۱۳۹۴ مهر ۲, پنجشنبه

تصاویر حضور خواهر و داماد خامنه ای در مراسم تدفیق برادر ملکی + تصویر

تقاطع: مراسم تشییع و خاک‌سپاری پیکر منصور ملکی، روزنامه‌نگار و منتقد هنری، روز سه‌شنبه (۳۱ شهریور-۲۲ سپتامبر) در “بهشت زهرا” تهران برگزار شد.
آقای ملکی همسر پری ملکی، خواننده‌ی قدیمی، و هم‌چنین برادر کوچک‌تر دکتر محمد ملکی، فعال سیاسی مخالف حکومت ایران بود.
موضوعی که باعث شد در مراسم خاکسپاری او علاوه بر اهالی هنر، گروهی از چهره‌های سیاسی و دوستان محمد ملکی نیز حضور پیدا کنند که از جمله آن‌ها می‌توان به محمد نوری‌زاد، علی‌رضا جباری، رضا ملک، پدر مصطفی کریم‌بیگی، و مادر سعید زینالی اشاره کرد.
حضور شیخ علی تهرانی، شوهر خواهر علی خامنه‌ای، و همسرش، “بدری حسینی خامنه” در این مراسم نیز از جمله نکات قابل توجه آن بود.
شیخ علی (مرادخانی) تهرانی، یکی از قدیمی‌ترین مخالفان جمهوری اسلامی در بیش از سه دهه‌ی گذشته به شمار می‌رود که بعد از مدت‌ها زندان، حصر خانگی، و تبعید، در حال حاضر در سکوت سیاسی به سر می‌برد و کمتر در مراسم عمومی حاضر می‌شود.
همسر آقای تهرانی، تنها خواهر تنی رهبر جمهوری اسلامی است.
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24 septembre 2015
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Quelles relations entretiennent les Etats-Unis avec Daesh ? Un rappel historique des méthodes ambiguës de l'OTAN et la mise en perspective de la guerre contre le terrorisme soulèvent bon nombre de questions. Sans verser dans la théorie du complot simpliste, cet article nous rappelle que les grandes puissances n'ont pas de principes, seulement des intérêts. A compléter par l'analyse des causes profondes qui, tant en Occident qu'au Moyen-Orient, ont rendu possible l'accomplissement de cette stratégie du chaos. (IGA)



À l’aube du XXIème siècle, les attentats du 11 septembre à New York commis par le mouvement Al-Qaïda ont marqué un tournant historique irréversible bouleversant profondément les relations internationales. Plus récemment, les attentats qui ont frappé la France les 7 et 9 janvier 2015 ont remis à jour une des questions politiques les plus épineuses à laquelle sont confrontées les État-nations et les populations civiles qui en sont les premières victimes : le terrorisme islamiste, officiellement ennemi numéro un de l’Occident après la chute du bloc soviétique.

Depuis 2001, des organisations similaires ou proches d’Al-Qaïda ont éclos partout à travers le monde, mettant des régions entières à feu et à sang. D’Afrique—Al-Qaïda au Maghreb islamique, Boko Haram, Al-Shabab—jusqu’au Moyen-Orient—l’Etat Islamique en Irak et au Levant, Al-Nousra—, les forces militaires, les techniques de propagande, les réseaux de recrutement ainsi que les ressources financières de ces mouvements transnationaux affichent une progression inexorable contre laquelle les États sembleraient avoir du mal à résister.

Depuis les attentats du World Trade Center, le « monde libre » serait face à une menace d’envergure diffuse et imprévisible. Le président américain Bush parlait d’un « axe du mal » (1) contre lequel il fallait à tout prix lutter, tandis que la théorie du choc des civilisations (2) était érigée en grille de lecture légitime des relations internationales par les dirigeants politiques et les médias. Nous serions dans une guerre opposant la civilisation, incarnée par l’Occident, à la barbarie et l’obscurantisme de l’Orient musulman. Cette vision du monde réductrice marquée par un orientalisme contemporain (3) permet l’éclosion de représentations schématiques qui influencent bon nombre d’individus.

L’inconscient collectif est marqué par l’idée d’une incompatibilité quasi naturelle entre l’Islam et l’Occident et de la crainte d’une menace terroriste de « barbus » qui veulent imposer partout la charia. En témoigne la progression des partis d’extrême-droite islamophobes en Europe.

Quelles sont les raisons de la montée en puissance fulgurante de ces organisations qui ont comme mode d’action la violence politique ? À l’heure où le terrorisme est une préoccupation mondiale, comprendre les mouvements armées islamistes suppose une analyse de leur genèse, c’est-à-dire une étude des premières organisations de ce type dans l’histoire moderne afin de découvrir les conditions de leur apparition, leur soutien et leur objectif.

Le secret politico-militaire le mieux gardé du XXème siècle a été révélé pour la première fois en 1990 lorsque le premier ministre italien dévoila l’existence d’une unité paramilitaire secrète liée à l’OTAN, nommée « Gladio ». Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Washington et Londres ont formé par le biais de leur services secrets un ensemble d’armées non conventionnelles et souterraines destinées à lutter contre les forces politiques de gauche. L’ancien général nazi Reinhard Gehlen a été chargé de mettre sur pied un réseau composé d’éléments d’extrême-droite dans le but de combattre par les moyens illégaux l’avancée idéologique et potentiellement militaire des Soviétiques. Il est l’instigateur des cellules terroristes secrètes Stay-Behind (4). Exerçant dans chacun des seize pays de l’OTAN ainsi que dans quatre pays neutres (Suède, Finlande, Autriche, Suisse), ces armées anticommunistes, qui agissaient à l’insu des parlements et des populations civiles, recrutaient entre autres leurs membres parmi les collaborateurs de Vichy et les monarchistes en France, les fascistes et les mafieux en Italie, les nazis en Allemagne (5) , ainsi que les ultra-nationalistes et islamistes en Turquie.

Toute doctrine et idéologie pouvant détourner les peuples de la lutte des classes et les nations des velléités souverainistes étaient soutenues et promues. Parmi elles, le nationalisme agressif (6) en Europe de l’Ouest ainsi que le fondamentalisme religieux au Moyen-Orient étaient des armes redoutables.

Durant la guerre froide, l’islamisme a été érigé par la Maison Blanche en alternative à la gauche et au nationalisme arabe qui revêtait un caractère socialiste et souverainiste (7) . Le terrorisme islamiste a été promu par les États-Unis en Turquie en 1978 lors du massacre anti-communiste de Maras, et à plus grande échelle deux ans plus tard en Afghanistan dans la guerre contre l’Union Soviétique. Avec le fiasco au Vietnam, l’occupation au sol d’un pays étranger était devenue trop impopulaire pour la Maison-Blanche qui a alors changé de stratégie. Plutôt que d’envoyer leurs propres soldats et voir leur image s’écorner au niveau national et international, jouer subtilement la carte de l’ingérence en s’appuyant sur des entités locales par le biais d’opérations spéciales clandestines se révélait être une option privilégiée pour les dirigeants américains. Ainsi, le premier mouvement djihadiste moderne transnational a vu le jour sous l’impulsion des Etats-Unis, par le biais de leurs alliés comme l’Arabie saoudite (8) , dictature intégriste à leur solde, qui mobilisa via ses réseaux de mosquées plus de 35 000 moudjahidines venus des quatre coins du monde, et particulièrement d’Europe. À leur tête un certain Ben Laden, proche collaborateur de la CIA. Ceci n’est plus un secret pour personne diront certains, à juste titre, sachant qu’Hillary Clinton reconnaît elle même que ce sont les USA qui ont créé Al-Qaïda (9).

Sous la houlette de l’OTAN, au mépris des droits de l’Homme et de la démocratie, des organisations armées secrètes ont été formées, mais qu’est-ce qui nous prouve qu’il n’en existe plus aujourd’hui ? Quant est-il de Daesh ? Pour savoir qui est derrière cette organisation, il suffit de voir les intérêts de qui elle sert et qui la soutient.

L’Iran, qui est le plus grand ennemi du couple Israël-Arabie saoudite au Moyen-Orient, voit ses deux principaux alliés de la région, à savoir l’Irak et la Syrie, se faire littéralement envahir par l’organisation djihadiste. Daesh combat tous les ennemis de l’Occident : le gouvernement syrien, le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien (10) , ainsi que la branche syrienne du PKK (YPG-YPJ), grand ennemi de la Turquie.

Il faut également avoir à l’esprit que les parrains du terrorisme islamiste - l’Arabie saoudite et le Qatar - sont de fidèles alliés de l’Occident. Au regard du rapport des pouvoirs, les États-Unis, première puissance économique (11) et militaire au monde, ont incontestablement les moyens de faire pression sur ces nations-amies afin qu’elles arrêtent de financer le terrorisme. Mais force est de constater qu’aucune politique concrète de fond n’est menée dans ce sens.

La Turquie, qui est membre de l’OTAN et qui par conséquent ne peut conduire une politique étrangère allant à l’encontre des intérêts des pays de l’alliance, est aujourd’hui le point de passage principal des djihadistes vers la Syrie, et soutient massivement les « rebelles » de l’ASL ou les terroristes d’Al-Nosra et de Daesh (12) en leur fournissant une aide logistique et militaire (13) , notamment des armes, des camps d’entrainement à Gaziantep et Hatay, et des soins dans les hôpitaux (14).

Fait qui peut paraître « paradoxal » ou totalement incroyable, Israël soigne des djihadistes du Front Al-Nosra sur son territoire (15) et empêche toute progression de l’armée syrienne en bombardant les positions de celle-ci. Dans un article publié sur Le Figaro, Roland Hureaux met au jour la duplicité de la politique étrangère française : « Inutile de dire que nos armes et notre appui logistique sont allés exclusivement aux djihadistes, en particulier au Front al-Nosra, nouveau nom d’al-Qaida, dont les différences avec Daesh sont bien minces. Les mêmes qui enlèvent ou massacrent les chrétiens - et d’autres. La soi-disant Armée syrienne libre qui, disait-on , était l’objet de notre sollicitude demeure un fantôme - et un alibi pour aider les islamistes » (16) . En septembre 2014, on a appris de la bouche de l’ambassadrice de l’Union européenne en Irak, Mme Jana Hyboskova, que « plusieurs membres de l’UE ont acheté du pétrole non-raffiné à l’EIIL » (17).

Il semblerait que l’Occident réutilise la méthode afghane des années 1980 de guerre par procuration, c’est-à-dire de guerre par intermédiaire. Alors comment expliquer les bombardements de la « coalition anti-Daesh » ? A-t-elle une crédibilité ? En réalité, les Etats-Unis jouent subtilement sur deux tableaux à la fois, voulant à tout prix alimenter le complexe industrialo-militaire (18) qui pèse beaucoup dans leur économie (19) et préserver leur « identité de rôle » (20) aux yeux de l’opinion publique internationale, celle de défenseur de la liberté et de la démocratie. Ne frappant pas le coeur de l’organisation (Raqqa) et ayant une portée très limitée, ces frappes sporadiques ont comme seule finalité de feindre la guerre contre l’EI, ce qui sert dans le même temps celle-ci dans sa rhétorique de propagande anti-occidentale, permettant le recrutement de militants (21) .

Il y a récemment des informations inédites qui ont vu le jour dans des médias de masse qu’on peut difficilement accuser de conspirationnistes. Dans un reportage sur France 2 (22) se basant sur les dires de Mike German, agent spécial pendant 25 ans ayant démissionné, on apprend que le FBI a poussé des musulmans à commettre des attentats terroristes : « L’agence attirerait des musulmans dans ses filets à l’aide d’agents infiltrés qui vont les pousser à faire l’apologie d’actes de terrorisme. Dans ces cellules identifiées par l’agence, ni armes, ni ressources, ni complot avant l’arrivée de ces informateurs (agents secrets), prêts à souffler mot pour mot à leurs contacts les délits pour lesquels ils seront condamnés. L’ancien agent explique à la journaliste Virginie Vilar la méthode mise en place par le FBI, prêt à fournir des armes, de l’argent ainsi que le plan de l’attaque. Pour lui, "c’est de la fabrication d’affaires". C’est aussi la conclusion d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch publié le 21 juillet 2014 » . (23)

Il semblerait que cette tactique soit aussi employée en France. Le journal Le Point, qu’on peut encore moins qualifier d’adepte de la théorie du complot, titre le 7 juin 2012 : « Mohamed Merah travaillait pour les RG » (24). On apprend dans cette affaire que Merah a été envoyé au Pakistan, en Afghanistan et en Syrie par un « ami » qui se révèle être en fait un agent des services français, qui l’a poussé à la radicalisation. On peut alors avoir des interrogations légitimes sur les attentats de Charlie Hebdo et le rôle des services secrets français.

Hier la CIA créait de « faux mouvements de gauche qui se livraient à des exactions et des actes condamnables uniquement pour faire croire à la population, que ces actes terroristes étaient l’oeuvre de la gauche » (25) . Aujourd’hui, les services occidentaux le feraient-ils avec les islamistes, pour stigmatiser les musulmans vivant sur leur territoire ? L’organisation État Islamique serait-elle la nouvelle armée secrète de l’OTAN ayant pour but d’affaiblir à terme l’Iran ? Le terrorisme djihadiste aurait-il pu être aussi puissant sans le soutien des alliés de l’Occident ? Al-Qaïda et les organisations de ce type constitueraient-ils des prétextes pour envahir des pays (Irak, Afghanistan), des instruments pour mener des guerres par procuration (Lybie, Syrie, Yémen), au niveau domestique des justifications aux lois liberticides, des moyens de stigmatisation et d’exclusion permettant de se débarrasser de la « racaille » partant servir de chaire à canon, et de détourner l’attention du public des vrais problèmes sociaux (chômage, crise économique) en désignant des bouc-émissaires ? Tous les éléments entre nos mains tendent à répondre à ces question par l’affirmative.

Si par hasard, certains ne sont toujours pas convaincus, résumons : les Etats-Unis ont créé dans le passé des « organisations de l’ombre » pratiquant le terrorisme, ils ont formé le premier mouvement armé islamiste transnational, leurs alliés-clients, la Turquie, l’Arabie-Saoudite, le Qatar financent les djihadistes, Israël les soigne, la France les arme, des pays de l’Union Européenne leur achète du pétrole, et des attentats terroristes sont commis en territoire occidental par des individus radicalisés et armés par ces mêmes services secrets. Pour ceux qui crient à la thèse « complotiste », rappelons que les complots font partie du répertoire d’action des services de renseignement. C’est leur métier.

« Comment la prétendue coalition contre les égorgeurs serait-elle crédible, alors que, pour des raisons différentes, beaucoup de ses membres ont partagé avec eux (et partagent encore pour certains), des intérêts stratégiques, politiques, économiques ? » (Charb, directeur de Charlie Hebdo)

Kendal Manis est l’auteur du mémoire de recherche « Maras 78’ : terrorisme américano-islamiste en Turquie ».

Pour plus d’information : https://www.youtube.com/watch?v=bSl...

Source : Investig’Action

Notes :

1. RIGAL-CELLARD Bernadette, « Le président Bush et la rhétorique de l’axe du mal », Études 9/2003 (Tome 399) , p. 153-162
2. HUNTINGTON Samuel, Le Choc des Civilisations, Paris, Odile Jacob, 1997, 402 pages.
3. SAID Edward, L’orientalisme. L’orient créé par l’occident, Paris, Seuil, 2005, « Introduction », 456 pages
Voir aussi Edward Said on Orientalism, [Consulté le 12/12/2014], disponible à l’adresse :https://www.youtube.com/watch?v=fVC...
4. TUNC Aziz, Maras Kiyimi Tarihsel Arka Plani ve Anatomisi, Istanbul, Belge Yayinlari, 2011, p.119
5. Le responsable de la Gestapo Klaus Barbie a été recruté par la CIA. GANSER Daniele, Les armées secrètes de l’OTAN, Plogastel, Demi-Lune, 2005, p.262
6. Il faut faire une distinction entre le nationalisme agressif, qui a un caractère raciste, et le nationalisme défensif, qu’on peut qualifier de « patriotique ».
7. COLLON Michel, LALIEU Grégoire, La Stratégie du Chaos, Impérialisme et Islam, Investig’action, 2014, p.275
8. LALIEU Grégoire, Entretiens avec Mohammed Hassan, Jihad Made In USA, Bruxelles, Investig’Action, p.222
9. Hillary Clinton : ’We Created al-Qaeda’ [Consulté le 27/03/2015], disponible à l’adresse :https://www.youtube.com/watch?v=WnL...
10. rfi, Syrie : le groupe EI envahit le camp de Yarmouk, proche de Damas [en ligne], 1er avril 2015,[Consulté le 18/04/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.rfi.fr/moyen-orient/2015...
11. En PIB par habitant.
12. La frontière entre ces différents mouvements est poreuse. En septembre 2013, plus de 40 000 hommes membres de l’ASL font défection pour intégrer le Front Al-Nosra. Georges Mabrunot, Le Figaro, Syrie : des rebelles modérés rejoignent le camp des islamistes radicaux [en ligne], 26 septembre 2013, [Consulté le 29/03/2015]. Disponible à l’adresse :http://www.lefigaro.fr/internationa...
13. Hélène Sallon, Le Monde, L’étrange soutien de la Turquie aux réseaux djihadistes de Syrie [en ligne], 24 janvier 2014, [Consulté le 18/04/2015]. Disponible à l’adresse :http://www.lemonde.fr/europe/articl...
14. Une vidéo de la chaîne de télévision turque IMC montrent la connivence entre les militants de DAESH et les soldats de l’armée turque à la frontière turquo-syrienne. Les soldats laissent passer les jihadistes vers la Syrie. IŞİD’in sınırın sıfır noktasından geçişi İMC TV kameralarında (1), [Consulté le 23/01/2015], disponible à l’adresse : http://www.dailymotion.com/video/x2... Voir aussi : Nouvelle preuve de collaboration d’Erdogan avec Daesh, [Consulté le 23/01/2015], disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=oIf...
15. i24 News, Israël soigne des djihadistes d’Al-Qaïda blessés en Syrie (Wall Street Journal) [en ligne],14 mars 2015. [Consulté le 12/04/2015]. Disponible à l’adresse :http://www.i24news.tv/fr/actu/inter...
16. Roland Hureaux, Syrie : l’incompréhensible politique étrangère de la France, [en ligne], 18 août 2015, [Consulté le 26/08/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.lefigaro.fr/vox/monde/20...
17. L’Humanité, Des pays de l’Union européenne achètent du pétrole aux barbares, [en ligne], 25 septembre 2014, [Consulté le 26/08/2015]. Disponible à l’adresse :http://www.humanite.fr/blogs/des-pa...
18. Si on adopte une analyse de la politique étrangère des États-Unis par les processus organisationnels, théorisé par Graham Allison. BRAILLARD Philippe, Théories des Relations Internationales, Paris, PUF, 1977, « Modèles concep-tuels et la crise des missiles de Cuba », pp.172-196.
19. « Dans les mois qui ont suivis l’annonce d’Obama sur le bombardement des positions de l’État islamique, les cours de l’action Lockheed ont grimpé de 9,3%, ceux de General Dynamic de 4,3% et ceux de Rayteon et de Northrup Grumman de 3,8% ». LALIEU, Entretiens avec Mohammed Hassan, Jihad Made In USA, p.229
20. WENDT Alexender, « Anarchy is what States Make of it : The Social Construction of Power Politics », International Organiszation, n°46 (2), 1992, pp 391-425
21. JULES Alain, ETAT ISLAMIQUE. Bachar al-Assad : l’Etat islamique s’est renforcé grâce aux raids US [en ligne], 30 mars 2015. [Consulté le 12/04/2015]. Disponible à l’adresse :http://allainjules.com/2015/03/30/e...
22. Virginie Vilar, France 2, VIDEO. Le FBI accusé de fabriquer de faux complots terroristes [Publié le 13/02/2015], disponible à l’adresse : http://www.francetvinfo.fr/replay-m...
23. L’express, Le FBI a poussé des musulmans à commettre des attentats selon Human Rights Watch, [en ligne], 21 juillet 2014, [Consulté le 03/02/2015]. Disponible à l’adresse :http://www.lexpress.fr/actualite/mo...
24. Armel Méhari et Aziz Zemouri, Le Point, Mohamed Merah travaillait pour les RG [en ligne], 7 juin 2012, [Consulté le 01/03/2015]. Disponible à l’adresse : http://www.lepoint.fr/societe/merah... Voir aussi : Mohamed MERAH était un agent des services français selon l’avocate de sa famille… [Consulté le 24/04/2015], disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=Ej4...
25. GANSER Daniele, Op. Cit., p.226


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گفت و شنود با اسماعیل وفا یغمائی (۱۴)
هر آن‌چه سخت و استوار است دود می‌شود و به هوا می‌رود 

«هر آن‌چه سخت و استوار است دود می‌شود...» نه فقط مدرنیته بلکه؛ اندیشه‌های پوسیده و  کهنه را هم نشانه می‌گیرد و نیز کسانی را که فکر می‌کنند عشق با سوت پاسبان می‌ایستد. همانها که، البته مخالف آزادی نیستند؛ اما مخالف آزادی دیگران‌اند.
...
سختی و استواری لزوماً بُرنایی و پویایی نیست. بافت‌های کُلانشیم درختان نیز سخت و استوار می‌نمایند اما نشاط و حیات ندارند. زنجیرها هم سخت و استوارند اما می‌گسلند.
هرآنچه سخت و استوار است دود می‌شود و به هوا می‌رود ،هرآنچه مقدس است دنیوی می‌گردد و انسان‌ها در نهایت ناگزیر می‌شوند تا با شرایط واقعی زندگی و مناسبات خود با همنوعانشان، رو در رو شوند. کارل مارکس، مانیفست
...
هر آن‌چه سخت و استوار است دود می‌شود...؛ همچنین نام کتابی از «مارشال برمن» ‌ Marshall Berman است که به بررسی تاثیرات اجتماعی، هنری و سیاسی مدرنیته در جوامع مختلف می‌پردازد.


منبع: پژواک ایران
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24 septembre 2015
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Pourquoi tant de guerres ? Et pourquoi Obama craint-il qu’elles provoquent un conflit mondial ? Qui veut la paix, doit comprendre les causes profondes du phénomène de la guerre.



7. « It’s the economy, stupid ! »*

Résumons son important discours du 5 août : Obama craint qu’une guerre avec l’Iran aggrave les tensions avec Moscou et Pékin, voire l’Europe : « Nous aurions à couper des pays comme la Chine du système financier américain. Et puisqu’elle se trouve être parmi les principaux acheteurs de notre dette, de telles actions pourraient déclencher de graves perturbations dans notre propre économie et soulever au plan international des questions sur le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale ». Bref, un conflit mondial. Car la montée en puissance de la Chine menace en effet trois instruments essentiels de la suprématie des USA : 1. Les aventures militaires. 2. Le contrôle sur la Banque mondiale. 3. Le dollar comme monnaie centrale du commerce et de la finance.

Ce qui cause les guerres, ce n’est pas le caractère de tel ou tel président des Etats-Unis, - ce sont juste des employés des multinationales - mais bien l’économie : les intérêts de ces multinationales. Après la période 1945 – 1965 (exceptionnelle, pour trois raisons : 1. Il fallait beaucoup reconstruire. 2. Les travailleurs avaient conquis la Sécu, donc du pouvoir d’achat. 3. L’URSS offrait un contrepoids à l’Occident capitaliste), après 1965 donc, les taux de profit de l’économie occidentale ont dégringolé, la crise et la concurrence accrue ont alors augmenté l’exploitation des travailleurs, creusant l’écart riches – pauvres. L’URSS disparue, le néolibéralisme put entamer sa croisade de destruction des conquêtes sociales concédées. Résultat : aujourd’hui, les Rolls Royce se vendent à merveille mais les travailleurs qui produisent s’appauvrissent et consomment beaucoup moins. L’économie capitaliste est un serpent qui se mord la queue : à qui vendre quand on écrase les salaires et augmente le chômage ? Paradoxalement le néolibéralisme a donc été victime de son succès.

Alors, comment les multinationales s’en sortent-elles ? En rétablissant le pouvoir d’achat de leurs travailleurs ? Non, la loi de la concurrence les en empêche. Seule solution : conquérir à l’extérieur de nouveaux débouchés pour tous leurs capitaux ne trouvant pas où s’investir. Mais toutes les colonies ayant été distribuées ou étant devenues indépendantes, la guerre est donc le seul moyen d’en reconquérir. Pour gagner, et même juste pour survivre, il faut absolument contrôler matières premières, marchés et main d’œuvre bon marché. Et surtout en priver les rivaux.
Et quand la crise s’aggrave, toutes les échappatoires, bulles et autres spéculations n’ayant fait que creuser davantage le trou, alors la guerre devient la seule issue pour les multinationales. Autre avantage : en déchaînant le chauvinisme, on peut détourner le mécontentement. Alors que des mouvements sociaux se préparent en Europe et aux USA, tout devient «  la faute aux Arabes, aux Russes, aux Chinois, aux réfugiés… ». Jamais au système. Vers 1900, le milliardaire britannique Cecil Rhodes conseillait : « Si vous voulez éviter une guerre civile (il voulait dire : une révolution), il vous faut devenir impérialistes. »

Les guerres sont toujours économiques : quelles multinationales contrôleront les ressources des colonies ? Et les guerres mondiales ont toujours le même enjeu : quelle superpuissance dominera le monde ? La grande crise de 1900 provoqua la Première Guerre mondiale qui permit aux grandes puissances de se « repartager » l’acier, le charbon, les colonies d’Afrique, les routes stratégiques des Balkans, le pétrole.(21) La grande crise de 1929 provoqua la Seconde Guerre mondiale (le capital allemand finançant Hitler pour la « revanche ») Aujourd’hui, aux USA, certains pensent que seule la guerre peut empêcher la chute de l’Empire que provoquerait la formation d’une alliance Pékin – Moscou - Berlin. Et Obama dit, à sa manière, qu’un nouveau conflit mondial nous menace.

Deux possibilités. Soit faire l’autruche et traiter Obama, lui aussi, de « complotiste ». Soit réfléchir avec tous les citoyens conscients : comment recréer un mouvement pouvant défendre la paix mondiale ?

POUR SUIVRE : Que fera le prochain président ?

* Célèbre mot d’ordre de la campagne électorale victorieuse de Clinton contre Bush père en 2001.

21) Vidéo Investig’Action http://www.michelcollon.info/14-18-On-croit-mourir-pour-la.html

Source Investig’Action