont étouffé les discussions politiques. La pire chose que la campagne de Clinton aura pu dénicher, c’est une affaire de vestiaires vieille de onze ans — juste des mots, à peine comparables aux actions chroniques de Bill.

Pourtant, des millions de personnes embarquées dans la campagne de Clinton sont dévastées, terrifiées, convaincues que les seules raisons qui ont mené Trump à la victoire étaient le « racisme » et le « sexisme » de cette caste inférieure de la société mondialisée : les hommes hétérosexuels de la classe ouvrière.

Mais non, Virginia, il y avait d’autres raisons de voter pour Trump. Le racisme et le sexisme sont sûrement tout en bas de la liste.

Les électeurs de Trump ont été scandalisés par les mensonges et la corruption d’Hillary. Beaucoup d’entre eux auraient voté pour Bernie Sanders s’ils en avaient eu le choix. Mais ce choix leur a été enlevé par des manipulateurs du Parti démocrate qui ont été vendus par leur propre campagne publicitaire pour élire « la première femme présidente ». Un tout nouveau produit sur le marché des élections présidentielles ! Soyez le premier à voter pour une femme Présidente ! C’est nouveau, c’est performant !

Le succès de Bernie avait déjà montré que des millions de personnes ne voulaient pas de cette femme. Mais les manipulateurs du Parti démocrate et leurs sponsors d’oligarques ont pris les devants avec leurs plans pour imposer Hillary Clinton à une nation peu disposée. Si bien qu’ils ont même apporté cette défaite.

Contrairement à ce que vous pourriez croire en lisant le New York Times, il y a même eu des intellectuels qui ont voté pour Trump, ou du moins qui ont refusé de voter pour Hillary, pour la simple raison que Trump parait moins susceptible de conduire le monde vers une Troisième et dernière Grande guerre. Il a dit plusieurs choses dans ce sens-là, mais de telles déclarations ont été ignorées par les médias traditionnels tandis qu’ils enchaînaient les heures sup’ pour gonfler l’image de l’ogre. Pas de guerre avec la Russie ? Vous devez être une marionnette de Poutine !

Les électeurs Trump avaient plusieurs raisons de voter pour Trump, des raisons autres que le « racisme ». Par-dessus tout, ils veulent retrouver leur emploi, des emplois qui ont disparu grâce à la politique néolibérale consistant à transférer les jobs de la manufacture vers des endroits où les salaires sont bas.

Pourtant, le racisme est le seul motif que l’élite mondialisée reconnait dans le rejet de la mondialisation. Les citoyens britanniques qui ont voté la sortie de l’Union européenne pour récupérer leur démocratie traditionnelle ont également été stigmatisés comme des « racistes » et des « xénophobes ». L’opposition au racisme et à la xénophobie est la défense morale naturelle d’un projet de gouvernance mondiale qui prive les citoyens ordinaires de tout pouvoir de décision important.

Cette campagne extraordinairement vicieuse a mis en évidence et aggravé des divisions aiguës au sein des États-Unis. La répartition entre ville et campagne est plus évidente sur les cartes électorales. Mais ces divisions réelles sont exacerbées par une campagne qui a dépeint Donald Trump comme un fou raciste, un nouvel Hitler sur le point d’apporter le fascisme en Amérique. L’antiracisme de cette campagne, dénonçant la « haine », a effectivement engendré de la haine.

Non, Virginia, Trump n’est pas Hitler. Il est le magicien d’Oz. C’est un showman qui a réalisé un tour étonnant grâce au drastique déclin moral et intellectuel du système politique américain. Il n’est ni aussi dangereux que ses adversaires le craignent, ni aussi capable de « rendre l’Amérique grande à nouveau » comme ses partisans l’espèrent. Il est le Moindre Mal. Que deviendra-t-il à Washington ? C’est ce que tout le monde se demande.

Source: Counterpunch

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Le projet de mondialisation de Wall Street rejeté: Ding Dong, the Witch is Dead!

• 10 Nov 2016
• Diana Johnstone

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Le racisme et le sexisme sont-ils les ingrédients-clés de la réussite de Donald Trump ? Pas pour Diana Johnstone. L’auteure de Hillary Cinton, la reine du chaos revient sur la campagne désastreuse de la candidate démocrate et analyse les enjeux de cette élection.

« On n’est jamais aussi bien que chez soi »

C’est la leçon. Même si chez soi, c’est le Kansas.

Contrairement à ce que maintiennent toujours les partisans amèrement déçus d’Hillary, des larmes dans les yeux et la peur dans la gorge, le véritable sens de cette élection n’est pas une victoire du racisme et du sexisme.

Le véritable sens de ce bouleversement, c’est que le projet de mondialisation de Wall Street a été rejeté par les citoyens de sa patrie.

Cela a des implications majeures pour les nations européennes qui ont été traînées dans ce désastreux projet.

Hillary Clinton était la candidate du complexe militaro-industriel et du capital financier international. Elle s’est autodésignée pour être la figure de proue de ces forces, en tant que reine du regime change. Elle espérait être celle qui refaçonnerait le monde à l’image des diktats de Wall Street. C’était un projet soutenu avec enthousiasme et de manière onéreuse par les 1 % qui profitent des contrats d’armement et des accords commerciaux qu’ils écrivent eux-mêmes pour leurs propres intérêts.

Pour détourner l’attention du véritable sens de sa candidature, la campagne de Clinton a fait appel au désir de respectabilité des citadins instruits, dépeignant les partisans de Trump comme des voyous racistes motivés par un désir haineux de faire des minorités leur bouc émissaire, comme dans un acte de vengeance de leurs propres insuffisances. Ils étaient « déplorables », et vous ne voudriez pas être l’un d’entre eux, n’est-ce pas ?

Trump était sexiste, parce qu’il a qualifié certaines femmes de « bimbos ». Elizabeth Warren l’a critiqué pour cela, sur une estrade où Hillary était assise, un grand sourire aux lèvres — elle qui avait parlé des amies de Bill comme d’une « éruption de bimbos ». La sottise et l’hypocrisie ont étouffé les discussions politiques. La pire chose que la campagne de Clinton aura pu dénicher, c’est une affaire de vestiaires vieille de onze ans — juste des mots, à peine comparables aux actions chroniques de Bill.

Pourtant, des millions de personnes embarquées dans la campagne de Clinton sont dévastées, terrifiées, convaincues que les seules raisons qui ont mené Trump à la victoire étaient le « racisme » et le « sexisme » de cette caste inférieure de la société mondialisée : les hommes hétérosexuels de la classe ouvrière.

Mais non, Virginia, il y avait d’autres raisons de voter pour Trump. Le racisme et le sexisme sont sûrement tout en bas de la liste.

Les électeurs de Trump ont été scandalisés par les mensonges et la corruption d’Hillary. Beaucoup d’entre eux auraient voté pour Bernie Sanders s’ils en avaient eu le choix. Mais ce choix leur a été enlevé par des manipulateurs du Parti démocrate qui ont été vendus par leur propre campagne publicitaire pour élire « la première femme présidente ». Un tout nouveau produit sur le marché des élections présidentielles ! Soyez le premier à voter pour une femme Présidente ! C’est nouveau, c’est performant !

Le succès de Bernie avait déjà montré que des millions de personnes ne voulaient pas de cette femme. Mais les manipulateurs du Parti démocrate et leurs sponsors d’oligarques ont pris les devants avec leurs plans pour imposer Hillary Clinton à une nation peu disposée. Si bien qu’ils ont même apporté cette défaite.

Contrairement à ce que vous pourriez croire en lisant le New York Times, il y a même eu des intellectuels qui ont voté pour Trump, ou du moins qui ont refusé de voter pour Hillary, pour la simple raison que Trump parait moins susceptible de conduire le monde vers une Troisième et dernière Grande guerre. Il a dit plusieurs choses dans ce sens-là, mais de telles déclarations ont été ignorées par les médias traditionnels tandis qu’ils enchaînaient les heures sup’ pour gonfler l’image de l’ogre. Pas de guerre avec la Russie ? Vous devez être une marionnette de Poutine !

Les électeurs Trump avaient plusieurs raisons de voter pour Trump, des raisons autres que le « racisme ». Par-dessus tout, ils veulent retrouver leur emploi, des emplois qui ont disparu grâce à la politique néolibérale consistant à transférer les jobs de la manufacture vers des endroits où les salaires sont bas.

Pourtant, le racisme est le seul motif que l’élite mondialisée reconnait dans le rejet de la mondialisation. Les citoyens britanniques qui ont voté la sortie de l’Union européenne pour récupérer leur démocratie traditionnelle ont également été stigmatisés comme des « racistes » et des « xénophobes ». L’opposition au racisme et à la xénophobie est la défense morale naturelle d’un projet de gouvernance mondiale qui prive les citoyens ordinaires de tout pouvoir de décision important.

Cette campagne extraordinairement vicieuse a mis en évidence et aggravé des divisions aiguës au sein des États-Unis. La répartition entre ville et campagne est plus évidente sur les cartes électorales. Mais ces divisions réelles sont exacerbées par une campagne qui a dépeint Donald Trump comme un fou raciste, un nouvel Hitler sur le point d’apporter le fascisme en Amérique. L’antiracisme de cette campagne, dénonçant la « haine », a effectivement engendré de la haine.

Non, Virginia, Trump n’est pas Hitler. Il est le magicien d’Oz. C’est un showman qui a réalisé un tour étonnant grâce au drastique déclin moral et intellectuel du système politique américain. Il n’est ni aussi dangereux que ses adversaires le craignent, ni aussi capable de « rendre l’Amérique grande à nouveau » comme ses partisans l’espèrent. Il est le Moindre Mal. Que deviendra-t-il à Washington ? C’est ce que tout le monde se demande.

Source: Counterpunch

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«سوالاتی کوچک درباره خدا»

«سوالاتی کوچک درباره خدا»
پرسیدم:
پدربزرگ، خدا کجاست؟
غمگین شد
پدربزرگ
و هیچ نگفت؛
پدربزرگ سرِ زمینش مرد
بی دعایی یا اعترافی
و سرخپوستان به خاکش سپردند
با آواز نی‌ها و طبل‌هاشان.
پرسیدم:
پدر، خدا کجاست؟
چهره در هم کشید
پدر
و هیچ نگفت؛
پدر در معدن مرد
بی طبیبی یا محافظتی
رنگ خون معدنچیان را دارد
طلای قدیسین.
برادرم در کوه‌ها زندگی می‌کند
بی آن‌که چیزی بداند
از شکوفه‌ها؛
عرق، مالاریا و مارها
تمام زندگی یک چوب‌بر است.
هیچ‌گاه از او نپرسیدم
که آیا می‌داند خدا کجاست؛
که عالی‌مقامی چنان را
راهی به خانه‌اش نیست.
در آزادی‌ام آواز خوانده‌ام
و در زندان نیز؛
صدای مردمانی را شنیده‌ام
که بسیار بهتر از من می‌خواندند؛
اما در این زمین
چیزی هست بس مهم‌تر از خداوند
که کسی خون خود را قی نمی‌کند
تا دیگری به شادی بنشیند!
می‌تواند باشد یا نباشد
خدایی برای محرومان؛
اما هرچه هست
قدیسان را یقین دارم
که حتی شبی را گرسنه نخواهند خوابید.
« آتائوالپا یوپانکی»

همین حین در ایران‎

His latest victim

لیست کامل اسامی افراد، تعاونی‌ها و سازمانهایی که شهردار تهران به آن‌ها ملک و رانت‌های نجومی داده است+تصاویر و جدول

براساس این نامه، هیأت بازرسیِ سازمان مذکور در روند اجرای حکمِ بازرسی عملکرد ستاد سازماندهی مسکن کارکنان شهرداری تهران و از خلالِ بررسی و مداقه در اسناد و سوابق مربوط به واگذاری اراضی و املاک به شرکت‌های تعاونی مسکن کارکنان و مدیران شهری و اشخاص حقیقی متوجه مسائلی شده است که این هیأت آن را «سوء جریانات» می‌خواند. آفتاب‌‌نیوز : سایت معماری‌نیوز که پیشتر گزارش‌هایی درباره رانت‌خواری در شهرداری و شورای شهر تهران منتشر کرده بود، در خبر دیگری با بیان اینکه "بدون هیچگونه جهت‌گیری سیاسی و جناحی، لیست تمامی افراد، تعاونی‌ها، ارگانها، سازمانها و معاونت‌هایی که به هر شکلی در لیست واگذاریهای شهرداری تهران حضور دارند را منتشر می‌کند"، با استناد به نامه سازمان بازرسی، لیستی از افراد و سازمان‌هایی را منتشر کرده است که گفته می‌شود از این رانت برخوردار شده‌اند.   به گزارش آفتاب‌نیوز؛ این سایت خبری در ادامه نوشته است: طی چند روز اخیر گزارشی در مورد برخی واگذاری های زمین و املاک توسط شهرداری تهران توسط این رسانه منتشر شد. همانطور که معماری‌نیوز در گزارشات پیشین خود بارها اعلام کرد، یکی از این اسناد نامه‌ای است که سازمان بازرسی کل کشور برای محمد جواد شوشتری، مشاور و مدیر کل دفتر شهرداری تهران ارسال کرده است.   این نامه در تاریخ 15 مرداد 95 و با امضای خاقانی به عنوان رییس هیأت بازرسی پرونده ارسال شده است و خاقانی در آن توضیحاتی در مورد کلیات پرونده ارائه کرده و فهرست اسامی دریافت‌کنندگان اراضی و املاک واگذار شده را به آن پیوست نموده است.   براساس این نامه، هیأت بازرسیِ سازمان مذکور در روند اجرای حکمِ بازرسی عملکرد ستاد سازماندهی مسکن کارکنان شهرداری تهران و از خلالِ بررسی و مداقه در اسناد و سوابق مربوط به واگذاری اراضی و املاک به شرکت‌های تعاونی مسکن کارکنان و مدیران شهری و اشخاص حقیقی متوجه مسائلی شده است که این هیأت آن را «سوء جریانات» می‌خواند.   بر این اساس مخاطبِ نامه یعنی شوشتری «برخلاف ماده 6 آیین‌نامه مالی و معاملاتی سازمان املاک و مستغلات شهرداری و سایر ضوابط قانونی» دستور واگذاری املاک عمومی شهرداری به اشخاص را صادر کرده است.   در ادامه‌ی این نامه که با سربرگ رسمی سازمان بازرسی کل کشور ارسال شده، آمده است که این واگذاری‌ها «وفق ماده 5 قانون تشدید مجازات مرتکبین ارتشاء و اختلاس و کلاهبرداری (از مصادیق جرم اختلاس) و ماده 598 قانون مجازات اسلامی، جرم تضییع محسوب شده و همچنین مطابق ماده 13 قانون ارتقاء سلامت نظام اداری مصوب سال 1387 و بندهای 2، 6 و 30 ماده 8 قانون رسیدگی به تخلفات اداری قابل پیگرد قانونی می‌باشد».   همچنین پیش از پرداختن به جزئیات واگذاری‌ها خاقانی خطاب به شوشتری نوشته است «در راستای ماده 33 آیین‌نامه اجرایی قانون تشکیل سازمان بازرسی کل کشور،  مقتضی است راجع به هر یک از موارد مندرج در جداول پیوست، ضمن معرفی کامل خود [...]، دفاعیات خود را به تفکیک هر مورد و به طور مستدل و مستند حداکثر تا تاریخ 20 مرداد 95 به این هیأت ارسال نمایید».   در پایان هم تأکید شده که «بدیهی است در صورت عدم ارسال دفاعیه در مورد مقرر، اقدام قانونی لازم به عمل خواهد آمد».     این سایت همچنین نوشته است که: گزارشی که سازمان بازرسی کل کشور منتشر کرده است؛ هیچگونه مهر محرمانه ای نداشته و جزو اسناد طبقه بندی محسوب نمی شود و بر اساس قانون انتشار اسناد بدون طبقه بندی، هیچگونه منع قانونی ندارد.بر اساس نوع نگارش گزارش خطاب به شوشتری، رییس دفتر شهردار تهران؛ بعید به نظر می رسد محتوای نامه جنبه سوالی داشته باشد. زیرا برخی موارد نسبت داده شده است. طی روزهای اخیر بسیاری از رسانه های وابسته به مدیریت شهری اتهام هایی نظیر اسناد دروغین، غیرواقعی، سیاسی کاری و .... به این رسانه وارد کردند که مجدد اعلام میشود، هیچ گونه دخل و تصرفی در انتشار گزارش رسمی بازرسی کل کشور صورت نگرفته است. با توجه به اظهارات برخی مسئولین و مدیران شهری در مورد عدم اطلاع از محتوای گزارش، این گزارش جهت آگاهی همگان منتشر می شود. لیست مدیران ارشد شهرداری تهران   ردیف نام دریافت کننده سمت آدرس مساحت قیمت کارشناسی در صد تخفیف قیمت پرداخت 1 مصطفی فیضی رئیس سازمان  بازرسی،مشاور ‌شهردار زمین در مرزداران 463.02 35,652,540,000 50 در صد تخفیف 17,826,270,000 2 علیرضا نادری معاون شهرسازی و معماری دربند 183 10,400,000,000 50 در صد تخفیف 5,200,000,000 3 مصطفی آجرلو رئیس سازمان ورزش دربند 183 10,400,000,000 50 در صد تخفیف 5,200,000,000 4 فریدون آخوندی مدیر عامل شرکت خدمات مالی شهر دربند 135 7,700,000,000 50 در صد تخفیف 3,850,000,000 5 محسن آژینی مشاور شهردار زمین در مرزداران 463,02 35,652,540,000 50 در صد تخفیف 17,826,270,000 6 علی برادران فلاحی مدیر عامل-مسئول حراست دربند 183 10,400,000,000 50 در صد تخفیف 5,200,000,000 7 عبدالصمد پروین معاون حراست کل شهرک غرب 160.09 2,000,000,000 - 2,000,000,000 8 سیدموسی پورموسوی مشاور شهردار ، شهردار منطقه 16 خ موحد دانش 171.56 10,293,600,000 50 در صد تخفیف 51,468,000,000 9 محسن ترک آبادی مدیردفتر-معاون سازمان‌سرمایه‌گذاری دربند 135 7,700,000,000 50 در صد تخفیف 3,850,000,000 10 محسن ترک آبادی (دومی) مدیردفتر-معاون سازمان‌سرمایه‌گذاری دربند 99 5,700,000,000 50 در صد تخفیف 2,850,000,000 11 سید جعفر تشکر هاشمی معاون حمل و نقل و ترافیک ولنجک 220 10,340,000,000 50 در صد تخفیف 5,170,000,000 12 ابوالفضل جهانی پور سگزآبادی مشاور در متطقه 9 خ شریعتی 115.02 8,051,400,000 50 در صد تخفیف 4,146,471,000 13 مازیار حسینی معاون فنی و عمرانی نیاوران 220.13 16,000,000,000 50 در صد تخفیف 8,000,000,000 14 سمیع اله حسینی مکارم معاون دفتر-معاون سازمان‌سرمایه‌گذاری دربند 135 7,700,000,000 50 در صد تخفیف 3,850,000,000 15 سمیع اله حسینی مکارم (دومی) معاون دفتر-معاون سازمان‌سرمایه‌گذاری دربند 99 5,700,000,000 50 در صد تخفیف 2,850,000,000 16 سیدرضا(کمال) خوشزاد مدیر عامل سازمان آتش نشانی دربند 99 5,700,000,000 50 در صد تخفیف 2,940,000,000 17 رضا دباغی کوپایی مدیر عامل-مسئول حراست دربند 183 10,400,000,000 50 در صد تخفیف 5,200,000,000 18 عزیزاله رجب زاده مشاور شهردار دربند 183 10,400,000,000 50 در صد تخفیف 5,200,000,000 19 مهدی رزمی مدیر کل درآمد دربند 99 5,700,000,000 50 در صد تخفیف 2,850,000,000 20 بهروز رضایی مشاور ترافیک-قائم م 9 خ موحد دانش 171.56 10,379,380,000 50 در صد تخفیف 5,189,690,000 21 پیمان سنندجی مدیر عامل شرکت واحد دربند 135 7,700,000,000 50 در صد تخفیف 3,850,000,000 22 حمیدرضا صدرالسادات مشاور شهردار دربند 183 10,400,000,000 50 در صد تخفیف 5,400,000,000 23 محسن علی حسینی مدیرعامل مترو دربند 135 7,700,000,000 50 در صد تخفیف 3,850,000,000 24 سیدعلیرضا فاضل الحسینی محقق هیئت مرکزی گزینش کوی نصر 81.71 2,600,000,000 50 در صد تخفیف 1,300,000,000 25 سید محمود کاظمی شیخ شبانی حراست کل کوی نصر 166.32 4,700,000,000 50 در صد تخفیف 2,350,000,000 26 علی محمد قلی ها مدیرعامل مترو- مدیر عامل شرکت دربند 135 7,700,000,000 50 در صد تخفیف 3,850,000,000 27 رحمت اله محمدی مشاور شهردار دربند 183 10,400,000,000 50 در صد تخفیف 5,200,000,000 28 مجتبی ملازم الحسینی مدیرکل ارزشیابی کارگزینی مدیران دربند 99 5,700,000,000 50 در صد تخفیف 2,850,000,000 29 مجید میرباقری مدیردفتر-معاون سازمان سرمایه گذاری دربند 135 7,700,000,000 50 در صد تخفیف 3,850,000,000 30 مجید میرباقری(دومی) مدیردفتر-معاون سازمان سرمایه گذاری دربند 99 5,700,000,000 50 در صد تخفیف 2,850,000,000 31 وحید نوروزی مشاور ترافیک- قائم مقام منطقه 8 خ موحد دانش 171.56 10,379,380,000 50 در صد تخفیف 5,189,690,000 32 سید محسن اسدی مشاور شهردار ، شهردار منطقه 16 خ موحد دانش 171.56 10,293,600,000 50 در صد تخفیف 51,468,000,000 33 شهاب مرادی دهقی رییس سازمان فرهنگی هنری میدان هروی 130 4,160,000,000 50 در صد تخفیف 2,080,000,000 34 ابوذر مختاری سازمان پارکها و فضای سبز ازگل 111 5,850,000,000 43 در صد تخفیف 3,434,535,000 35 محمد مطیعی فرد قائم مقام سازمان املاک الهیه 142.23 6,827,040,000 37 در صد تخفیف 4,301,035,200 36 عزیز عیسی پور اداره کل رفاه تعاون و خدمات اجتماعی خ دستگردی(ظفر) 247.73 8,550,000,000 36 در صد تخفیف 5,472,000,000 37 منصور حیدری معاون مالی اداری سازمان بازرسی نیاوران 91.65 5,750,000,000 33 در صد تخفیف 3,850,000,000 38 نرگس معدنی پور مدیرکل امور بانوان سعادت آباد 135,35 8,120,000,000 30 در صد تخفیف 5,684,000,000 39 منصور درویشی قائم مقام سازمان عمرانی شهرداری ولنجک 142.35 610,600,000 30 در صد تخفیف 4,274,200,000 40 رمضان حیدری اداره کل حسابرسی شهرک قدس 153,12 13,500,000,000 26 در صد تخفیف 10,289,700,000 41 محمد رسول ایرانی مدیر سازمان بازرسی کاشانک 131 8,515,000,000 25 در صد تخفیف 6,386,250,000 42 شمس الله تک روستایی - شهرزیبا 103.1 900,000,000 25 در صد تخفیف 670,000,000 43 اصغر متقی پور مسئول حراست‌حوزه معاونت امور مناطق فرمانیه 194.70 11,700,000,000 25 در صد تخفیف 8,775,000,000 44 محمدباقر وکیلی مدیر سیاست گذاری معاونت برنامه‌ریزی خ جهان آرا 130 6,854,418,300 25 در صد تخفیف 5,140,813,725 45 داود عباسی کارجگان مدیرعامل شرکت خدمات اداری شهر شهرآرا 127.58 9,185,760,000 22 در صد تخفیف 7,308,190,656 46 علی حکمتی پور معاون مدیرکل فرهنگی قیطریه 126.34 11,500,000,000 20 در صد تخفیف 9,200,000,000 47 میثم امرودی معاون اجتماعی شهرک شهید محلاتی 206 17,600,000,000 20 در صد تخفیف 13,897,600,000 48 محمدابراهیم تولایی مدیرکل تشکیلات و آموزش پاسداران 156.22 2,888,220,000 20 در صد تخفیف 2,880,000,000 50 قدرت گودرزی مدیرعامل شهروند ولنجک 157.72 11,000,000,000 19 در صد تخفیف 8,910,000,000 51 محمدرضا حاجی‌بیگی سازمان آتش نشانی خ باهنر 168.78 16,880,000,000 17 در صد تخفیف 14,430,721,000 52 کاوه تیمور نژاد مدیر کل منابع انسانی شهرداری فرمانیه 229.33 25,000,000,000 10 در صد تخفیف 22,950,000,000 53 حسین خوش اقبال مشاور، قائم مقام منطقه 15 اشرفی اصفهانی 235 17,500,000,000 8 در صد تخفیف 1,400,000,000 54 جعفر معصوم زاده اداره کل برنامه‌ریزی و کنترل عملکرد زعفرانیه 184.6 21,082,462,000 8.5 در صد تخفیف 19,290,452,730 55 حجت اله مهدوی قائم مقام منطقه 15، مشاور اشرفی اصفهانی 235 17,500,000,000 8 در صد تخفیف 1,400,000,000 56 حسین حسن زاده سازمان املاک خ دربند 248 8,300,000,000 0 8,549,000,000 57 بهنام خشنودی معاون سازمان ترافیک میرداماد 125.88 3,121,824,000 0 3,121,824,000 58 محمد باقر دشتگرد مدیرعامل سازمان فن‌آوران شهرآرا 134.1 1,609,200,000 0 1,609,200,000 59 علی نادی فائم مقام سازمان بحران خ ولیعصر 173.24 12,000,000,000 0 12,000,000,000 60 سیدنورالدین نوری قائم مقام فرمانیه 227.57 3,870,000,000 0 4,063,500,000 61 امیرحسین رشیدی مشاور معاون امور مناطق فرمانیه 179,70 2,700,000,000 0 2,700,000,000 62 هاشم فخاری رئیس اداره گردشگری تهرانپارس 109.30 2,450,000,000 0 2,450,000,000 63 دلاور صیامی مشاور شهردار خ جشنوراه 113.07 783,165,600 0 783,165,600 64 نادر نوروزی اداره کل حقوقی - - - - - 65 محمود چگونیان معاون فروش سازمان واگذاری - - - - 66 سید فخرالدین حیدری منش اداره کل تشکیلات و بهبود روش‌ها در حال واگذاری - - - - 67 مسعود رنجبریان اداره کل برنامه‌ریزی و توسعه شهری - - - - - 68 سید محمد جواد شوشتری سازمان زیباسازی - - - - - 69 محمود صلاحی مدیرعامل سازمان فرهنگی هنری - - - - - 70 جواد کریمیان اقبال اداره کل معماری و ساختمان در حال واگذاری - - - - 71 حمید محمد بیگی اداره کل منابع انسانی واگذاری - - - - 72 سید مناف هاشمی اداره کل تشخیص و اصول درآمد واگذاری - - - -   مدیران میانی شهرداری تهران   ردیف نام دریافت کننده سمت آدرس مساحت قیمت کارشناسی در صد تخفیف قیمت پرداخت 1 نصرالله آبادیان شهردار منطقه 9 منزل ویلایی در مرزداران 300 14,760,000,000 50 درصد تخفیف 7,380,000,000 2 عظیم بابایی شهردار منطقه 17 بلوار دهکده 200 3,500,000,000 50 درصد تخفیف 2,000,000,000 3 محمود امری کارشناس ممیزی املاک منطقه 9 خ قزوین 74,11 965,000,000 50 درصد تخفیف 482,500,000 4 فضل الله اندرزی شهردار منطقه7-شهردار منطقه16 خ موحد دانش 171,56 1,020,720,000 50 درصد تخفیف 5,103,910,000 5 فرهود حمیدی فراهانی قائم مقام منطقه 14 بلوار کشاورز 219,5 3,000,000,000 50 درصد تخفیف 1,500,000,000 6 خلیل راحتی قوچانی شهردار منطقه 8 پاسداران 204.54 9,400,000,000 50 درصد تخفیف 4,700,000,000 7 محمد شیری مدیر واحد...شهرداری منطقه 1 قیطریه 113.71 4,780,000,000 50 درصد تخفیف 2,390,000,000 8 مهرداد فهمانی ارشد معاون امور اجتماعی و فرهنگی منطقه3 رسالت 132.90 2,392,200,000 50 درصد تخفیف 1,196,100,000 9 کرامت الله قرمزی همکار در سازمان بازرسی بلوار کوهسار 90 3,780,000,000 50 درصد تخفیف 1,926,700,000 10 بهروز محمد زاده شهردار منطقه 17 خ کارگر 218.32 5,130,520,000 50 درصد تخفیف 2,565,260,000 11 غلامرضا میرزایی فلاح شهردار منطقه 7 شهردار منطقه 16 خ موحد دانش 171.56 1,020,720,000 50 درصد تخفیف 5,103,910,000 12 روح الله بیدار معاون خدمات شهری منطقه14 خیابان دماوند 85.52 2,651,120,000 38 درصد تخفیف 1,693,005,232 13   صادق امین دهقان حراست املاک بلوار ارتش 93 3,720,000,000 34 درصد تخفیف 2,528,856,000 14 فرهاد بیات احمدی مدیر دفتر حوزه معاونت اجتماعی شهرک غرب 144.18 4,000,000,000 30 درصد تخفیف 2,940,000,000 15 صفات اله زاهدی همکار سازمان بازرسی بلوار کوهسار 97.08 3,883,200,000 31 درصد تخفیف 2,759,790,240 15 جعفر روغنی همکار اداره کل رفاه بلوار کوهسار 90,83 3,3700,000,000 32 درصد تخفیف 2,614,872,000 16 فریبا میرمحمودی همکار منطقه 7 خ بهار شیراز 66.8 3,340,000,000 30 درصد تخفیف 2,488,140,000 17 فخرالدین سلیمانی راد شهردار منطقه 6 کاشانک 133 8,625,000,000 25 درصد تخفیف 6,483,750,000 18

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