۱۳۹۴ شهریور ۱۳, جمعه

خانواده سوری غرق‌شده در مدیترانه، در کوبانی دفن شدند


Image copyrightAFP
سه عضو خانواده‌ای سوری که در تلاش برای رسیدن به اروپا غرق شدند، در کوبانی به خاک سپرده شدند.
انتشار تصویر بدن بی جان آلان کردی، پسر سه ساله این خانواده، که در ساحل در ترکیه افتاده بود، احساسات بسیاری را در سراسر جهان درباره بحران پناهجویان برانگیخته است.
به جز آلان، ریحان مادر او و گالیپ، برادر پنج ساله‌اش هم در حادثه غرق قایق پناهجویان کشته شدند.
عبدالله کردی، پدر خانواده، در مراسم تدفین آنها گفت: "می‌خواستم برای آینده خانواده‌ام به اروپا بروم. اما دیگر آینده‌‌ای نیست."
با انتقال اجساد خانواده کردی به کوبانی عده‌ای از عزاداران به استقبال آنها رفتند.
Image copyrightReuters

خشم عمومی از تصویر کودکی که غرق شد


قایقی در آب‌های ترکیه غرق شد، دست‌کم ۱۲ سوری که می‌خواستند خود را به یونان برسانند غرق شدند.
اما تصویر یکی از این قربانیان، پسربچه‌ای که با صورت روی ساحل افتاده، خشم جهانیان را از هزینه انسانی بحران پناهجویان در اروپا برانگیخته است.
هشدار: عکس‌های این گزارش ناراحت‌کننده است
عکس پسرک، که یک آژانس خبری ترکیه آن را منتشر کرده، توییتر را برداشته. کاربران با هشتگ KiyiyaVuranInsanlik# درباره‌اش می‌نویسند، که حدودا یعنی "انسانیت به‌گِل‌نشسته".
'فکر آن بچه سوری ولم نمی‌کند'، واکنش کاربران ایرانی
فقط در همین سال جاری میلادی هزاران نفر که می‌خواسته‌اند از راه دریا خود را به اروپا برسانند، مرده‌اند.
گارد ساحلی ترکیه می‌گوید قربانیان اخیر بامداد چهارشنبه از بودروم به سمت جزیره کس در یونان راه افتاده بودند، اما دو قایق‌شان اندکی بعد غرق شد.
از ۲۳ نفری که سوار این دو قایق بودند تاکنون جنازه ۱۲ نفر، از جمله ۵ کودک، پیدا شده است. ظاهرا ۹ نفر بیشتر زنده نمانده‌اند که بعضی‌هاشان جلیقه نجات داشته‌اند و خودشان را به ساحل رسانده‌اند.
تصویر پسرکی که با تی‌شرت قرمز با صورت روی ساحلی نزدیک بودروم افتاده، اندکی پس از ساعت شش صبح به وقت محلی که آب جنازه‌ها را به ساحل آورده بود منتشر شد.
خبرگزاری ناشر عکس اعلام کرده که پسرک و دیگران، اهل شهر تحت محاصره کوبانی در سوریه بوده‌اند، که سال گذشته هنگام پیشروی نیروهای گروه موسوم به دولت اسلامی به ترکیه گریخته بوده‌اند.
Image captionتصویر پیکر بی‌جان پسرک را یکی از خبرگزاری‌های ترکیه منتشر کرد
آن‌طور که رسانه‌های ترکیه می‌گویند، اقوام قربانیان با شناسایی جسدها درهم شکسته‌اند.
نام پسرکی که تصویرش منتشر شده آلان است. آلان سه ساله همراه برادر پنج ساله‌اش، غالب، و مادرشان، ریحانه، غرق شدند. پدرشان، عبدالله کوردی، جان به در برده.
آن‌طور که گزارش شده آقای کوردی و خانواده‌اش پیش از این سفر از کانادا درخواست پناهندگی کرده بودند، اما درخواست‌شان رد شده بود.
تیما کوردی، خواهر عبدالله که در ونکوور زندگی می‌کند، به روزنامه نشنال پست کانادا گفته می‌خواسته خانواده برادرش را کمک کند از خاورمیانه خارج شوند. او گفته: "سعی کردم به‌عنوان حامی مالی کمک‌شان کنم … اما نتوانستم بیارمشان. همین شد که سوار قایق شدند."
یک ماهی‌گیر محلی که جنازه‌ها را پیدا کرده می‌گوید: "آمدم دریا. ترس برم داشت. قلبم شکست."
آن‌طور که فرگل کین، خبرنگار بی‌بی‌سی، می‌گوید، ساحلی که جنازه‌ها را در آن پیدا کردند ناگهان بدنام شده. در حالی‌که پیش از این هم هر روز چیزهای مختلفی - از تکه‌های قایق بادی گرفته تا وسایل شخصی مردم بی‌نوا - در آن پیدا می‌شده.

کودکان پناهجوی غرق شده در ترکیه به خاک سپرده شدند

2 ساعت پیش
دو برادری که در آبهای ترکیه همراه با مادرشان جان باختند، امروز در کوبانی به خاک سپرده شدند. عکسی از جسد آلان ۳ ساله در ساحل به غم انگیزترین تصویر بحران پناهجویان در اروپا تبدیل شده. عبدالله کردی پدر آنها در مراسم خاکسپاری گفت امیدوار است مرگ خانواده اش باعث شود تا به جای کشورهای اروپایی، دولتهای عرب دست کمک به پناهندگان سوری دراز کنند. سیاوش اردلان گزارش می دهد.

ویدئو و عکس هایی دلخراش از پیکر بی جان کودک ۳ ساله سوری (ایلن کوردی ) که مرگ انسانیت و شرم بشریت است

۱۱۹۳۳۴۸۴_۱۶۷۰۵۳۰۸۵۹۸۵۸۵۸۷_۴۲۴۲۹۳۱۵۴۸۹۴۴۶۴۳۸۸۵_n۱۱۹۶۰۲۱۰_۱۶۷۰۸۲۴۶۴۹۸۲۹۲۰۸_۴۱۳۲۱۶۹۱۹۸۳۰۷۰۱۰۷۲۲_n

Bodies of drowned Syrian boys laid to rest in hometown

Aylan with his brother Galip perished along with their mother Rehma.
Aylan with his brother Galip perished along with their mother Rehma. Credit: ITV News
The bodies of two Syrian boys who drowned with their mother as the family desperately tried to flee the war-torn country have been buried in their hometown of Kobane.
Three-year-old Aylan Kurdi was laid to rest next to his brother Galip, five, and their mother Rehma, 35, in the place where their ill-fated journey began.
The story caused international outcry when an image of little Aylan lying dead on a beach in Turkey made headlines around the world.
The final resting place of the Kurdi family in Kobane.
The final resting place of the Kurdi family in Kobane. Credit: APTN
What started out as the family trying to make a better life for themselves ended in tragedy when the overcrowded boat they were in flipped over.
Only their father Abdullah, who was rescued off the coat of Turkey barely conscious, survived.
The boys' father scatters earth over their graves.
The boys' father scatters earth over their graves. Credit: APTN
"The waves were so high and the boat flipped," he said. "I took my wife and kids in my arms and I then I realised they were all dead."
Mr Kurdi's sister Teema lives in Canada but the family had an application to move there turned down.
Abdullah with his sons Aylan and Galip who perished as he sought a better life for them.
Abdullah with his sons Aylan and Galip who perished as he sought a better life for them. Credit: ITV News
In a cruel twist of fate, Canada has now granted Mr Kurdi citizenship after hearing what happened.
But he has turned it down as he wants to return to his hometown of Kobane so he can be buried alongside his family.
His sister Teema Kurdi told ITV News: "I just worry about my brother right now, how he feels.
"I can't even imagine any father or any mother...their kids to die in their arms and they can't do anything."
The dinghy the Kurdi family were in was only supposed to carry a maximum of 10 people but 17 were on board.
Of those 11, including Aylan, Galip and their mother, perished.
Four people suspected of people smuggling have been detained in Turkey.

Nous n’étions pas censés survivre : Réponse à l’attaque de Charleston

|
4 septembre 2015
Article en PDF : Enregistrer au format PDF

Le 18 juin dernier, à Charleston, en Caroline du Sud, un acte terroriste a été commis contre un groupe de personnes de couleur noire qui s'étaient réunies pour prier. Un homme blanc âgé de 21 ans, Dylann Storm Roof, suspecté d'être l'auteur de cette brutale et horrible tragédie, a été arrêté. Qui a appris à Roof à détester les Noirs au point de tuer neuf d'entre nous dans un sanctuaire ? Et peut-on vraiment affirmer qu'il est le seul ?



L’Eglise Episcopale Méthodiste Africaine Emanuel était un symbole de la lutte contre l’esclavage depuis 1822 et l’une des plus anciennes églises noires du pays. Nos cœurs et nos prières sont avec les familles et les communautés de ceux qui ont été tués inutilement. Un homme blanc âgé de 21 ans, Dylann Storm Roof, suspecté d’être l’auteur de cette brutale et horrible tragédie, a été arrêté. Roof s’est rendu à l’église et a demandé à voir le pasteur. Il a prié avec la congrégation et, au bout d’une heure environ, il s’est levé et a prononcé les paroles suivantes : « Il faut que je le fasse. Vous violez nos femmes et vous nous prenez notre pays. Et vous devez partir. »

Dans les jours qui ont suivi, beaucoup de médias décriront Roof comme un tireur atteint de maladie mentale, ayant un passé trouble, qui a commis un crime isolé contre un groupe de personnes noires qui ne se doutaient de rien.

Des photos publiées sur Facebook montrent Roof vêtu d’une veste avec un écusson correspondant au drapeau de l’Afrique du Sud sous l’apartheid.

A #BlackLivesMatter (#LaViedesNoirsCompte, NdT) cependant, nous affirmons que cet acte n’est en réalité pas isolé, et qu’il fait partie d’une série de violences exercées contre les personnes noires dans ce pays et à travers le monde.

La vraie question que nous devrions poser est la suivante :

Qui a appris à Roof à détester les Noirs au point de tuer neuf d’entre nous dans un sanctuaire ? Et peut-on vraiment affirmer qu’il est le seul ?

La réponse honnête à cette question est que ce pays n’a jamais mis en valeur les personnes noires – alors que les personnes noires sont extrêmement précieuses pour ce pays.

Nous n’étions pas censés survivre. Nous avons été arrachés à nos familles et à notre terre, emmenés dans ce pays au fond de bateaux, enchaînés comme des animaux. Nous avons été forcés à travailler pour un pays, à l’élever, à le nourrir et à le construire, et celui-ci ne nous a jamais considérés comme humains et refuse toujours d’honorer notre humanité.

Les documents fondateurs de ce pays nous désignent comme ne valant que trois cinquièmes d’un être humain. Quand nous avons osé (et osons toujours) réclamer notre humanité, nous avons été (et sommes toujours) battus, lynchés, pendus à des arbres, mutilés, brûlés, ciblés par des armes à feu et violés.

Ce n’est pas quelque chose qui appartient au passé. Des personnes noires subissent toujours cela en 2015. Comme, il y a quelques mois de cela, quand Otis Byrd a été retrouvé lynché et pendu à un arbre à proximité de Jackson dans le Mississippi.

Nous n’étions pas censés survivre. Nous affirmons que les actes de Roof ne sont pas isolés et qu’on ne peut pas si facilement et avec tant de dédain les attribuer à une maladie mentale, mais qu’ils sont plutôt le reflet d’une maladie qui gangrène ce pays : le racisme. Et nous affirmons que, tant que nous ne viendrons pas à bout, en tant que nation, de cette violence raciste qui infecte ce pays, de tels actes ne seront que plus fréquents à l’avenir.

Les mots de Roof nous rappellent que nous, les personnes noires, n’avons nulle part dans ce pays où nous pouvons nous considérer en sécurité. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que la police nous protège. Nous ne pouvons pas nous attendre à être en sécurité dans les piscines, les églises, les commerces, les bus, dans nos communautés et même dans nos foyers. Les enfants noirs ne sont pas à l’abri. Et nous ne pouvons pas nous considérer comme étant à l’abri d’être traumatisés au quotidien par la violence exercée contre notre communauté. Dans ce cas précis, une jeune fille a survécu en se faisant passer pour morte alors qu’elle se trouvait sous le corps de sa grand-mère décédée. Roof a décidé d’épargner une femme, lui expliquant qu’il voulait qu’elle raconte ce qu’il s’était passé cette nuit.

La vérité que nous nous devons de dire est que même le premier président noir de notre pays doit toujours affronter le fait que la violence contre les personnes noires est une épidémie qui a atteint des proportions énormes.

Alors que les statistiques démographiques montrent que les personnes de couleur vont devenir la majorité, il existe à la fois une peur rationnelle et irrationnelle que ces mêmes personnes qui ont été et seront les plus touchées par cette violence flagrante et brutale continueront à résister. Les mots de Roof : « Vous nous prenez notre pays. Et vous devez partir » reflètent la peur sur laquelle la droite capitalise depuis les années 70 qui est que la majorité devienne la minorité.

Et, comme les personnes noires le savent si bien, être en minorité quelque part peut littéralement signifier la différence même entre la vie et la mort.

Le jour même du massacre, le président Obama a fait la déclaration suivante : « Une fois de plus, des innocents ont été tués en partie parce qu’un individu qui voulait faire du mal n’a eu aucun problème à mettre la main sur une arme à feu. » Malgré ce que dit notre président, il ne s’agit pas seulement d’un problème de contrôle des armes à feu. C’est en réalité un problème de prévalence structurelle d’un racisme anti-noir qui aboutit dans de nombreux cas à une violence anti-noir et de trop nombreuses fois à des meurtres anti-noir.

A travers le pays, et à travers le monde entier, les personnes noires – vieux, jeunes et entre deux âges ; handicapés et invalides ; gays ; transgenre ; immigrants ; prisonniers et bien d’autres – se sont élevées dans une vague de rébellion qui a transformé notre paysage politique. Et pourtant, il y en a toujours qui, face à la violence inutile et extrême, en profiteront pour appeler à la paix, pour déformer la réalité des vrais problèmes, et pour globalement neutraliser ce qui bouillonne en profondeur depuis très longtemps.

Mais où sont les appels pour que ceux qui ont appris à un jeune homme blanc à arborer une si violente haine envers les Noirs rendent des comptes ? Qui répondra d’une nation qui a le racisme inscrit dans son ADN même ?

En tant que nation, nous avons un choix à faire face à toujours plus de vies enlevées à des Noirs bien avant l’heure. Il n’est plus question de savoir si le racisme existe ou pas, ni une question de savoir si le racisme est une maladie qui gangrène notre existence même ou pas. La vraie question est de savoir si nous allons enfin vouloir prendre la décision de nous y attaquer de manière réelle ou pas.

Source :
Copyright Truthout.org. Reprinted with permission.

Cette traduction du texte original en anglais est reproduite avec l’aimable autorisation de l’éditeur Truth-out.

Traduction : Collectif Investig’Action

Obama envisage un conflit mondial (1/8)

|
4 septembre 2015
Article en PDF : Enregistrer au format PDF

« La diplomatie ou la guerre. Bientôt. » Obama alerte : certains aux USA veulent attaquer l’Iran. D’où risque de conflit mondial impliquant Russie, Chine et Europe. Ceci déstabiliserait le système financier occidental. Que fera le prochain président ?


1. L’irrésistible déclin des USA

« Un rejet par le Congrès de l’Accord avec l’Iran ne laisserait à l’administration US (…) qu’une seule option : une nouvelle guerre au Moyen-Orient. » « L’Iran est un pays quatre fois plus grand que l’Irak, et trois fois plus peuplé. » « Le choix auquel nous faisons face est finalement entre la diplomatie et une certaine forme de guerre. Peut-être pas demain, ni dans trois mois, mais bientôt. » « Le système financier US serait forcé de rompre avec la Chine, principal acheteur de notre Dette. » (1)

Dans cette série d’articles, nous allons examiner les implications d’un étonnant discours d’Obama, prononcé le 5 août et curieusement passé sous silence par les médias alors qu’il met en garde contre de possibles catastrophes. Au Congrès, le 8 septembre, les républicains bloqueront l’accord avec l’Iran. Mais Obama peine même à rallier certains démocrates. L’élite des Etats-Unis apparaît très divisée sur la stratégie à adopter. Est-ce nouveau ?

Pas du tout. Cette division est apparue vers 2000. Au départ, un constat commun aux démocrates et aux néoconservateurs : les Etats-Unis sont en déclin. Dans son livre sur la stratégie impériale des Etats-Unis The Grand Chessboard (2), probablement le plus influent des cinquante dernières années, Zbigniew Brzezinski, ancien responsable de la politique internationale sous Carter, se montrait pessimiste : « A long terme, la politique globale sera de moins en moins propice à la concentration d’un pouvoir hégémonique dans les mains d’un seul Etat. L’Amérique n’est donc pas seulement la première superpuissance globale, ce sera très probablement la dernière. » (p. 267) 

La raison ? « Le pouvoir économique risque aussi de se disperser. Dans les prochaines années, aucun pays ne sera susceptible d’atteindre 30% environ du PIB mondial, chiffre que les Etats-Unis ont maintenu pendant la plus grande partie du 20ème siècle, sans parler de la barre des 50% qu’ils ont atteinte en 1945. Selon certaines estimations, l’Amérique (…) retomberait à 10-15% d’ici l’an 2020. » (p. 267-8) 

Pour rester la seule superpuissance, Brzezinski proposait donc un « impérialisme intelligent » : diviser les puissances rivales et les empêcher de former un front commun.

Très opposés aux stratégies de Brzezinski, les néocons guidant George W. Bush proposaient par contre une stratégie de guerre généralisée (qui utilisera le 11 septembre comme justification). Cependant, leur plate-forme du Project for a New American Century (PNAC), élaborée entre 1997 et 2000, n’était guère plus optimiste : « Actuellement, les Etats-Unis ne rencontrent aucun rival mondial. La grande stratégie de l’Amérique doit viser à préserver et étendre cette position avantageuse aussi longtemps que possible (...) Préserver cette situation stratégique désirable dans laquelle les Etats-Unis se trouvent maintenant exige des capacités militaires prédominantes au niveau mondial. ». (3)

Analysant ces deux options à la veille de la présidence Obama, nous écrivions en 2008 : « De toute façon, cet Empire ne deviendra pas pacifique. Tôt ou tard, il relancera des guerres à la Bush. Parce qu’en fait, l’élite US pratique un cycle d’alternance entre les deux options... » (4)

Huit ans plus tard, allons-nous assister à une nouvelle alternance ? Pour comprendre la situation, nous allons examiner les différentes pièces du puzzle : Chine, Iran, Russie, Europe…

POUR SUIVRE : La clé : comment contrôler l’Eurasie ?
Notes :
1) http://www.washingtonpost.com/news/...

2) Le grand échiquier : L’Amérique et le reste du monde [« The Grand Chessboard : American Primacy and Its Geostrategic Imperatives »], Bayard,‎ 1997.

3) Project for a New American Century (PNAC), Rebuilding America’s Defenses, septembre 2000. 

4) http://www.michelcollon.info/Quelle... 

محمد هُشی و کشتار تابستان ۶۷ _ اصفهان

محمد هُشی و کشتار تابستان ۶۷ _ اصفهان

سه شنبه, سپتامبر 1, 2015 - 05:07
محمد هُشی
نامزدم و خواهرش را در اصفهان اعدام کردند! پدر و مادر و برادر نامزدم هم در تهران اعدام شدند! از آن خانواده تنها یک دختربچه چهار ساله باقی ماند! نامزدم پیش از اعدام چنان شکنجه شده بود که یک جای سالم در بدنش نبود! ..... هنگام کشتار تابستان ۶۷ در اصفهان چون تعداد زندانیان زیاد بود دادگاه ها فوق العاده سریع انجام می شدند، یعنی حالت آره یا نه بود! قبول داری یا نداری! آمده بودند که زندانیان را درو کنند!

تاریخ بازداشت: مهرماه سال ۱۳۶۰
تاریخ آزادی: بهمن ماه سال ۱۳۶۷ پس از هفت سال زندان
محل بازداشت: کمیته صحرائی اصفهان، زندان اصفهان و زندان اوین

گفتگوی نشریه پیام فدائی با محمد هُشی از بازماندگان کشتار تابستان ۶۷ در اصفهان
قبل از هر چیز از این که این گفتگو را پذیرفتی سپاسگزارم، همان طور که می دانی علیرغم این که سال ها از فاجعه کشتار زندانیان سیاسی در سال ۱۳۶۷ می گذرد هنوز خیلی از زوایای این جنایت برای مردم روشن نشده است، از آنجا که تو خود یکی از بازماندگان این کشتار هستی امیدوارم که این گفتگو به روشن شدن هر چه بیشتر زوایای مختلف این فاجعه کمک کند ولی قبل از این که سؤالاتم را مطرح کنم خواهش می کنم که خودت را هر طور که صلاح می دانی معرفی کن و بگو که کی دستگیر شدی و چه وقت آزاد شدی؟
محمد هُشی هستم، در تاریخ دهم مهر ۱۳۶۰ ساعت پنج و نیم بعد از ظهر توی محله مان در اصفهان دستگیر شدم، محله ای که در آن بزرگ شده بودم و در تاریخ بیست و ششم بهمن ۱۳۶۷ به همراه آن سری از زندانیان سیاسی که بعد از کشتار دسته جمعی سال ۱۳۶۷ آزاد شدند از زندان آزاد شدم، مسأله کشتار زندانیان سیاسی در ایران مسأله تازه ای نبود که ما سال ۱۳۶۷ یک مرتبه با آن موجه شده باشیم، در واقع کشتار فعالان سیاسی در کردستان از سال ۱۳۵۷ - ۱۳۵۸ شروع شد ولی درگیری و دستگیری دسته جمعی از سی خرداد ۱۳۶۰ در فاصله کمتر از حدود یک سال یعنی از سی خرداد ۱۳۶۰ تا سی خرداد ۱۳۶۱ شلوغترین دوران زندان ایران بود، از جمله زندان اصفهان که در همان زمان من آنجا بودم.
پس شما در اصفهان دستگیر شدید؟
بله، من در اصفهان دستگیر شدم.
و تمام این مدت هم در زندان اصفهان بودید؟
من غیر از دوازده روز که در اوین بودم (در سال ۱۳۶۰) بقیه اش تماما در زندان اصفهان بودم، سال ۱۳۶۰ به خصوص توی آبان ماه ۱۳۶۰ وقتی که من از اوین برگشتم به اصفهان چهارصد و شصت نفر آدم دور تا دور توی یک سالن به اندازه یک سالن بسکتبال می خوابیدند! تخت هر کسی به اندازه چارلای یک پتوی سربازی بود که می بایست اون رو به شکل چارلا از طول تا کنیم و پهن کنیم روی زمین، تمام به اصطلاح اجناس و وسایلی هم که داشتیم بیشتر از یک کارتن نمی توانست باشد، اصلا جائی نبود که بتوانید در اون وسائل بگذارید! در اون ماه توی این سال، به خصوص از نظر آب گرم و وضعیت بهداشتی، زندان فوق العاده اسفناک بود! هر سی و پنج روز یک بار آب گرم داشتیم! هر سه نفر ده دقیقه وقت داشتند که توی یک توالت بروند، حمام کنند و آن سه نفر همدیگر را می شستند و بعد از یک ساعت و نیم هم آب گرم را می بستند، در اثر همین وضعیت هم بود که دویست و شصت نفر گال گرفتند! وضع جوری شده بود که تعداد کسانی که بیماری پوستی نداشتند از تعداد کسانی که این بیماری رو داشتند خیلی کمتر بود!
ما یک بند لباس داشتیم، حدود سی تا چهل نفر بودیم، موقع لباس شستن یک بند لباس داشتیم که می بردیم توی هواخوری، دو نفر، یکی این طرف این طناب را می گرفت یکی آن ورش را، ساعت ها می ایستادند، لباس ها را می انداختیم روی این خشک می شد! دو ساعت، سه ساعت، چهار ساعت باید می ایستادند که لباس ها خشک شوند! بعدا این مسأله باعث شد که کنترل زندان از دست زندانبانان در برود برای این که بیماری وحشتناکی بود و شدیدا اعصاب را خرد می کرد چون دائما بدن شما می خارید! مثل کرم هائی که زیر پوست باشند و پوست شما عفونت کند! به تدریج در بدن زندانی زخم هائی به وجود می آمدند که بسیار دیر ترمیم می شدند و مسری بودند! وضع جوری شده بود که افراد عکس العمل های شدید نسبت به هم نشان می دادند، در چنین شرائطی رئیس شهربانی بخش شهربانی زندان اصفهان دخالت کرد چرا که زندانی های عادی که برای ما غذا می آوردند داخل زندان، این بیماری را گرفته بودند!
این مسأله به بیرون درز کرد و زندان شهربانی به سپاه اعتراض کرد و سرانجام سپاه را مجبور کرد تا به ما اجازه بدهد که برویم و از حمام عمومی زندان که یک حمام بزرگ بود استفاده کنیم، بعد هم دوا آوردند، دوران خیلی بدی بود منتهی آن سال به خاطر کشتار وحشتناکی که جریان داشت مسأله این که شما تا چند وقت زنده ای مطرح بود! این را علنا مسئولین زندان به ما می گفتند! به ما می گفتند: "شما برای چی می خواهید بروید دکتر؟ معلوم نیست که یک هفته زنده باشید!" در اصفهان به خصوص در دادگاه انقلاب اصفهان آن سال دسته دسته می بردند برای اعدام! درست آن زمان اوائل مهر، پنجم مهر سال ۱۳۶۰ بود که روزنامه ها خبر اعدام صد و پنج نفر در سراسر ایران را چاپ کرده بودند! پنجاه و سه نفرشان در اصفهان بودند، من خودم شاهد بودم در چند نوبت سی و شش تا، چهل و دو تا، سی و پنج تا، هجده تا و ..... را برای اعدام بردند! دسته بیست و شش تایی را کاملا یادم می آید چون هجده تن از آن بیست و شش نفر از همان جمع سفره ما بودند!
ساعت هشت و نیم صبح آمدند صدایشان کردند و آنها را به دادگاه بردند، دادگاه در خود زندان اصفهان تشکیل شده بود، قاضی هم در آن زمان شیخکی بود به اسم مظاهری که در زمان شاه ساواکی بود، بعد از انقلاب اسمش جزو آن آخوندهائی بود که خود ایة الله طاهری می خواست خلع لباسشان کند ولی بعد از انقلاب شرایط تغییر کرد، یک مدتی اصلا خبری از او نبود تا این که بعدا دوباره پیدایش شد، در آن سال وقتی که آمدند این بیست و شش نفر را به دادگاه ببرند خود مظاهری بهشان گفته بود که: "وصیتتان را بگوئید! من اصلا کاری ندارم شما چه کاره اید! از دم شروع کنید وصیتتان را بگوئید و نیم ساعت هم بیشتر وقت ندارید! هر کس اسمش را بگوید و وصیتش را هم بگوید!" در آن ماه پسر سیزده ساله دکتر شفا را هم اعدام کردند! احسان شفا را می گویم که در آن زمان کوچکترین فرد آن بند بود! دکتر شفا از هواداران اصلی مجاهدین در اصفهان بود، خانه او در اردیبهشت سال ۱۳۶۰ مبدأ شروع تظاهرات علنی مجاهدین در اصفهان بود، دکتر شفا در تیرماه سال ۱۳۶۰ در اصفهان دستگیر شد، او به همراه همسر و دختر و پسرش در باغی خارج از اصفهان دستگیر شد.
از نظر سنی بعد از احسان من نفر دوم بودم که هفده سالم بود! در میان آن جمع بیست و شش نفری احسان را به همراه پدر و مادرش اعدام کردند! دکتر شفا در آن سال در زندان کمیته اصفهان در خیابان کمال اسماعیل این شهر بود، در سال ۱۳۶۰ به جرأت می توانم بگویم توی اصفهان بین ماه های آبان تا آخر بهمن ۱۳۶۰ چیزی حدود سه هزار نفر زندانی سیاسی وجود داشت، در دی ماه سال ۱۳۶۰ چهارصد و پنجاه تا پانصد نفری که توی آن سالن بودند به هفتاد نفر رسیدند! در زندان اصفهان سه بخش نگهداری زندانیان سیاسی وجود داشتند: بند یک، بند دو و بازداشتگاه (سالن بسکتبال)، معمولا کسانی که بازجوئیشان تمام شده بود را به بازداشتگاه می فرستادند، از آنجا بعدا زندانی را به دادگاه می بردند، زندانیان در آنجا یا حکم زندان می گرفتند که در این صورت همان جا می ماندند و یا اعدام می شدند! به جز این اماکن محل دیگری هم بود که به آن باغ کاشفی (کمیته صحرائی) می گفتند، این محل متعلق به یکی از زمینداران بزرگ اصفهان به اسم کاشفی بود، در این محل اصطبل را به زندان تبدیل کرده بودند!
باغ کاشفی یکی از مخوفترین شکنجه گاه های کشور بود، یعنی بعد از اوین، زندان تبریز و زندان مشهد باغ کاشفی جائی بود که اگر در اصفهان کسی را به این محل می بردند تقریبا معادل این بود که زنده برنمی گشت! در سال ۱۳۶۰ من خودم سی و هشت روز در آنجا بودم، در این مدت سی و هشت روز در آن سال شاهد تقریبا اعدام حدود دویست نفر بودم، یکی از شهدا نامزد خود من و از بچه های اقلیت بود! کشتار دسته جمعی زندانیان سیاسی تا مدت ها برای زندانیانی که داخل زندان بودند قابل هضم نبود، با وجود این که ما به عینه دیده بودیم که می کشند ولی ابعاد این جنایات در مخیله مان جا نمی گرفت! خود من تا زمانی که در اوین مجبورم کردند جنازه بلند کنم و در ماشین بگذارم باورم نمی شد! در مورد بسیاری از چیزهائی که راجع به اوین می شنیدم فقط مثل این بود که فکر می کردم چیزی شبیه به اغراق بود ولی در زندان اوین دیدم که تنها مسأله ای که در آنجا به هیچ وجه من الوجوه قابل تصور نیست حد شقاوت اینهاست!
در اوین و در بندی که سلول هائی انفرادی در آن قرار داشتند ما هجده نفر توی یک سلول انفرادی بودیم، مجبور بودیم مانند کتاب پهلوی یکدیگر بایستیم! اگر یکی را می زدند نمی توانست بنشیند! همه باید به هم می چسبیدند که این یکی بتواند یک جوری خودش را دولا جا کند! لاجوردی جلاد را من از فاصله خیلی نزدیک دیده ام، یک شب به سلول ما آمد و در را باز کرد و گفت: "چه کسی حاضر است بیاید منافق کشی؟" هیچکس از جایش تکان نخورد، معمولا هم وقتی که می آمد همیشه یک پاسدار جلویش بود، گفت: "این سلول را علامت بزنید، امشب باهاشان کار دارم!" ساعت دو و یا سه شب بود که آمدند، یک ضبط صوت بزرگ را توی راهرو در ورودی ما گذاشتند، نوار قرآن، سوره والشمس عبدالباسط بود، همه می دانستند که قرآن گذاشته اند، اون شب ما را بردند جنازه بکشیم! من خودم بیست و یک جنازه را بلند کردم! هر دو نفری یک جنازه را بلند می کردیم! در آنجا بود که من با چشمان خودم دیدم که قسمت پائین بدن دخترهائی که اعدام کرده بودند خونین بود! مثل آن که تمامشان را خنجر زده اند!
ما شنیده بودیم که دخترانی را که اعدام می کنند نمی بایستی باکره باشند! این فتوی را بر خلاف چیزی که همه عنوان می کنند منتظری داد و خمینی تأیید کرد! آن اوایل در تهران این فتوی را انجام می دادند، حالا من خودم به عینه هنگام بلند کردن جنازه ها می دیدم که بدن قربانیان دختر خنجر خورده بود! وقتی آمدم توی سلول و با بچه های توی سلول راجع به این موضوع حرف می زدیم اون ها می گفتن که قضیه اینه! من در دوازده روزی که در اوین بودم هر شب بساط اعدام برپا بود! در آبان ماه هر شب پشت بند چهار اوین اعدام می کردند! تک تیرهائی را که می زدند می شمردیم، من خودم یک شب هفتاد تا را شمردم! یک شب هم چهل و پنج تا را شمردم! نمی تواستم باور کنم، اصلا در مخیله من نمی گنجید، وقتی که برگشتم به زندان اصفهان شقاوت های زندانبان های اصفهان در مقابل وحشیگری هائی که در اوین شاهد بودیم برای ما قابل مقایسه نبودند!
در سال ۱۳۶۰ در زندان اصفهان از تمام گروه های سیاسی تعداد خیلی زیادی زندانی وجود داشت، عمدتا بچه های مجاهدین بودند، یک سری از بچه های پیکار بودند، بچه های چریک ها (اشرف)، بچه های اقلیت و بچه های آرمان مستضعفین بودند ولی اکثریت زندانیان بچه های مجاهدین بودند، اعدام های دسته جمعی که در زندان اصفهان انجام شدند تمام برنامه ریزی های مبارزه داخل زندان را تغییر دادند، زندان اصفهان حالت خودش را داشت، با اوین فرق هائی داشت، توی زندان اوین شما مجبور بودی به خاطر شرایط فشار زیاد موضع گیری های خیلی مشخص و مرزدار داشته باشی، در زندان اصفهان گرفتن موضع غیر مشخص امکان پذیر بود، اگر نماز نمی خواندی عکس العمل مستقیم نشان نمی دادند ولی شما را در لیست خاص زندانی های مشکل دار می گذاشتند! توی زندان اصفهان اگر می گفتی سرموضعی هستی اعدامی بودی! به فردا نمی کشید! فشار دائمی در کار بود که یک کاری بکنند که تو اعلام کنی که سرموضعی هستی!
درگیری هائی که پاسدارهای داخل زندان به وجود می آوردند، فشارهای مختلف زندان، کمبودهائی که وجود داشتند، اعمالی که انجام می دادند تا زندانی داخل زندان را مرعوب کنند و ..... هدف از همه این حرکات این بود که تو برسی به مرحله ای که شعار: "مرگ بر جمهوری اسلامی" بدهی یا با پاسدارها درگیری فیزیکی مستقیم پیدا کنی! در مورد خیلی ها این طور شد، خیلی از بچه ها توی این مرحله تحملشان تمام شده و عملا شروع کردند به نشان دادن عکس العمل های مستقیم! به خصوص در سال ۱۳۶۲ و سال ۱۳۶۳ که اعدام ها به صورت دسته جمعی نبودند و متفرقه بودند، تا سال ۱۳۶۲ در زندان اصفهان کسی به فردایش مطمئن نبود تا آن که اعدام ها یک مقدار فروکش کردند ولی شرایط طوری بود که هیچکس به آینده اش اطمینان نداشت! من خودم تا سال ۱۳۶۵ حکم ابد داشتم و از سال ۱۳۶۵ تمام حکم های ابد زندان اصفهان را تبدیل کردند به پانزده سال.
اگه ایرادی نداره بگو در چه رابطه ای دستگیر شدی؟ آیا وابستگی تشکیلاتی داشتی؟
من هوادار اقلیت بودم، جزو بچه های پیشگام تشکیلات اقلیت اصفهان بودم، بعد هم با تشکیلات کارگری ذوب آهن مستقیما در ارتباط بودم، جرم من یا به اصطلاح آن اتهامی را که بر علیه من در متن حکم حبس ابد نوشته بودند، متن حکمش همیشه یادم هست، نوشته: "همکاری با ضد انقلاب پیشگام و همکاری با سازمان فدائیان – اقلیت" کسی که حکم مرا نوشته بود حتی آن قدر اطلاع سیاسی نداشت که بداند که این دو تا در واقع جزو یک تشکیلات حساب می شوند!
وقتی که تو را گرفتند آیا تو به عنوان یک اقلیتی در جامعه شناخته می شدی که آمدند دنبالت یا این که لو رفته بودی؟
من به خاطر ارتباط مستقیمی که با یکی از رفقایمان به اسم بیژن مجنون داشتم و باهم همکلاس بودیم و از اوائل انقلاب ما باهم توی پیشگام رفته بودیم شناخته شده بودم:
http://www.iranglobal.info/node/38804
به متقضیات تشکیلاتی من مجبور شدم که از خود پیشگام بیایم بیرون و در قسمت دیگری کار کنم، وقتی که مزدوران رژیم بیژن را در دوازده مرداد ۱۳۶۰ گرفتند من توی تهران بودم، اون ها چون از سابقه رابطه قبلی من با بیژن توی محله اطلاع داشتند توی محله مان دنبال من بودند منتهی من بنا به مصالح تشکیلاتی باید برمی گشتم اصفهان، وقتی برگشتم اصفهان رفتم دبیرستان چون سال آخر دبیرستان بودم، آن موقع هفده سالم بود، خلاصه اول مهر رفتم دبیرستان و در بعد از ظهر اولین روز تحصیلی مدیر مرا صدا زد، گفت که او می داند که من هوادار فدائی ها هستم و با بیژن مجنون هم رفیق بوده ام و اعلامیه هم پخش کرده ام! از او پرسیدم: "آیا من از مدرسه اخراجم؟" گفت: "آره، از مدرسه اخراجی!" او اضافه کرد که اینجا نمان چون می خوان تو را بگیرند، برو! ولی در مدتی که من داشتم ارتباط تشکیلاتیم رو تنظیم می کردم که از اصفهان خارج شوم خورد به دهم مهر که منو گرفتند! پسر ایة الله طاهری هم یکی از شاکیان پرونده من بود!
وقتی شما را در سال ۱۳۶۰ گرفتند آیا در آن زمان اینها واقعا سیستم بازجوئی داشتند یا این که به خاطر مثلا سرکوب توده ای فقط وحشیانه کتک می زدند؟
در اصفهان از بعد از سی خرداد ۱۳۶۰ تا حدود اواسط شهریورماه رژیم خیلی اشتباه های عجیب و غریبی توی زندان ها مرتکب می شد! ما اینها را بعد وقتی با بچه ها توی زندان حرف می زدیم بهش رسیدیم، در تهران کارها کاملا سیستماتیک بودند، در تهران دقیقا می دانستند که چه کار می کنند، بچه های اصفهان که سال ۱۳۶۰ توی تهران دستگیر شدند می دانند که در تهران مزدوران می دانستند چه کار می کنند اما در همون تهران اشتباهات خیلی بزرگی هم انجام دادند! اشتباهاتی شبیه این که به طور مثال در همان اوائل مقامات خود واحد بازجوئی اوین را برای دستگیری فعالین سیاسی می فرستادند ولی در چند مورد ترورهائی که مجاهدین روی اینها انجام دادند معلوم شد که برای این واحدها دام گسترده اند! مطابق این طرح در ابتدا به رژیم گزارش می دادند که مثلا یک خانه در فلان نقطه است، بیائید آن را بگیرید، بعدا همان واحد بازجوئی اوین می رفت بیرون و در چندین مورد واحدهای آنها ترور شدند منتهی بعدا به تدریج تشکیلات سرکوب و اطلاعات رژیم منسجم تر شدند، در اصفهان روش های بازجوئی از اواخر شهریورماه سیستماتیک تر از گذشته گردیدند و جایگزین سیستم سابق شدند.
در اوضاع و احوالی که رژیم مشغول تمرکز دادن هر چه بیشتر به دستگاه امنیتی خودش بود تعداد زیادی از بچه های چپی توانستند مثلا به اسم این که ما اکثریتی هستیم از تور سپاه پاسداران درآیند چون اصفهان شهری بود که سازمان اکثریت در اواخر شهریور ۱۳۶۰ لیست اسامی خودشان را به سپاه داد، به خاطر این که سپاه لیست اسامی را از این جریان خواسته بود و دلیل این اقدام هم این بود که سپاه دستور داخلی داشت که در آن مقطع با بچه های حزب توده و اکثریت کاری نداشته باشد! در یک چنین اوضاعی بود که خیلی از بچه های اقلیت که مثلا در خیابان دستگیر شده بودند و یا به شکل تصادفی دستگیر شده بودند گفتند که ما اکثریتی هستیم ولی در شهریور ۱۳۶۰ یعنی بعد از هشتم شهریور که رجائی و باهنر ترور شدند دستوری از تهران صادر شد و مطابق اون تشکیلات اطلاعاتی رژیم تصمیم گرفت که امور امنیتی تمام شهرستان ها را به یک شکل منسجم باهم هماهنگ کند، یک گروه از تهران آمدند اصفهان که اینها همه بدنه ای بودند که بعدا وزارت اطلاعات را تشکیل دادند و جزو واحد اطلاعات سپاه محسوب می شدند، اینها آمدند اصفهان و سیستم بازجوئی اصفهان را تغییر دادند.
اون موقع که منو گرفتند سیستم بازجوئیشان در دو مرحله بود، ابتدا دو سه روز اول فقط کتک بود، حتی شکنجه، کابل و اینها هم در میان نبود، فقط مشت و لگد می زدند که سیستم تمرکز حواس فرد را از بین ببرند، آنهائی که اول دستگیر می شدند را هیچ وقت نمی گذاشتند بیشتر از دو، سه ساعت یک جا بنشینند! توی حیاط سپاه از روی رفتار مزدوران کاملا معلوم بود که مطابق یک طرح و برنامه شما را مرتب از یک جا ور می داشتند می گذاشتند جای دیگر و از آنجا به جای دیگر منتقل می کردند! یا مثلا اگر حس می کردند که به آفتاب حساسی تو را می گذاشتند توی آفتاب! اگر از سرما شکایت می کردی شما رو می بردند توی سایه می گذاشتند! یعنی وضع طوری بود که می خواستند آن حالت تمرکز حواس و آن انس روانی که به محیط خود پیدا می کنی را از دست بدهی! وقتی که چشم شما بسته است اگر دائم جایتان را عوض بکنند فشار روحی زیادی به انسان وارد می شود، وقتی چشم شما بسته است مثل این است که نمی بینی! آدم هائی که نمی بینند به دور و بر خودشان زود عادت می کنند برای این که می خواهند تمرکز حواس پیدا کنند، آنها به یک گوشه عادت می کنند، بعد این عادت را که از شما بگیرند در واقع تمرکز حواست را به هم می ریزند!
بازجوئی ها کاملا تنظیم شده بودند، مزدوران خوب می دانستند که چه کار می کنند، در مورد خود من هم پس از دستگیری در سال ۱۳۶۰ رژیم تا بیست روز نمی دانست که من از فعالان اقلیت هستم، گزارش هائی از محله مان بر علیه من آمده بودند و آنها روی این گزارش ها حساب می کردند ولی کسانی که توی محله از من شکایت کرده بودند همه از نظر اخلاقی آدم های فاسدی بودند، بازجویان اسامی شاکیان را آوردند جلو من گذاشتند ولی تا یک ماه، یک ماه و نیم وقتی من در مورد شاکیان می گفتم: "این یکی مثلا این کاره بوده و یا آن یکی آن کاره بوده، بروید تحقیق کنید!" اینها تقریبا نظرشان داشت روی من برمی گشت تا این که یک نفر را از تشکیلات اکثریت گرفتند به نام رسول فلاحتی، این فرد البته بعد از آزادی از زندان تصادف کرد و مرد، فرد نام برده با یک سری از فدائیان اسلام کار می کرد که در واقع واحدی از سپاه پاسداران اصفهان بودند!
این واحد برای مجاهدین شیعه افغانستان اسلحه می برد، رسول فلاحتی ظاهرا نفوذی اکثریت بود در این تشکیلات، این اکیپ یک سری اسلحه برده بودند سیستان و بلوچستان که از آنجا ببرند افغانستان ولی افراد نام برده اسلحه ها را به قاچاقچی ها فروخته بودند و در جریان این وقایع سه، چهار تا تیر هم به هم شلیک کرده بودند و بعدا با ظاهرسازی ادعا کرده بودند که درگیر شده ایم و اسلحه ها را از ما گرفته اند! رئیس این گروه یک نفر بود به اسم اصغر فیل سوار، او یکی از حزب اللهی ها و چاقوکش های معروف اصفهان بود که پاسدار شده بود! وقتی که اینها را گرفتند خب، آن اکیپشان که پاسدار و حزب اللهی بودند را خودشان بردند زیر شکنجه و بازجوئی، هنگام شکنجه فرد اکثریتی یعنی رسول فلاحتی یک سری اطلاعات از گروه های سیاسی به رژیم می دهد.
این جریانی رو که تعریف می کنی از کجا شنیدی؟
این چیزایی رو که من میگم خود اصغر فیل سوار توی زندان به من گفت، وقتی که رسول رو توی زندان آوردند خیلی هم از گذشته اش پشیمان بود چون اون طرف رژیم را هم دیده بود، او از بچه های پیکار محله شان را لو داده بود، از بچه های مجاهد محله شان لو داده بود، وقتی که رسیده بود به تشکیلات اقلیت با احتساب این که بیژن مجنون را می شناخت و چون تا مدتی قبل توی یک تشکیلات بودند در نتیجه ایشان مرا هم در تشکیلات پیشگام دیده بود و بعد از طریق بیژن مطمئن شده بود که من از فعالین تشکیلات اقلیتم! او بچه های دیگر تشکیلات را هم می شناخت و اطلاعات داده بود، متأسفانه در سال های ۱۳۵۷ و ۱۳۵۸ مسائل امنیتی تشکیلات ها زیاد رعایت نمی شدند و اکثریت هم سعی می کرد بچه های اقلیت را طرف خودش بکشد، برای همین اکثریتی ها بچه های اقلیت و من جمله مرا شناسائی کرده بودند، وقتی که هویت سیاسی من به این ترتیب کاملا برای مزدوران رژیم رو شد اونجا بود که شکنجه واقعی شروع شد و اوج شکنجه ها بعد از این بود که کاملا فهمیدند که من اقلیتی هستم!
وحشتناکترین شکنجه شان کابل بود که به کار برده می شد، کابل جزو شکنجه هائی بود که با به کار بردن اون مطمئن بودند طرف حرف می زند، منتهی جدا از این کاربرد، کابل توی رژیم حداقل در اصفهان و تهران یک چیزی بود که مثل نقل و نبات می زدند، نه فقط به خاطر گرفتن اطلاعات! بعد از این واقعه یک بار مرا به طور مصنوعی اعدام کردند! آنها مرا به پای کوهی که در جنوب اصفهان بود و در آن زمان محل اعدام بود بردند، بعد از خواندن حکم دادگاه مرا به میله ای بستند و تیراندازی هوائی کردند! در دوره زندان من در اصفهان در داخل کمیته صحرائی راهروئی بود که سیزده تا سلول یک طرف راهرو بودند و سیزده تا طرف دیگر، به دو تا سلول آخر نزدیک دستشوئی می گفتیم: "کاخ!" چرا که توی این سلول ها توالت بود و کسانی را که در اثر زدن آش و لاش می کردند و نمی توانستند از در سلول بیرون بیایند می گذاشتند اونجا ! من و یکی از هواداران مجاهدین به اسم سیف الله شیخ السادات سامانی که بنا و اهل شهرکرد بود را در آنجا گذاشتند.
سیف الله برای مجاهدین جاسازی اسلحه درست کرده بود، او زیر شکنجه شهید شد بدون این که کمترین اطلاعاتی را به رژیم بدهد! خودش چیزی نمی گفت ولی من می دانستم که جاسازی اسلحه را او درست کرده بود، چون مسئول اجتماعی مجاهدین در اصفهان که فردی بود به نام علی قره ضیاء الدین نزدیک به سیصد نفر را لو داده بود! در واقع این فرد تمام تشکیلات اجتماعی اصفهان را لو داده بود و تمام اطلاعات این قسمت از تشکیلات را هم می دانست چون شهرکرد زیر نظر اصفهان بود، به هر صورت سیف الله را زیر شکنجه کشتند و جنازه اش را آوردند توی سلول، بازجو به پاسدارهائی که توی زیرزمین سیف الله را وحشیانه می زدند گفته بود که این کارش تمام شد اما مزدوران به حساب این که بازجوئی سیف الله تمام شده جنازه او را توی سلول آوردند، وقتی جسد را روی زمین گذاشتند من با دیدن این که دستش زمین افتاد فهمیدم که او جان باخته است ولی از آنجا که خودم نمی توانستم راه بروم کشان کشان خودم را به طرف او رساندم، دستش را بلند کردم و فهمیدم که چه اتفاقی افتاده، فقط یادم هست که شروع کردم با صدای بلند به فریاد زدن که سیف الله را کشته اند و جنازه اش را آورده اند توی سلول که همه بچه هائی که توی کمیته صحرائی توی سلول ها بودند بشنوند!
آن موقع آن قدر اوضاع هیستریک بود که من ناخودآگاه شروع کردم به شعار دادن! به مجرد این که من شروع به داد و فریاد کردم ظرف مدتی شاید نزدیک به یک دقیقه نزدیک هشت تا نه پاسدار ریختند توی سلول! من به مجرد این که اولین لگد توی سرم خورد بیهوش شدم، بعد که بیدار شدم دست و پایم را بسته بودند، دژخیمان جنازه را برده بودند، نامزد مرا هم در همان دوره اعدام کردند، از توی راهرو که رد می شد صدایش را شینده بودم و می دانستم که او آنجاست، ساعت دوازده شب بود، تاریخ هشتم آبان ۱۳۶۰ که صدایشان را وقتی که از راهرو می گذشتند شنیدم، در زیرزمین کمیته صحرائی یک قفسه قرار داشت، هنگام شکنجه وادارت می کردند که چشم بسته به کابل ها دست بزنی و بگوئی که کدام قطر کابل را می خواهی! یکی از دژخیمان به اسم مرتضی شاه مرادی که بازجو بود و بعدا به سمت بازپرسی رسیده بود و الان هم یکی از مقامات بالای وزارت اطلاعات در اصفهان است هشت تا نه تا ده کابل را می آورد می گذاشت کف دستت، می گفت: "خودت انتخاب کن!" جمهوری اسلامی در شکنجه دادن دموکراسی را انتخاب کرده بود!
باز هم می گویند در جمهوری اسلامی دموکراسی وجود ندارد!
بله! شکنجه به طریق دموکراتیک انجام می شد! یکی از کارهائی که می کردند این بود که حکم می دادند، حکم شلاق می دادند، مرا وقتی به قول خودشان زدند من توانستم تا پنجاه تا ضربه کابل را در یک مرحله بشمرم، بعد دیگر از هوش رفتم، بعد یک چیزی داشتند مثل آمونیاک که می گذاشتند جلوی دماغت تا به هوش بیاورند، البته این شیوه خوبش بود، ابزار دیگرشان استفاده از سطل آب یخ بود، یعنی آبی که واقعا یخ بود را می ریختند روی سرت، من هیچ وقت نفهمیدم آب به این سردی را اینها از کجا می آوردند؟ مثل این بود که سوزن توی این آب هست! بعد به من گفتند که حکم سیصد ضربه شلاقت را که دادگاه انقلاب بریده بود باید امضا کنی! مرا مجبور کردند که حکم شلاق را امضا کنم! کار دیگری که می کردند و توی اوین هم رسم بود این بود که ما را می نشاندند پشت در اتاق شکنجه، در زندان سپاه اصفهان یک بار مرا بردند نشاندند جلوی یک دری و یک ذره هم چشمبند مرا دادند بالا، من فقط پائین در را می دیدم، آدم هائی را می دیدم که مزدوران آنها را کشان کشان از روی زمین می بردند ولی وقتی که در بسته می شد صدای جیغ و هوار می آمد و بعد از مدتی که در باز می شد آدم ها را بیهوش می کشیدند بیرون!
گفتی حکم دادگاه انقلاب، مگر تو دادگاهی شده بودی؟
نه، ولی در موقع شکنجه کردن حکمی به اسم دادگاه به زندانی می دادند تا امضا کند! من درست روز بیست و چهارم دی ۱۳۶۰ برای اولین بار رفتم دادگاه، روز بیست و چهارم دی هفت نفر را صدا زدند، مجاهدین شب قبل توی اصفهان ترور کرده بودند، پاسدارها آمدند توی بند ما هفت تا را صدا زدند، آن وسایلی هم که داشتیم توی کارتن برای آخرین بار نگاه کردیم، اون موقع متأسفانه این یک رسمی شده بود که الان برای من گفتنش خیلی راحت است ولی آن موقع وقتی به تو می گفتند: "برای دادگاه آماده شو" تو اولین کاری که می کردی می رفتی سراغ کارتن وسائلت و اگر عکس یا چیزی از خانواده ات داشتی یک نگاه بهش می کردی، من هیچ وقت یادم نمی رود، دوستی داشتیم به اسم لطف الله یادگاری که یک بچه چهار ماهه داشت، خانواده لطف الله توانسته بودند عکس بچه اش را با هزار التماس و مکافات به او برسانند، او هم با کاغذ براش قاب درست کرده بود گذاشته بود زیر قوطیش، صبح که ما را صدا زدند لطف الله را هم صدا کردند.
لطف الله گفت: "یک بار دیگر بروم عکس فرزند خردسالم را نگاه کنم." او فورا رفت و تا پاسدارها بیایند و همه را جمع کنند عکس جگرگوشه اش را برای آخرین بار نگاه کرد، ما را به دادگاه بردند، من تا آن روز مظاهری حاکم دادگاه اصفهان را ندیده بودم، او را فقط قبل از انقلاب دیده بودم ولی نه بعد از انقلاب، ما را به دادگاه بردند و من دیدم آقای مظاهری است، من فکر می کردم اگر امروز دادگاه من انجام شود به احتمال زیاد حکم اعداممان را صادر می کنند چون چند تا ترور شده بود، الان که به اون شرایط فکر می کنم می بینم که ریسک فوق العاده خطرناکی کردم ولی با توجه به سن و سال کمی که داشتم (هفده سالم بود) حدس زدم که اگر من با رئیس دادگاه دعوا کنم و پرونده من برگردد بخش بازجوئی حداقل به شکل تاکتیکی از سیستم دادگاه جسته ام، در نتیجه تا رفتم توی دادگاه بهش گفتم: " آه! شما را که قرار بود خلع لباس کنند؟!" پاسدارها هم آن طرف ایستاده بودند! گفت: "من نمی دانم چه می گوئی، بشین و حرف نزن!"
گفتم: "مگر شما آقای مظاهری نیستی؟" گفت: "چرا" گفتم: "مگر شما در دبیرستان صدر معلم دینی نبودی؟" گفت: "چرا" گفتم: "ایة الله طاهری که قرار بود تو را خلع لباست کند؟" گفت: "این کافر را بیاندازید بیرون!" و زیر سیگاری خود را به طرف من پرت کرد! پاسداری آمد و من ندیدم از کجا اسلحه اش را درآورد، فقط با کلت کوبید توی صورت من! من همان لحظه که کلت آمد توی صورتم زمین افتادم، مرا بیرون بردند، مظاهری گفت: "امروز اصلا دادگاه نداریم! بقیه شان را هم برگردانید، اینهم نگهش دارین!" مرا نگه داشتند، پاسداری گفت: "زبان سرخ سر سبز می دهد بر باد! این چه حرفی بود زدی؟" گفتم: "برو بپرس، از بقیه هم بپرس، همه این قضیه رو می دونن!" آن موقع ساختمان دادستانی اصفهان پشت سپاه بود، زندانی رو از توی سپاه درمی آوردند می بردند توی دادستانی بعد دوباره برمی گرداندند توی سپاه، آن روز نمی دانم به چه دلیلی سپاه آمادگی نداشت مرا آنجا نگه دارد، مرا به زندان اصفهان بردند.
بعد از سه یا چهار روز ساعت هفت صبح مرا صدا کردند، ظرف یک ماه من سی و هفت جلسه بازجوئی داشتم، صبح ساعت هفت می آمدند مرا از زندان اصفهان می بردند دادستانی، توی دادستانی توی یک اتاق تا ساعت شش و هفت شب از من بازجوئی می کردند، آن موقع بهش می گفتند بازپرسی، مرحله بازجوئی بعد از دادگاه را بازپرسان انجام می دادند، بعد از بازجوئی مرحله بعدی بازپرسی بود، در سال ۱۳۶۰ در اصفهان بازجوئی چشم بسته انجام می شد، بازپرسی با چشم باز و در محلی که در انتهای محل سپاه واقع شده بود انجام می شد، این قسمت با ساختمان دادستانی و دادگاه فاصله کمی داشت، در آن زمان به مرتضی شاه مرادی ارتقاء درجه داده بودند و او بازپرس شده بود! آن موقع اینها فشار را گذاشتند روی این که من اعتراف کنم که در کردستان کار نظامی کرده ام!
چرا می خواستند که اعتراف به کار نظامی بکنی؟
برای این که اگر به کار نظامی اعتراف می کردی اتوماتیک وار حکم اعدام تو صادر می شد! در آن موقع ادعا می کردند که خمینی اعلام کرده که هر کسی که در کار نظامی شرکت نکرده است حتی الامکان حکم اعدام در مورد او اجرا نشود، البته اینها فقط تبلیغات رئیس دادگاه بود، من هم می دانستم اگر بگویم: "آره" می کشندم! می دانستم که هر وقت خودشان بفهمند که کار نظامی کرده ای حکمت اعدام است ولی اگر خودمان می گفتیم معطلمان نمی کردند!
بعد از سی و هفت جلسه بازپرسی مرا در تاریخ دهم اسفند ۱۳۶۰ بردند دادگاه، ساعت حدود دوازده بود، در زندان مرا بردند طبقه بالا توی یک اتاق، دیدم آقای مظاهری نشسته با یک منشی دادگاه و یکی از پاسداران زندان هم آنجا بود، مظاهری گفت: "دو دقیقه وقت داری از خودت دفاع کنی!" گفتم: "ظرف دو دقیقه چه دفاعی بکنم؟ توی دو دقیقه دفاعی ندارم!" گفت: "گروهکت را هنوز قبول داری؟" گفتم: "نه، من نه گروه ها رو قبول دارم و نه سیاسیم!" گفتم: "اگه بخوام برم دنبال زندگی باید چه کار کنم؟ گفت: "وصیتت را نوشتی؟" جواب دادم: "من که از مال دنیا چیزی ندارم، یک دوچرخه دارم، هر کارش می خواهید بکنید!" گفت: "برو!" تا من آمدم در اتاق را باز کنم بیایم بیرون گفت که: "می خواستم رحمت کنم ولی زبان درازی!" من فقط به او نگاه کردم و بیرون آمدم.
تمام آن شب را منتظر بودم، یعنی از شش و هفت عصر انتظار می کشیدم، آن شب خبری نشد، فردا هم همین طور، پس فردا و بالاخره چهار روز تمام همین طور در انتظار گذشت، روز چهارم ساعت سه بعد از ظهر بود که یک پاسدار مرا صدا زد و گفت: "حکم ابد گرفته ای!" یک حکم داد به دستم و گفت: "اینجا را امضا کن!" آن موقع رسم بود حکم را امضا نمی کردیم، دلیلمان هم در بین بچه ها این بود که ما حکمی را که برایمان صادر کرده اند را تأیید نمی کنیم، گفتم: "من امضا نمی کنم!" گفت: "چرا؟" گفتم: "اگر امضا کنم وجدانم راحت نیست!" گفت: "فرقی نمی کند!" گفتم: "اگر فرقی نمی کند پس امضا نمی کنم!" گفت: "برات بد میشه!" گفتم: "برایم حکم صادر شده، از این بدتر که نمیشه!" زندان ابد توی مخیله ام نمی گنجید، بعد از این گفتگو رفتم سر جای خودم یک چایی ریختم.
یادش به خیر، یکی از زندانیان پرسید: "چی شد؟" گفتم: "هیچ چی، حکم ابد گرفتم!" گفت: "ابد؟ برای چی؟" گفتم: "تازه با یک درجه تخفیف!" وقتی که صبح بلند شدم به خاطر فشار وحشتناکی که در زندان بود به رغم این که به من گفته بودند حکمم ابد است مثل این بود که از اعدام رها شده بودم چون اوج اعدام ها را به چشم خود دیده بودم و اصلا آن لحظه احساس این که حکمم ابد است را نمی کردم! تا این که اعدام ها مدتی ادامه پیدا کردند و بعد از عید ۱۳۶۱ متوقف شدند، آخرین اعدام دسته جمعی در اصفهان خرداد ۱۳۶۱ بود که مزدوران هجده نفر را اعدام کردند، بعد از آن اعدام ها تک تک بودند، به طور مثال تشکیلاتی مثل تشکیلات سهند، اقلیت و یا تشکیلات اتحادیه کمونیست ها که بعدا دستگیر شدند به مرور زمان چند نفر از اعضای بالایشان را حدود پنج تا، شش تا اعدام کردند، اعدام ها در دسته های سه تائی و دو تائی و یا تکی انجام می شدند.
در این فاصله تعداد زندانیان سیاسی در اصفهان چقدر بود؟ منظورم اواسط سال ۱۳۶۱ است
در شهریور ۱۳۶۱ بندی درست کردند به اسم بند سه (مغضوبین) که من هم آنجا بودم، در آن موقع در اصفهان سه تا بند وجود داشتند که بندهای انقلاب بودند، بقیه بندها بند عادی بودند، در بند یک، چهارصد نفر و در بند دو، ششصد و چهل نفر زندانی وجود داشتند، تعداد ما هم در بند سه یعنی بند مغضوبین صد و هفتاد تا بود، یعنی مجموعا حدود هزار و دویست تا در آنجا بودند! تعداد زندانیان کمیته صحرائی یا باغ کاشفی همیشه متغیر بود، در آنجا که زندانی ها را نگه می داشتند دو سری اتاق بودند، یک سری اتاق های انفرادی بودند که آن موقع در اصفهان معمولا توی انفرادی ها دو، سه زندانی را می انداختند، یک اتاق جمعی بزرگ هم داشت که همیشه پنجاه تا شصت نفر تویش بودند و ده، یازده تا هم اتاق پنج و شش نفره وجود داشتند، در کمیته صحرائی همیشه جمعیت چیزی بین دویست تا سیصد نفر در تغییر بود، هیچ وقت توی کمیته صحرائی از صد تا کمتر زندانی نداشتیم! در به اصطلاح زندان خیابان کمال اسماعیل که مرکز سپاه بود آن زمان توی حیاطش نزدیک هزار تا هزار و دویست نفر زندانی وجود داشتند!
یعنی یک بار که من توانستم چشمبندم را یک لحظه بالا بزنم و نگاه کنم دور تا دور حیاط مملو از زندانی بود، در سال ۱۳۶۱ اگر کل اصفهان را حساب بکنیم چیزی حدود هزار و ششصد، هفتصد تا دوهزار نفر بودیم اما سال ۱۳۶۲ تعداد زندانی ها بالا رفت چون تشکیلات متفاوت چپ را دستگیر کردند، در آن سال یک سری تشکیلات مبارز کارگری هم دستگیر شدند، به طور مثال تشکیلات ذوب آهن که یک قسمتش را ربط دادند به بچه های اقلیت، در سال ۱۳۶۲ در بند سه تعداد ما یک مرتبه در فاصله آذر تا بهمن ۱۳۶۲ به سیصد تا رسید! یعنی آن موقع واقعا جا نبود، در تابستان ۱۳۶۱ در بند یک نوزده نفر توی یک اتاق بودیم، پنج سری تخت سه طبقه بودند که پانزده نفر روی آنها می خوابیدند، چهار نفر هم روی کف زمین می خوابیدند، شب اگر کسی از تخت می آمد پائین حتما روی سر یکی از اینها می افتاد، امکان نداشت جائی برای جای پا پیدا کرد! سال ۱۳۶۳ و سال ۱۳۶۵ آمار مقداری ساکن بود، در سال ۱۳۶۵ که آمدند آمار گرفتند برای زندان جدید اصفهان هشتصد و نود تا زندانی سیاسی بودیم!
منظورت در کل زندان ها و بازداشتگاه های اصفهان است؟
نه، فقط در زندان اصفهان، نه بازداشتگاه ها، فقط در زندان رسمی.
زندان رسمی همان زندان شهربانی است؟
بله، همان زندان شهربانی سابق، بعد از سال ۱۳۶۵ در زمین فوتبالی که پشت زندان بود زندانی ساختند که الان یکی از مخوفترین زندان های ایران است، بعدا زندانیان سیاسی را از سال ۱۳۶۵ بردند آنجا، از سال ۱۳۶۵ به بعد زندان اصفهان جدا شد، در آن زمان وزارت اطلاعات تشکیل شده بود و اداره و گرداندن زندان ها کاملا دست وزارت اطلاعات افتاده بود، جوری شد که زندان اصفهان برای اعدام ها یک جای مخصوص خودش رو در پشت زندان داشت که از داخل زندان از طریق پله هائی شبیه به پله های اضطراری به محل اعدام ها می رسیدند، در شانزدهم مرداد ۱۳۶٤ جنازه مادرم را با آمبولانس به زندان آوردند، این اقدام دژخیمان برای شکستن روحیه من بود، من روی مادرم را بوسیدم و از داخل آمبولانس خارج شدم، این کار کمال قساوت رژیم در مورد شخص من بود، بعدا آنها به مدت سی و شش روز برای مراسم شب هفت مادرم به من مرخصی دادند.
در پنجم بهمن ۱۳۶٤ عده ای حدود شصت و پنج نفر را به عنوان مغضوبین از بندهای یک و دو و سه جدا کرده و در بند پنج جمع کردند، اینها را در دسته های هشت نفری در اتاق هائی که مخصوص ملاقات و حدودا دو در سه متر بود جا دادند، پنجره های این اتاق به اندازه سی، چهل سانتیمتر باز بودند، در بهمن ماه که هوا خیلی سرد شده بود ما فقط دو پتوی نازک سربازی داشتیم و هشت نفر در یک اتاق بودیم، ردیف به ردیف می خوابیدیم، به این ترتیب در تمام طول باقی مانده زمستان از سرما در عذاب بودیم، در طول تابستان ۱۳۶۵ از گرما کلافه بودیم، اتاق ها تهویه داشتند ولی آن را روشن نمی کردند، هر هفته یک بار به مدت بیست دقیقه در توالت ها اجازه حمام کردن بود! به هیچ وجه شما را به دکتر نمی بردند! من که خودم مدت ها مشکل چشم داشتم بالاخره بعد از چهار سال مرا به بیمارستان بردند آن هم به این دلیل که دیگر واقعا نمی دیدم! به مدت نه ماه ما چنین شرایطی را داشتیم!
در چنین وضعی یک روز تعداد زیادی از زندانیان بند شرایط سفره دسته جمعی را قبول کردند، من به مدت نه ماه مقاومت کردم و بعد از آن شرایط را قبول کردم، در این مدت در طول یک هفته تنها بیست دقیقه هواخوری داشتم! هنگام تابستان در گرمترین موقع روز این هواخوری را به هر اتاق می دادند، در آبان سال ۱۳۶۵ زندان جدید اصفهان را افتتاح کردند، سال ۱۳۶۵ سالی بود که اولین بار تصمیم کشتار دسته جمعی زندانیان سیاسی به عنوان یک راه حل یا انتخاب در رژیم مطرح شد، این طرح را ری شهری و لاجوردی دادند منتهی سال ۱۳۶۵ شرایط اوین به حالتی رسیده بود که فوق العاده شلوغ بود و کنترل زندان برایشان خیلی مشکل بود، دسته بندی های سیاسی که در رابطه با چگونگی کنترل زندانیان سیاسی در رژیم وجود داشتند به اوج خودشان رسیده بودند، منتظری، وزارت اطلاعات و دادستانی یا دادگاه انقلاب هر کدام یک خطی برای خودشان داشتند، طرح این که آزاد کنید یا اعدام کنید طرح منتظری بود.
در یک مرحله طرح این بود که بیائیم اینها را از پروسه هائی رد کنیم و در جریان هر پروسه یک سری ازشان غربال می شوند که یا اعدامیند یا جزو آزاد شدنی ها، از سال ۱۳۶۵ به بعد فشار اقتصادی ناشی از جنگ خیلی بالا گرفت و ما عملا نبودن بودجه را در داخل زندان حس می کردیم چون تمام امکانات مالی زندان را به حداقل رساندند! غذا، وسائل بهداشت، حمام ها همه به حداقل رسیده بودند، در زندان جدید اصفهان همه تشکیلات در خود بند بود ولی غذا هنوز از زندان شهربانی می آمد اما در سال ۱۳۶۵ یک مرتبه رژیم غذائی زندان اصفهان عوض شد، پنجاه شب ما سیب زمینی و تخم مرغ داشتیم و به هر کسی یک دانه سیب زمینی می دادند و یک دانه تخم مرغ، حالا اندازه اینها بستگی داشت به شانس آن کاسه ای که به هر سه نفر می دادند، یا یک مدت خیلی زیادی فقط آبگوشت داشتیم، آبگوشتی که گوشت نداشت! یا فقط برنج خالی به مقدار خیلی کم می دادند، یا در سال ۱۳۶۶ وقتی که کاسه مربائی را که به عنوان صبحانه می دادند تقسیم می کردیم به هر نفر تنها یک قاشق مربا می رسید!
تازه از نظر غذا اصفهان نسبت به سایر زندان ها وضعش بد نبود، یعنی در بقیه جاها فشار کمبود بودجه به قدری بود که اصلا قحطی بود! مشکل بعدی با خود سیستم گرداننده زندان بود، خرجی که اینها برای زندان گذاشته بودند خرج کمرشکنی بود که نمی توانستند تحمل کنند چون بیشتر این خرج برای اطلاعات و امنیت و کنترل زندان هزینه می شد! خود آدم هائی که اینها در زندان اصفهان داشتند با پاسدارها مشکل پیدا کرده بودند، دلیلش این بود که یک اکیپ از پاسدارها از سال ۱۳۶۰ در این زندان مانده بودند، این اکیپ مثل دزدان سر گردنه بگیر شده بودند، تمامی امکاناتی که برای زندانیان می آمد را اینها می دزدیدند، اگر مثلا شیر یا غذائی در کار بود اینها برمی داشتند، بعد طوری شده بود که جلوی ما حتی خودشان سر این چیزها دعوایشان می شد! مثلا بر سر این که دیشب کی سهم غذای کی را برده! عید ۱۳۶۶ یک سری پرسشنامه آوردند، پرسشنامه های سی و یک تا سی و دو صفحه ای، پر از سؤالاتی راجع به تمامی مسائل زندگی، مشخص بود که به طرز سیستماتیکی دارند اطلاعات جمع می کنند!
این در چه تاریخی بود؟
عید ۱۳۶۶ بود، درست بعد از تعطیلات عید، یادم هست برای دو هفته صبح به صبح همه را می بردند می نشاندند توی هوای آزاد و تک تک می بردند توی اتاق های تکی، یک نفر از وزارت اطلاعات بود که شما او را نمی دیدید، یک فرم به شما می داد که آن را پر می کردی و فرم را از تو می گرفت، نمی پرسیدند: "چرا کم نوشته ای؟ چرا زیاد نوشته ای؟" چون به همه گفته بودند اگر اطلاعات ندهی از همین جا می فرستیمت که بروی به اوین! اطلاعاتی که می پرسیدند اصلا اطلاعات تشکیلاتی نبود فقط اطلاعات شخصی بودند، نظیر این که چند تا برادر و خواهر داری؟ خواهر و برادرهات کجان؟ کسی خارج از کشور داری؟ خانواده ات کیند؟ چه کاره اند؟ کسی توی خانواده تان سیاسی است؟ کدامشان زندانند یا قبلا زندان بوده اند؟ اتهامشان چیه؟ با اونا ارتباط داری؟ با کدام تشکیلاتی؟ نوزده تا سؤالش راجع به تشکیلات بودند: معتقد به چه خط سیاسی بودی؟ مسلمان هستی؟ نیستی؟ نماز می خوانی یا نه؟ به ولایت فقیه معتقدی یا نه؟ اگر آزادت کنند حاضری بری جنگ؟ حاضری بری سربازی ؟ حاضری جبهه بری ؟ چه کمکی به جبهه می توانی بکنی؟ حاضری بری بند کارگری کار کنی؟ و این جور سؤالات!
سؤالاتی که بدون این که مستقیما با شما کلنجار برن می توانستند با خواندن جواب آنها تصمیم بگیرند که شما کدام طرفی هستید! اردیبهشت ۱۳۶۷ یک گروه از تهران آمدند به زندان سیاسی، آن موقع بند مغضوبین یعنی بند پنج در طبقه بالای زندان جدید اصفهان بود، هیچکس با ما کاری نداشت، فقط اگر می خواستند ما را می بردند هواخوری و می آوردند و دیگر هیچ! برای ما کلاس های ایدئولوژی هم نمی گذاشتند، هیچ امکاناتی هم نمی دادند، فقط تلویزیون داشتیم که هر وقت پاسدارها می خواستند خاموشش می کردند و با خودشون می بردند، روزنامه تک و توک هفته ای یک روزنامه می آوردند، این هم از اسفند ۱۳۶۶ شروع شد، یعنی عملا ایزوله کردن بند ما از اون موقع شروع شد، یک تیم از تهران آمد، توی بند پنج، ما اون موقع چهل و پنج نفر بودیم، کل زندانیان سیاسی زندان اصفهان در اون سال یعنی قبل از اعدام های سال ۱۳۶۷ صد و هشتاد نفر بودند که از اون صد و هشتاد تا نود نفرشان در کشتار ۱۳۶۷ اعدام شدند!
اولین کاری که این گروه انجام داد این بود که تمام بچه های مجاهدین را از توی بند جدا کرد، یعنی توی بند اسم تمام بچه های مجاهدین را خواندند، بچه های مجاهدین را بردند یک طرف، بعد یک فرم بهشان دادند که فقط مشخصاتشان را بنویسند و امضا کنند، اسم فامیل، تاریخ تولد و امضا، ما هم توی زندان چشممان ترسیده بود، همین کار را توی بندهای دیگر هم که مغضوبین وجود نداشتند کرده بودند، یعنی این جوری نبود که فقط بروند سراغ کسانی که می گفتند جزو مغضوبینند، آن زمان بعد از این که مدت ها خانواده من سعی کرده بودند که یک جوری به یک نحوی برای من مرخصی بگیرند قرار بود یکی دو روز به مرخصی بروم، مرخصی من در واقع هماهنگ شده بود با اواخر تیر ۱۳۶۷ ، بلافاصله وقتی که من آمدم توی زندان حمله مجاهدین اتفاق افتاد، تا زمانی که مجاهدین اسلام آباد را نگرفته بودند داخل زندان وضعیت همین طور بود، ما حتی اخبار را توی زندان از تلویزیون می شنیدیم، خود پاسدارها هم آمدند گفتند: "مجاهدین حمله کرده اند!"
سه روز بعد از حمله شان همه امکانات قطع شدند! تلویزیون را بردند! روزنامه را قطع کردند! رادیو را قطع کردند! ملاقات ها را قطع کردند و درست روز هفدهم مرداد ۱۳۶۷ بود که رفتند بند پنج و اسم همه را خوانده بودند! همه را از بند جدا کردند، بچه های چپی را از بند پنج آوردند به یک بند دیگر، باید بگم که بعد از آن که قطعنامه قبول شد یک جو عجیب و غریبی توی زندان به پا شد! در آن روز در ساعت دو بعد از ظهر بلندگوهای زندان اعلام کردند که در ساعت هشت شب همه باید پای تلویزیون باشند برای این که پیام مهمی از طرف امام هست! آن روز رادیوئی که ساعت دو هر روز اخبار پخش می کرد در محیط زندان کار نکرد! همه منتظر بودیم ببینیم که چه اتفاق مهمی افتاده؟ همه وحشت زده بودند! اولین چیزی که به ذهن همه آمد این بود که حتما یک اتفاق خیلی عجیبی افتاده، اولین باری بود که می دیدیم متنی را از طرف خمینی می خواندند، خودش حرف نمی زد، متن را خواندند! درست یادم هست متن قبول قطعنامه آتش بس در جنگ را از قول خمینی خواندند، خمینی خودش حرف نزد متن پیامش را خواندند!
در مرداد ۱۳۶۷ بعد از این که مجاهدین حمله کردند همه چیز در زندان عوض شد و بندها را جا به جا کردند، حتی من یادم هست که افرادی را از زندان اهواز به زندان اصفهان آوردند، چون در جریان آخرین حملات عراق قبل از قبول قطعنامه این بار عراقی ها خیلی پیش آمده بودند و اینها وحشت کردند که مبادا دوباره خوزستان به تسخیر عراق درآید! زندان های اهواز و آبادان را تخیله کردند، به خصوص زندان اهواز را منتقل کردند به اصفهان، با شروع اعدام ها و بعد از این که زندانی ها را جدا کردند و اعدام ها شروع شدند عادی هائی که غذا برای ما می آوردند به ما می گفتند که بچه ها را برده اند توی سلول های انفرادی! بعضی موقع ها برای چند ثانیه یا چند دقیقه فرصتی پیش می آمد تا با عادی ها صحبت کنیم، آنها می گفتند که بچه ها را برده اند انفرادی، تعداد بچه های توی سلول را هم به ما می گفتند، ما فهمیدیم که برای اون نود تایی که در زندان اصفهان جدا کردند و بعدا اعدام کردند دادگاه هائی به شکل دادگاه های صحرائی تشکیل داده بودند، یک تیمی فرستاده بودند به اصفهان که پنج نفر بودند، شامل سه تا آخوند و دو تا شخصی، آن به اصطلاح دادگاه ها را اینها تشکیل دادند!
این نود نفر بعد از به اصطلاح دادگاه اعدام شدند؟
بله! پنج تا شرط برای بچه ها گذاشته بودند، یکی این که در نماز جماعت شرکت کنید و انزجارتان را اعلام کنید، برای خانواده تان نامه بنویسید و انزجارتان را اعلام کنید، تمام اطلاعاتی را که از دیگر زندانی ها دارید را بدهید، یعنی در واقع جاسوسی دیگران را بکنید و تبلیغ کنید که بقیه هم این کارها را انجام دهند و بالاخره آن که در جوخه های اعدام شرکت کنید و به گفته خودشان تیر خلاص بزنید! این پنج شرطی بود که رژیم برای بچه هائی که در زندان اصفهان جدا کرده بودند گذاشته بود!
برای آن نود نفری که اعدام شدند؟
بله، برای آن نود که نفری که اعدام شدند! بچه های مجاهدین زندان اصفهان صد و پنج تا صد و هشت نفر بودند، از کل بچه های مجاهدین پانزده تاشان این شرایط را قبول کردند و من خالصانه می توانم بگویم اون بچه هائی که شرایط را قبول کردند در عمل هیچکدام از این کارها را نکردند، من بالشخصه دو تایشان را می شناسم، بقیه شان ممکن است برخی از این شرایط را انجام دهند ولی آن دو نفری که من می شناختم و حرفشان را قبول دارم گفتند هیچکدام از این پانزده نفر قبول نکردند، در واقع شرایطی رو جلو گذاشتند که این شرایط را شما قبول نکنید و می دانستند قبول نمی کنیم! چون بچه هائی که اون موقع هفت سال و نیم بود که توی زندان بودند اگر قرار بود جاسوسی کنند که زندان نمی ماندند! اصلا برای کسی که مدت زیادی در زندان بود همچون پیشنهادی قابل قبول نبود، اگر به چنین کسی چنین پیشنهادی می دادند می گفت: "نه!" توی زندان اصفهان همه آنها را تیرباران کردند!
آیا جنازه شهدا را به خانواده آنها دادند؟
نه به تمام خانواده ها، به برخی از آنها داده بودند، خانواده هائی که بچه هایشان را اعدام کردند و من بعدا باهاشان تماس گرفتم گفتند که بعضی از جنازه ها را داده بودند، بعضی ها را توی قبرستان جدیدی که بیرون اصفهان درست کرده بودند خاک کرده بودند، قبرستان قدیمی دیگر تعطیل شده بود، جای یک سری جنازه را هم اصلا اعلام نکردند، در مورد اون بچه هائی هم که جنازه شان را پس دادند خانواده هایشان حق تشییع جنازه نداشتند، فقط خودشان عزیزانشان را خاک کردند، هیچ مراسمی هم نداشتند، توی اصفهان جایی هست که به آن باغ رضوان می گویند، در باغ رضوان اصفهان سنگ های خیلی کوچکی به اندازه سنگ های موزائیک هستند که در ته باغ هستند، اون سمت مخصوص بچه هائی است که اعدام کردند و فقط اسمشان و تاریخ تولدشان را زدند، در قبر آنها اصلا چیز دیگری نیست حتی تاریخ فوت! من بعد از این که از زندان آزاد شدم شبانه رفتم، یک بار رفتم آنجا و قبر یکی از دوستانم به اسم حسن آسیابان را در آنجا پیدا کردم و فقط اسمش و تاریخ تولدش را نوشته بودند!
در زندان اصفهان شرایط وحشتناکی به وجود آمده بود، یعنی اون بچه هائی هم که اینها زیر ضرب نبرده بودند دائما در ترس از اعدام بودند! هیچ وقت یادم نمی ره، اواسط شهریور سال ۱۳۶۷ بود که من توی بند غذا تقسیم می کردم، یک روز صبح درست نصف اون جیره غذایی رو که باید می دادند به ما دادند، جیره آن روز مربا بود و معمولا هر کس سهمش یک قاشق مربا بود، کاسه های روهی معمولی رو برای غذا می بردم و دو تا کاسه برای همه بند می گرفتم، اون روز یک کاسه دادند، من اعتراض کردم و گفتم: "من باید این را بین بچه ها تقسیم کنم، چطور این را تقسیم کنم؟" نزدیک چهل تا پاسدار ریختند توی بند و همه را بردند به محوطه هواخوری و چشم بسته نشاندند! ما خبر نداشتیم که توی زندان اوین اعتصاب غذا بوده چون نمی گذاشتند ما هیچ گونه خبری بشنویم، گویا اون موقع توی اوین اعتصاب غذا شده بود و بچه ها اعلام کرده بودند که ما اعتصاب کرده ایم، آن روز نود تای ما را حدود بیست و سه ساعت چشم بسته توی حیاط نگه داشتند، یعنی از حدود هشت صبح که اعلام کردیم غذا کم است تا هفت صبح فردا ما را به همین حالت نگهداشتند! بعد از همه مان یکی یکی بازجوئی کردند.
یه پاسداری داشتیم به اسم بوذری، بهش می گفتیم: "سرگرد سعد حداد!" این اسم مستعار او در میان ما بود، برای این که او مثل کماندوها لباس می پوشید و بعد جلد کلتش را هم همیشه می بست، چون هیچکدام حق نداشتند با اسلحه داخل بند شوند و بنا بر این هیچکس هم جلد کلت نمی بست ولی این مزدور به حساب جیمزباندبازی و به اصطلاح کماندوگری جلد کلت می بست! کلاه هم می گذاشت و همیشه این حالت را داشت که می خواد به یکی حمله کنه! در شهریورماه ۱۳۶۷ بوذری در شب هائی که کشیک داشت بعضی از زندانیان رو در نیمه های شب بیدار می کرد و به آنها می گفت که وسائلشان را جمع کنند، سپس آنها را به محلی که اعدام ها در آنجا انجام می شد می برد و تا صبح آنها را در آنجا نگه می داشت!
از چه زمانی ملاقات ها دوباره آغاز شدند؟
هفدهم آبان ۱۳۶۷ ملاقات ها دوباره شروع شدند، یادم هست بچه خواهرم همان روز بدنیا آمد، آمدند به من گفتند: "ملاقات داری!" در حول و حوش همان ایام یعنی بین هفدهم تا بیستم آبان ۱۳۶۷ ری شهری در مصاحبه تلویزیونی اعلام کرد که سه هزار زندانی سیاسی داریم، در روزهای بعد وقتی که اوضاع نسبتا عادی بر زندان حاکم شد ما فهمیده بودیم که در آن ایام نقطه اوج اعدام ها و کشتارها بوده، ما یک حساب سرانگشتی توی زندان اصفهان راجع به تعداد زندانیانی که حدس می زدیم کردیم، در تیر ۱۳۶۷ بچه هائی که قدیمی بودند تقریبا اسم همه زندانیان رو می دونستند، ما برآورد کرده بودیم که در ایران حدود پانزده هزار نفر زندانی وجود دارند، وقتی که از زبان ری شهری اعلام شد سه هزار زندانی داریم معلوم شد که ما یک چیزی عملا حدود دوازده هزار نفر را از دست داده بودیم، البته الان آمار یک چیزی حدود هجده هزار تاست! منتهی مسأله مهم قتل عام سال ۱۳۶۷ تعداد زیاد کشته ها در مدت کمی است که این کشتارها در آن صورت گرفته اند!
این نشان دهنده سازماندهی و سیستم تشکیلاتی است که در پشت این اعدام ها قرار داشتند، این نبود که یک مرتبه رژیم بزند به سیم آخر و بخواهد اعدام کند، این پروژه از قبل طرح ریزی شده بود ولی یک سری متأسفانه بر اساس بی اطلاعیشان این قضیه را گرهش می زنند به مجاهدین! بله، به نظر من هیچ شک و شبهه ای در این نیست که حرکت مجاهدین در حمله به ایران حالتی را توی رژیم به وجود آورد که مثل حالت آن بهانه ای بود که دنبالش می گشتند ولی من شخص خود مجاهدین را در این قضیه مقصر نمی دانم!
تو بر اساس چیزی که خودت میگی اینها می خواستند غربال کنند و این برنامه را از اواخر سال ۱۳۶۶ و اوائل سال ۱۳۶۷ شروع کردند؟
دقیقا، پرسشنامه ای که به ما دادند عید ۱۳۶۶ بود، به نظر من رژیم بر اساس آن چیزی که در داخل زندان خودم شاهدش بودم طرح این رو داشت که یک جوری قضیه زندانی سیاسی را حل کنند و به خاطر آن دید فاشیسستی که اینها به صورت مسأله داشتند نمی خواستند با آزاد کردن قضیه را حل کنند چون آنها مطمئن بودند بچه هائی که توی زندان هستند تجربه خیلی بالائی از کار سیاسی داشتند! شما اونجا بچه هائی رو داشتید، بچه هائی فوق العاده، آدم های مبتکر و متفکر، حتی بچه هائی که مثل یه هوادار بودند هفت سال و نیم که آن تو بودند خیلی چیزها یاد گرفته بودند، هیچکس مثل زندانیان سیاسی ایران تشکیلات امنیتی رژیم ایران را نمی شناسد، چون ما بیست و چهار ساعته در یک زندان با اونها در حال مقابله بودیم، همیشه در زندان یک حالتی بود که صبح که شما بلند می شدید اولین چیزی که به ذهنتان می خورد این بود که امروز طرح اینها برای به هم زدن روحیه تشکیلاتی داخل زندان چیست؟ چون ما توی زندان خواسته یا ناخواسته یک سری حرکات متشکل و دسته جمعی داشتیم!
برای این که جو روانی سالم و سیاسی را در زندان حفظ کنیم باهم غذا می خوردیم، باهم میوه می خوردیم، سر یک ساعت باهم یک کاری را انجام می دادیم، اگر می گذاشتند و ممنوع نبود باهم ورزش می کردیم، اگر کسی چیزی بلد بود به کس دیگر یاد می داد، یک روابط سیاسی سالم در زندان هست که می تواند آن جو مبارزه را نگه دارد، در زندان با توجه به فشار وحشتناکی که مدام روی سر همه بود اون چیزی که باعث می شد که شما نبری روحیه جمعی و به یک مفهوم رابطه عمیق زندانی از همه لحاظ باهم بود، در تمان زندان های ایران یک تشکیلات نامرئی وجود داشت با شکل های مختلف، به خاطر شرایط نمی توانم بگویم هیچکس ولی اکثریت قریب به اتفاقی که به یاد دارم تنها چیزی نمی خورد، یک حالتی بود که اگر دستم می رفت یک تکه نان بردارم دلم می خواست بقیه بچه ها که توی اتاق بودند همان موقع با من از آن بخورند، به خاطر شرایط ویژه ای که توی زندان بود شما مبارزه ات را تنظیم می کردی، رژیم یک اکیپ آدم را آنجا زیر سلطه داشت که می دانست این توانائی را دارند که اگر در یک محیط آزاد باشند دوباره بر علیه آن اقدام کنند، بنا بر این رژیم هیچ وقت طرحش این نبود که بیائیم زندانیان را آزاد کنیم بروند، رژیم همیشه طرح حذف فیزیکی ما را داشت!
در زندان هیچ وقت به شما چیزی در این مورد نمی گفتند که مثلا نمی گذاریم زنده بیرون بروید، شما را می کشیم یا ..... ؟
همیشه این تهدید بود، دائما، حتی بعضی پاسدارها به ما می گفتند همه تان را جمع می کنیم یک گوشه و یک نارنجک می اندازیم بینتان! قبلا هم گفتم خاصیت زندان جمهوری اسلامی این بود که شما هیچ وقت مطمئن نبودی فردا زنده ای! من که حکم ابد داشتم در یک مرحله یعنی در کشتار سال ۱۳۶۰ خیالم راحت شد که به من ابد دادند ولی هیچ وقت از آینده مطمئن نبودم، یعنی هیچ وقت نمی گذاشتند شما اطمینان داشته باشی که زنده برمی گردی! خود لاجوردی در سخنرانی هائی که گاهی می آمد در زندان اصفهان می کرد عملا می گفت هیچ یک از مخالفین را ما نمی گذاریم زنده از زندان خارج شود! سال ۱۳۶۷ وقتی عملا کشتار شروع شد ما هیچکدام فکر نمی کردیم زنده بمانیم.
با این که ما را نبرده بودند زیر ضرب ولی هیچ تضمینی نبود که فردا محمد یا حسین را صدا نزنند، ما می دانستیم که بچه های بندهای دیگر را به همین صورت جدا کرده اند و برده اند ولی صبح که بلند می شدیم هیچ وقت معلوم نبود چه اتفاقی خواهد افتاد، به خصوص در فاصله بین مرداد ۱۳۶۷ تا زمانی که ملاقات ها آزاد شدند همیشه حتی اگر در هم باز می شد و یک پاسدار می آمد کسی را صدا می زد فضا این بود که طرف را برای اعدام می برند! چون ما ملاقاتی نداشتیم که کسی را صدا کنند، نه کلاس بود، کتابخانه، هیچ چی نبود، آن موقع فقط هواخوری بود آن هم به صورت قطع و وصل، در یک چنین فضائی به مجرد این که کسی را صدا می زدند می گفتیم: "اعدام است، رفت!"
شما فهمیده بودید که بچه ها را اعدام کرده اند؟
در شهریورماه اون کسانی که از بند عادی برای ما غذا می آوردند به ما گفتند.
ملاقات ها از کی قطع شدند؟
ملاقات ها از سه روز بعد از حمله مجاهدین قطع شدند.
یعنی تقریبا اوائل مرداد؟
سه روز بعد از حمله مجاهدین.
شما در صحبت هایتان گفتید که رژیم می خواست مسأله زندانیان سیاسی را حل کند، آیا این قبل از پذیرش قطعنامه بود؟
بله، قبل از پذیرش قطعنامه بود! از عید ۱۳۶۷ به آن ور، البته اتفاق خاصی هم نیفتاده بود، احساسی که ما از برخوردهای وزارت اطلاعات و یا برخوردهای پاسداران توی زندان داشتیم به این نحو بود که اینها مسأله ما را تمام شده می دانستند، تا قبل از اردیبهشت ۱۳۶۷ اگر ما کوچکترین خلافی مرتکب می شدیم بلافاصله اطلاعات می آمد سراغمان ولی بعد از اردیبهشت ۱۳۶۷ اگر ما نماز جمعه را هم گوش نمی کردیم مسأله ای نبود! چیز دیگری هم که ما متوجه شده بودیم در این دوره خیلی برایشان اهمیتی نداشت بازرسی های داخل زندان بود، در طول هفت سال ما هیچ گاه ثبات نداشتیم چرا که هر آن ممکن بود بریزند به بند، وقتی هم که می ریختند و می گشتند واقعا همه چیز را به هم می زدند، به عناوین مختلف می آمدند بازرسی، کافی بود یکی از تواب ها گزارشی بدهد که مثلا کتاب ممنوعه ای در بند است یا به فرض کسی یک مقاله ای نوشته که دست به دست می شود یا یکی از پاسداران کتاب از کتابخانه برای کسی آورده یا این که شعری دست به دست می شود!
چون بعضی از بچه ها شعر می گفتند یا می نوشتند یا بعضی بچه ها نقاشی می کردند و نگه می داشتند یا این که پاسداران می خواستند اتاق ها را عوض کنند و آدم هائی که می دانند از نظر اخلاقی باهم نمی خوانند را بریزند توی یک اتاق که جو را بی ثبات کنند، اینها از زمره دلائلی بودند که می ریختند توی بندها و ما هیچ وقت آسایش نداشتیم ولی همه اینها از فروردین - اردیبهشت ۱۳۶۷ خوابیدند! ما از فروردین ۱۳۶۷ تا مرداد که حمله مجاهدین صورت گرفت و ملاقات ها قطع شدند ریختن توی بند و گشتن نداشتیم در صورتی که در سراسر مدت هفت سال تا قبل از این تاریخ تقریبا می توانم بگویم هر یکی دو ماه یک بار یک بازرسی درست و حسابی داشتیم! می آمدند و همه زندگیمان را به هم می ریختند، یا همیشه وزارت اطلاعات می آمد توی بندهای انقلاب دنبال آدم ها، یعنی همیشه در طول هفته یکی دو بار وزارت اطلاعات زندانیان را می برد برای بازجوئی، یک بازجوئی خیلی بی در و پیکر!
یعنی سیستم امنیتی رژیم نمی خواست که زندانی حتی لحظه ای هم احساس آرامش بکنه؟
دقیقا، مثلا چندین بار شده بود (تعدادش از دستم در رفته!) که می آمدند ما را صدا می زدند، مثلا از من می پرسیدند: "از خانواده ات اطلاع داری؟ خانواده ات در چه حالند؟ مرخصی می خواهی؟ نمی خواهی؟ می خواهی بندت را عوض کنند؟" به حالت به اصطلاح دوستانه! یا بعضی وقت ها می آمدند تو را می خواستند بدون هیچ گونه اعلام و یا نشانی! فقط می گفتند: "اسبابت را جمع کن و بیا، هر چی داری جمع کن!" حالا شما حساب کن کسی که شش سال زندان بوده، همه چیزهائی که بهش انس گرفتی، کتابت، دفترچه ات، قلمت، روزنامه ای، مقاله ای، همه چیزهایت را جمع می کردند، هر چی رو که داشتی و بعد می رفتند زیر تا بالای همه اینها را می گشتند!" یا در مورد نامه خانواده ها، نامه ها را پانصد بار خوانده بودند و بعد سؤال و جواب می کردند و مثلا می گفتند: "خوب، اینجا این منظورش چی است؟" یا مثلا: "اینجا پرسیده تو جات راحته؟ تو چی گفتی بهشان؟" و از این طور چیزها .....
یا اگر زن و شوهری یا خواهر و برادری در نامه یک مقداری احساسی نوشته بودند دورش خط می کشیدند! مثلا من برای خواهرم موقعی که در شمال بود نامه می نوشتم ولی تمام نامه احوال پرسی بچه ها بود، مثلا پسر برادرم چطوره؟ بزرگ شده؟ دخترت چطوره؟ اونها هم که نامه می نوشتند همه اش از همین چیزها بود، هیچ چیزی از قبیل این که دلمان تنگ شده الهی بیایی بیرون یا نیایی بیرون و این جور چیزها رو هیچ وقت نمی نوشتند تا بهانه ای به دست اینها ندن ولی این فشارها یک مرتبه کم شدند، دیگه اصلا نبودند، آن مدت آخر اصلا باکشان هم نبود، من اوین را نمی دانم که دقیقا چه به اصطلاح مقدماتی چیدند.
در صحبت هایت گفتی که در اصفهان تقریبا حدود دوهزار تا دوهزار و پانصد زندانی بوده، بعد موقع کشتار سال ۱۳۶۷ حدود دویست نفر باقی مانده بودند، از قرار در آن سال ها یک عده ای آزاد شده بودند، مثلا می گفتند که منتظری مأمورانی فرستاده که به آزادی عدهای منجر گردیده بود، آیا اینها در آن جریان آزاد شدند یا نه محکومیتشان تمام شده بود؟
یک سری از کسانی که آزاد شدند از آن تعداد حکمشان تمام شده بود، مثلا یک سری که حکم های چهار ساله و پنج ساله داشتند.
آیا وقتی حکمشان تمام شد آزاد می شدند؟
بعضی مواقع بله بعضی مواقع نه، هیچ تضمینی وجود نداشت، ما توی زندان بهش می گفتیم ملی کشی!
ملی کشی داشتید؟
در سال ۱۳۶۰ بچه هائی بودند که آن اوائل سال ۱۳۶۰ رفته بودند دادگاه و دادگاه به اینها دو سال داده بود ولی پنج سال توی زندان بودند! مثلا پسر برادر امام جمعه اصفهان، سیدفخر طاهری رو داشتیم، تا سال ۱۳۶۶ در زندان بود، ۱۳۶۶ ولش کردند و اواخر ۱۳۶۶ هم برایش تله گذاشتند که توی تله نیفتاد، آدم فرستاده بودند سراغش به اصطلاح از طیف مجاهدین، او هم فرد نامبرده را حسابی کتک زده بود چون مطمئن بود که مال اون ها نیست! سال ۱۳۶۷ که همه رو دوباره دستگیر می کردند او را هم دوباره دستگیر کردند و اعدام شد:
http://www.iranglobal.info/node/9422
نود تا اعدامی که من به شما گفتم فقط از بچه های داخل زندان بودند ولی تعداد خیلی زیادی نزدیک حدود صد تا صد و هشتاد نفر از بچه های اعدامی اصفهان از بچه هائی بودند که قبلا آزاد شده بودند! رژیم در سال ۱۳۶۷ اون ها رو دوباره دستگیر و اعدام کرد، خیلیشان جزو همان دوهزار و پانصد نفری بودند که مدتی توی زندان بودند و آزاد شدند و دوباره دستگیر شدند!
سال ۱۳۶۵ یک اکیپ از دفتر منتظری آمد با یک سری از ما مصاحبه کردند و عده ای را آزاد کردند، یک سری از بچه ها در سال ۱۳۶۵ آزاد شدند، همان سال هم بود که خیلی حکم های ابد تبدیل شد به پانزده سال، آن سال دفتر منتظری خیلی فعال بود، یک فازی از اواخر سال ۱۳۶٤ شروع شده بود که تا اواخر ۱۳۶۵ ادامه داشت، ادامه این فاز را کشاندند و کشاندند تا بیست و دو بهمن و دهه فجر که توی دهه فجر آزادی ها را اعلام کنند، خیلی از آزادی ها را می گذاشتند دهه فجر یا سالگرد تولد خمینی و یا قبل از آن ولی نمی گذاشتند برای عید باشد چون روی احساسات ضد ناسیونالیستی که داشتند حساس بودند که روز عید اینها را آزاد نکنید، این نقش منتظری در سال ۱۳۶۵ بود و بعد منتظری یکی از طراحان این تز بکشیم یا آزاد کنیم بود ولی منتظری طرفدار کشتار دسته جمعی به این شدت و وسعت سال ۱۳۶۷ نبود.
شما بر چه مبنائی می گوئید که این طرح از طرف دفتر منتظری آمده؟
دخالت های منتظری در زندان از سال ۱۳۶۳ شروع شدند ولی اوج محبوبیتش سال ۱۳۶۵ بود که توانست یک سری را آزاد کند، منتهی طرحی که منتظری داشت این بود که اون هائی را که می دانید خطر ندارند ول کنید و سعی کنید که بتوانید کنترلشان کنید، اون هائی رو هم که خطر دارند باید تکلیفشان را معلوم کنید، یعنی منتظری موافق کشتن به این شکلی که اینها سال ۱۳۶۷ انجام دادند نبود، منتظری هیچ اعتراضی به اعدام های پراکنده نداشت و بیشتر با این حالت که اعدام ها توی چشم بخورد و شوک به همه بدهد مشکل داشت، برای همین هم آن نامه کذائی را نوشت و بیشتر به نظر من منتظری آن نامه را با این عقیده نوشت که فکر می کرد قدرتش در مقابله با خمینی بالاست، یعنی در واقع می خواست خمینی را با آن نامه زیر سؤال ببرد، ظاهرا منتظری اون نامه رو به طرفداری از زندانیان سیاسی نوشته بود، به ویژه این که به خمینی با جمله ای گفته بود که اگر یک نفر از این آدم هائی که کشته ای بی گناه بوده باشد باید آن دنیا جواب بدی اما در واقع با آن نامه خمینی را به مقابله رو در رو دعوت کرده بود.
این هیأت هائی را که گفتی از طرف منتظری می آمدند آیا اینها با زندانی مصاحبه می کردند؟
این هیأت ها وقتی سال ۱۳۶۳ آمدند اول از کلاس های ایدئولوژیک شروع می کردند، می خواستند جای پایشان را توی سیستم زندان باز کنند و طرحشان هم این بود، مثلا آن آخوند می آمد و خیلی باز از تو می پرسید: "آیا شما رو تا حالا زده اند؟ کسی با تو بدرفتاری کرده؟" یعنی چیزی که تا سال ۱۳۶۳ سابقه نداشت کسی بیاید توی زندان از تو بپرسد ولی دار و دسته منتظری می آمدند توی زندان و می پرسیدند که آیا تو را زده اند؟ اصلا بگو کی تو را زده؟ یا می آمدند توی بند به آن پاسدار می گفتند: "تو برو بیرون!" خوب ما هیچ اطمینانی بهشان نمی کردیم ولی ظاهر قضیه این بود که اینها یک جناح دیگری هستند از این سیستم که مثلا با اون سیستم اداره کردن زندان مخالفند، وقتی کلاس های ایدئولوژیکی جا افتاد بعد هیأتی آمد که اسمش هیأت عفو زندانیان بود، می آمدند و بازجوئی می کردند، یعنی بازجویانی که تو این هیأت بودند همه آدم های اطلاعاتی بودند، باند منتظری بودند ولی همه شون مزدوران اطلاعاتی بودند، درست و حسابی از زندانیان بازجوئی می کردند!
بعد یک طرحی داشتند به اسم آموزشگاه که می رفتی آموزشگاه، یک حالتی مثل دبیرستان بود، محل آن مثلا در یک خانه بزرگ توی اصفهان بود، بعد یک مدت که شما توی آموزشگاه بودی مثلا یک شب می گذاشتند بروی خانه، در مرحله بعدی آنها که توی آموزشگاه بودند در واقع تواب می شدند، بعد آنها را می آوردند توی زندان برای جاسوسی و بعد از همه این مراحل ولشان می کردند، این آموزشگاه از همان اول ایده دار و دسته منتظری بود، به این ترتیب که زندانی ها رو تصفیه کنند و بعد متمایل به طرف خودشان کنند اما طرح عوض شد، چون یک سری رفتند توی آموزشگاه و نشان دادند که ظاهرا توابند اما آمدند بیرون ترور کردند و شناسائی کردند و یا اصلا فرار کردند! ما هفت یا هشت نفر رو داشتیم که از آموزشگاه فرار کردند، بعد لاجوردی آمد در آموزشگاه اصفهان را بست! گفت: "این مسخره بازی ها چیه؟ اینجا که هتل نیست!" لاجوردی یکی از کسانی بود که شدیدا مخالف سیستم کنترلی منتظری بود!
سیستم کاری لاجوردی این بود که ما تواب سازی می کنیم ولی تواب ها رو هم می کشیم! اصلا با سیستم نگهداری توابان و یا آزاد کردن آنها موافق نبود! در خود تهران لاجوردی هر مدت یک بار یک سری از تواب ها رو اعدام می کرد! به همین خاطر تواب ها که آن قدر بی ریشه می شدند برای در واقع راز بقا بود! اگر خباثت خود را ثابت نمی کردی زودتر اعدام می شدی! وحشتناکترین وضعیت توی زندان این بود که شما تواب بشی، من معتقدم فشار شکنجه را هر کسی نمی تواند تحمل کند ولی با این وجود شما هنوز هم حق انتخاب داشتی، موقعی که بازجوئی بود همه یکسان بودند، فشار بود، شکنجه بود، هر کی توی بازجوئی هر حرفی زده بود هیچکس هیچ ایرادی نمی گرفت چون همه می دانستند در جریان شکنجه بوده ولی وقتی می آمد داخل زندان فشار داخل زندان فشار فیزیکی به آن شکل نبود، فشار روانی روی دوشمان بود، یک چیزی بود که همه در آن شریک بودند.
منظورت این است که شکنجه برای کسب اطلاعات نبود، محدودیت هائی بودند برای این که زندگی را سخت کنند؟
محدودیت های زندان بودند، حالا شما انتخاب داشتی که با رژیم همکاری کنی تا یک ذره زندگیت راحت تر بشه ولی با این کار در داخل زندان برای خودت زندان درست کرده بودی و خودت از نظر انسانی و شخصیتی پا روی خودت گذاشته بودی! تمام مشکل زندان با زندانی سیاسی این بود که زندانی سیاسی را باید شکست! اگر می شکستندت با تو کار نداشتند ولی شکستنشان شکستن سیاسی نبود چون هیچکس موضع گیری علنی اون جوری با رژیم نمی کرد، مسأله شان شکستن شخصیتی فرد بود، تنها راه شکستن شخصیتی فرد هم این بود که جاسوسش کنند! به همین خاطر اگر کسی جاسوسی می کرد دیگر آن شخص وجود نداشت! آن کلمه تواب به نظر من کلمه ای نیست که حالت تهمتی باشد که بشود حداقل توی زندان اصفهان به کسی زد، ما توی فرهنگ سیاسی زندانیان اصفهان کسی را که جاسوس بود بهش تواب می گفتیم.
ما کسی را که می رفت با واحد فرهنگی مثلا همکاری می کرد یا شعار روی در و دیوار زندان می نوشت تواب نمی گفتیم چون او جاسوسی نمی کرد، او می رفت اون شعار رو می نوشت روی در و دیوار تا مثلا بهش ملاقات خصوصی می دادند یا می گذاشتند شب برود خانه اش بچه اش را ببیند ولی ما به او نمی گفتیم تواب ولی این ابتدای کار بود، اونها می آمدند می گفتند: "کار فرهنگی حاضری بکنی؟" این آقا می رفت کار فرهنگی می کرد، مثلا درس می داد، خوب، حالا درس میدی، چون خیلی خوب درس میدی یک ملاقات حضوری با خانواده ات داشتی، بعد هیچ آسایشی توی زندان نبود، آن یک ذره آسایش را به تو می دادند و از همان جا به تو می چسبید!
یعنی یک امتیازی می شد؟
بله، یک دفعه، دو دفعه، سه دفعه این کار را می کردند، بعد مزه اش لای دندانت می رفت! مرحله بعد می گفتند: "حالا جاسوسی می کنی یا نمی کنی؟" اگر نمی کردی می بردندت زیر فشار! اگر می توانستی آن فشار را در آن مرحله تحمل کنی و دربیائی دیگر باهات کاری نداشتند ولی اکثر اوقات اگر توی دامشان افتاده بودی آن فشار آخر را نمی توانستی تحمل کنی چون در این مدت کلی نقطه ضعف از تو گرفته بودند ولی اگر بهشان نزدیک نمی شدی در امینت بودی! می گفتند: "کار فرهنگی؟" می گفتی: "نمی خوام!" ملاقات حضوری؟ نمی خوام! مرخصی؟ نمی خوام! چون تو که چیزی به دست نمی آوردی، در طول مدتی که زندانی بودم پنج سال با یک نفر توی یک اتاق زندگی می کردم و من پنج سال با این شخص حرف نمی زدم برای این که او یک جاسوس بود! در آنجا مسأله مرگ و زندگی بود!
من الان که به این وضع به عنوان یک آدم از خارج نگاه می کنم ممکنه بگم ما در اون موقع عجب کاری غیر انسانی می کردیم که با این فرد حرف نمی زدیم ولی وقتی به زندان با شرائط مشخص اون موقع نگاه می کنم خوب تو اون شرائط می بینم که حرف زدن با او جا نداشت چون به منزله جاسوس بود، بنا بر این ما باید مرزبندیمون را با او حفظ می کردیم، برای این که با این جور مرزبندی ها شما ثبات روانی خودتو حفظ می کردی، این مسأله جنگ با رژیم بود و حفظ مبارزه در زندان، در چنین شرایطی بود که وقتی منتظری آمد با این سابقه و جوی که به زندان ها و به بچه ها حاکم شده بود یک سری توی دامش افتادند، اون سری افرادی که تو دامش افتادند تا یک اندازه ای هم باهاش پیش می رفتند و طرفدار این سیستم بودند، از یه جهت تقصیری هم برایشان نبود، با توجه به فشار زیادی که در زندان بود یکی آمده بود و می گفت: "آقا ما می خواهیم کاری انجام بدهیم!"
تجربه سیاسی خیلی بالایی هم نبود تا ما حرکات رژیم را تجزیه و تحلیل کنیم، حرکات رژیم آن قدر پیچیده و وحشتناک بودند که شما این اجازه را به خودت نمی دادی که تجزیه و تحلیلش کنی، در همچین شرایطی منتظری آمد گفت: "این طرح، طرح آزادیه!" و سال ۱۳۶۵ هم موفق شد خیلی ها رو آزاد کرد، خیلی ها سال ۱۳۶۵ آزاد شدند، خیلی حکم های سنگین را شکستند و کم کردند ولی آنهائی را که آزاد کردند یک سریشان از ایران فرار کردند و یک سریشان توی ایران ماندند که دائما تحت نظر بودند و دائما زیر فشار بودند تا دری به تخته ای می خورد و کاری یا اتفاقی می افتاد و یا اعتراضی می شد، تجمعی می شد اول اینها را می گرفتند! وقایع سال ۱۳۶۷ نشان داد که جلادان حتی اون بچه هائی را هم که آزاد کرده بودند گرفتند و اعدام کردند.
این بچه هائی که می گوئی در اصفهان حدود دویست نفر بودند و آزادشون کردند و دوباره در سال ۱۳۶۷ گرفتنشون شما چطوری فهمیدید اینها را گرفته اند؟ آیا اینها را آوردند توی زندان؟ یا نه یک راست بردند به وزارت اطلاعات؟
اینها را گرفتند و بردند تو یه قسمتی از زندان اصفهان و در اونجا اعدامشون کردند، کار وزارت اطلاعات بود، اینها را ما بعدا فهمیدیم، وقتی که ملاقات ها آزاد شدند و ما دوباره با خانواده ها تماس گرفتیم، مثلا اونها از ما می پرسیدند که :"مادر فلانی که فلان سال آزاد شد دوباره آمده اینجا، مگه فلانی دوباره اینجاست؟" ضمنا یک سری از بچه هائی رو هم که اعدام کردند تا بعد از این که ملاقات ها آزاد شدند و حتی تا زمانی که ما را در بهمن ۱۳۶۷ ول کردند هنوز به خانواده هاشون نگفتند که بچه تان را اعدام کرده ایم! مثلا ما رفیقی داشتیم به اسم عظیم که در سال ۱۳۶۵ آزاد شد، کلا دو سال زندانی داشت ولی پنج سال کشید و در سال ۱۳۶۵ آزاد شد، مال دهات اطراف اصفهان بود، وقتی که آزادش کردند یه مادر پیر داشت رفت پهلوی مادرش، سال ۱۳۶۷ موقعی که دستگیری ها شروع شدند نامه نوشته بودند بهش که بره سپاه زرین شهر، ما بعدا وقتی که با مادرش تماس گرفتیم فهمیدم رفته بود در سپاه و گرفته بودندش!
بعد هم کشتنش؟
بله، بعد هم کشتنش! پسر برادر امام جمعه اصفهان، سیدفخرالدین طاهری را نیز همین طور دستگیر کردند، بله، و بعد هم کشتند! او پیشتر  پنج سال در زندان بود، در مورد اون دویست تایی هم که در اصفهان جمع کرده بودند و اعدام کردند واقعا اینها هیچ کاره بودند، یعنی حتی صرف معیارهائی هم که رژیم داشت شامل اونها نمی شد و این نشان می دهد که اونها می خواستند تا اونجائی که امکان داره، تا اونجائی که جا داره فعالین سیاسی و یا زندانیان سیاسی رو بکشند!
در واقع اینها نمی خواستند هیچ فعالی که یک مقداری دارای تجربه است و سیستم های امنیتی اینها را می شناسد و این جنایات رو با گوشت و پوستش لمس کرده زنده بماند! اخباری که ما از زندان های گوهردشت و اوین و ..... شنیده ایم با وقایعی که در اصفهان اتفاق افتاد و می گوئی خیلی تفاوت داره، چون در اصفهان زندانی ها را تیرباران می کردند و بعد هم می بردند جایی به اسم مثلا باغ رضوان خاکشان می کردند، بعد هم ظاهرا بقیه را دیگه زیاد اذیت نمی کردند در حالی که در اوین و گوهردشت آن کسانی هم که نکشته اند را شدیدا کتک می زده اند که مسلمان شوند
آخه زندان های تهران مثل اوین و گوهردشت و اینها در واقع با آن مقایسه ای که با توجه به تجربه خودم توی اوین و از سال ۱۳۶۰ به بعد اصفهان می کنم در مقایسه با بقیه زندان های دیگر مثل یک سیاره خاص خودشان بودند، توی اصفهان اون بچه هائی رو که جدا کردند و بردند و اعدام کردند با کمال بی رحمی و شقاوت هر بلائی به سرشان آوردند اما باقیمانده ای که می خواستند ول کنند فقط جنگ اعصاب روانی بود که شدید بود ولی آن طور که بعدا با بچه هائی که در اوین بوده اند صحبت کردم در اوین نمی گذاشتند شما ثبات پیدا کنی، یک مرتبه از بند درمی آوردند و بند شما را عوض می کردند یا از بند درتان می آوردند و می بردند به قول خودشان زیر هشت این قدر می زدند و می پرسیدند که: "مسلمان هستی؟ نیستی؟ نماز می خوانی؟ نمی خوانی؟" یعنی اونهائی هم که از سال ۱۳۶۷ زنده ماندند و نرفتند زیر تیغ اعدام دائما شکنجه فیزیکی شدند یعنی دائم اینها را می زدند، توی اصفهان این کار را نکردند ولی توی اوین دائما می زدند، توی اوین از بند درمی آوردند و می بردند و به قصد کشت می زدند!
دو تا از بچه هائی که توی اوین بودند و یکی دیگر هم که در گوهردشت بود الان در سوئدند، آنها برای من این طور تعریف می کردند که قبلا در زندان اصفهان بوده اند و بعد فرستاده بودندشان اوین، دوتایشان را در جریان مسائل سال ۱۳۶٤ فرستاده بودند اوین و دیگری را هم سال ۱۳۶۳ فرستاده بودند، آنها این چیزها رو برای من تعریف می کردند، مثلا اون دوستمان که گوهردشت بود گفت: "توی گوهردشت یک سری را با گاز کشته بودند چون گوهردشت زندان جدید بود و تمام سیستم های تهویه هوا سیستم های جدید بودند، یک سری را از زندان اوین برده بودند به قزلحصار که به اصطلاح درش را بسته بودند و دیوار رویشان خراب کرده بودند، یعنی یک سری را زنده به گور کرده بودند، توی خود سلول های اوین یک اکیپ را دار زده بودند!" خود این رفیقمان را که در اوین بود و چهار نفر دیگر را آورده بودند بسته بودند به میله، توی اوین اعدام مصنوعی کرده بودند!
یعنی با این توصیف شرایط زندان هائی مثل اصفهان و یا شهرستان ها با اوین و زندان های دیگر تهران دیگر قابل مقایسه نبوده؟
اصلا قابل مقایسه نیست.
این در خود زندان هم بود که بچه ها بدانند مثلا آنجاها خیلی وحشتناکتره؟
این تجربه خود من بود که من وقتی از اوین برگشتم برای مدت بیست روز تا یک ماه صبح ها فکر می کردم که هنوز توی زندان اوین هستم، بودن اوین مثل حالت مرگ بود، اگر به کسی می گفتند: "آقا می بریمت اوین!" ممکن بود خیلی از کارهائی که زیر شکنجه وحشتناک انجام نمی ده انجام بده، اوین جائی بود که واقعا وقتی که شما حتی با ماشین از دورش هم رد می شدی وحشت می گرفتت، من وقتی که آزاد شدم یک بار رفتم طرف زندان اوین، اصلا همیشه دلم می خواست آن طرف زندان را ببینم، با ماشین رفتیم و تا آنجا که می توانستیم نزدیک شویم شدیم، با این که می دانستم رفتن از این راه معمولی امن و امان است تمام بدنم می لرزید، دیده بودم مردم می روند بالای تپه های اوین، از یک جائی که نگاه کنی دیوارهای اوین و یا حصار دورش پیداست، من وقتی که ایستادم آنجا تا حدود چهل دقیقه، چهل و پنج دقیقه اصلا از عالم و زمین و هوا پرت بودم، یادم آمد که وقتی پایم را سال ۱۳۶۰ گذاشتم توی اوین اولین چیزی که توی ذهنم ماند لگدی بود که خورد به صورتم! بدون هیچ گونه سؤالی، صبح ساعت هشت بود.
راستی چطوری منتقل شدی به اوین؟
بعد از این که اکثریتی ها مرا در اصفهان شناسائی کردند مرا فرستادند به تهران برای این که ببینند کسی در آنجا مرا می شناسد یا نه! این طرح بازجوهای اصفهان بود، از زندان اصفهان که مرا می خواستند ببرند اوین یک پاترول آمد که آن را می دیدم، چون چشم مرا باز کردند که بروم پشت ماشینی که از پارکینگ آمد بیرون، دو تا پسر جوان شیک پوش و با صورت سه تیغه تراشیده آمدند مرا گذاشتند پشت پاترول و دستم را به بغل بدنه پاترول دستبند کردند، من عقب پاترول بودم، شیشه ها سیاه و هیچ چی معلوم نبود، ده صبح حرکت کردیم، یک و نیم بعد از ظهر تهران بودیم، ماشین بدون توقف راه را پیمود و مرا بردند زندان، تا رسیدیم توی تهران چشم مرا بستند، مرا بردند وارد اوین کردند، دم در بدون این که بپرسند: "کی هستی؟ چه کاره هستی؟" یک لگد آمد توی صورتم! عین جمله اش این بود: "این تخم سگ کیه؟" من فکر می کردم که دارد از من می پرسد: "اسمت چیه؟" گفتم: "اسمم اینه" چنان با لگد زد توی سینه ام که من چند لحظه فکر می کردم نفسم دیگر بالا نمی آید!
توی راه که مرا می بردند فهمیدم که از توی کریدور داشتم رد می شدم، از زیر چشمبند نگاه می کردم می دیدم روی زمین پر از آدم است، از بغل هر کی که رد می شدیم پاسدارها یک لگد یا مشتی به من می زدند! اصلا کار نداشتند که تو چه کاره بودی، یک هو می زدند توی گوش آدم! مرا بردند توی سلول، هیچکس فامیلی کسی را نمی پرسید، وقتی رفتم توی سلول دیدم اصلا نه جای ایستادن است نه جای نشستن! در سلول که ایستاده بودم پاسداره گفت: "چشمبندت را بردار! وقتی چشمبند را برداشتم دیدم با لگد زد توی کمرم، من با سر رفتم توی کله یکی دیگر که جلویم بود، او به من گفت: "امروز نوبت من بود که اینجا بایستم! من نفهمیدم که منظورش چه بود ولی چهار روز بعد به من گفتند: "نوبت توست دم در بایستی!" چون در را که باز می کردند با لگد می زدند توی در و در سلول به سر آن فردی می خورد که دم در بود!
می زدند که جائی باز کنند؟
نه، در را می زدند توی سرت! جوری شده بود که این در باید توی سر همه می خورد!
نوبتی؟
نوبتی بود، در را باز می کردند یک دانه نان بربری معمولی می دادند اندازه شصت سانتیمتر که این نان روزمان بود، یک تکه اش مال صبح بود، یک تکه مال ظهر و یک تکه مال شب بود، یک تکه کره کوچک هم می دادند با چهار تا خرما، چهار تا خرما با یک دانه از آن کره ها مال صبح بود، چهار تا مال ظهر بود، چهار تا هم مال شب، اگر یه شب سوپ می دادند دهن ها می سوختند چون هیچ چیز نبود که باهاش بخوری، قاشق و اینها خبری نبود! توی کاسه می دادند و داغ، یا باید می خوردی یا می آمدند می بردند! دستشوئی سه بار می بردند، اگر خودت را خیس هم می کردی بیشتر از سه بار نمی بردندت دستشوئی! صبح، ظهر و شب! به قول خودشان برای نماز! یک چیزی حدود یک دقیقه و نیم وقت داشتی توی دستشوئی باشی، پیشانی همه بالا آمده بود چون با لگد می زدند توی در فلزی دستشوئی که به سر زندانیان می خورد، توی دستشوئی هم اگر چشمبندت را برداشته بودی آن قدر تو را می زدند که بالا بیاوری و تمام لباس هایت کثیف شوند، همه باید با چشمبند می نشستند!
یک اکیپ حدود سه هزار نفر اوین را اداره می کردند، گروه واحد ضربت اطلاعات، اسمشان از سال ۱۳۶۰ این بود، اینها اوین را می چرخاندند، بازجو و بازپرس اینها بودند، بی ریشه ترین، وحشی ترین و غیر انسانی ترین موجوداتی که شما می توانید توی مملکت پیدا کنید اینها بودند! به هیچ چیزی پایبند نیستند تنها چیزی که قبول ندارند سیستم انسانی است، همه کاری می کنند، از تجاوز، اعدام، دست قطع کردن، پا قطع کردن، شلاق و شکنجه هر جنایتی که شما فکرش را بکنی اینها می کنند! قدرتشان از هر نیروی انتظامی بالاتره، شما را می برند بیرون برای بازجوئی، از در سلول که پایت را می گذاشتی بیرون می زدندت، اصلا هم کاری نداشتند که کجایت می خورد! هیچ کاری نداشتند، فقط می زدند تا پشت در، در اتاق بازجوئی هم که می زدند و دائم سؤال می کردند و دوباره می زدند، مرا برده بودند اوین که ببینند کسی توی اوین مرا می شناسد یا نه، به خاطر این که فلاحتی یعنی همان فرد اکثریتی به بازجوهای اصفهان گفته بود که من رابط تهرانم!
من در تهران زندگی نمی کردم، دبیرستان من در اصفهان بود، در تهران هیچکس مرا نمی شناخت، من مطمئن بودم کسی مرا شناسائی نمی کند، مرا به تهران که بردند در بازجوئی این طوری بود که بردند توی اتاق و به قصد کشت زدند و می پرسیدند که: "تو توی تهران کی را می شناسی؟" می گفتم: "به خدا، به پیر، به پیغمبر من هیچکس را نمی شناسم!" بعد مرا می نشاندند توی اتاق و آدم می آوردند، دسته دسته می آوردند توی اتاق که تو اینها را می شناسی؟ نه نمی شناسم! من دوازده روز در اوین بودم، دست کم چیزی حدود صد و شصت نفر آدم را آوردند و نشان دادند، بعد مرا پس فرستادند اصفهان! من واقعا شانس آوردم که مرا فرستادند اصفهان، به احتمال زیاد از اصفهان دوباره مرا خواسته بودند و الا اگر من در تهران باقی مانده بودم صد در صد اعدام بودم!به سال ۱۳۶۱ هم نمی کشید، اوین واقعا شرایط فوق العاده وحشتناکی داشت!
من همیشه با بچه ها که صحبت می کنیم می گویم خانم هائی که در ایران زندانی بودند واقعا اسطوره های مقاومت بودند، چون شرایط وحشتناکی که برای مردها توی زندان هست شما این را برای زنان ضرب در صدش بکنید! برای این که رژیم نه تنها اونها را به عنوان شهروند درجه دو حساب می کرد و آنها را به عنوان کسانی حساب می کرد که هیچ حق و حقوقی ندارند بلکه مدعی بود که چرا اینها که هیچ حق و حقوق ندارند علیهش ایستاده اند و مبارزه کرده اند؟! بدون اغراق بگویم حماسه هائی که اینها در زندان آفریدند تاریخ نمونه اش را ندارد، ما در اصفهان کسی را داشتیم به اسم سهیلا مصدقیان فر، چهل و هشت ساعت این دختر هفده ساله را به طور مستمر کابل زدند تا جان داد! زیر شکنجه جان باخت!
از بچه های مجاهد بود؟
از بچه های مجاهدین بود، این که من میگم: "چهل و هشت ساعت" خود بازجوها می گفتند! مثال دیگر نامزد خود من بود.
اسم او چه بود؟
مینا سهیلی زاده، او را اعدام کردند، خواهرش را هم اعدام کردند! پدر و مادرش را هم در تهران اعدام کردند! برادرش را هم در تهران اعدام کردند! از آن خانواده تنها یک دختر بچه چهار ساله باقی ماند! مینا موقعی که اعدامش کردند به طوری که خانمی که با او هم اتاقی بود بعدها به من گفت: "یک جای سالم توی بدنش نبود!" یکی از دوستان دیگرم که خانمی است که الان در ایران هستند ده سال اوین بود، یعنی از سال ۱۳۶۰ تا ۱۳۷۰ ، با اینها یک کلام حرف مؤدبانه نمی زدند و همیشه تحقیرآمیز حرف می زدند، پاسداران زن صد پله بدتر از پاسداران مرد بودند، حتی بعضی موقع ها پاسدارهای زن در رفتارشان به مراتب وحشی تر از مردها بودند، حتی نسبت به ما مردها، البته نباید با ما حرف می زدند.
مگر در زندان پاسدارهای زن را هم می توانستید ببینید؟
در روزهای ملاقات من، یعنی در روزهای پنجشنبه بند زنان هم ملاقات داشت، من به دلیل آن که خانواده ام از تهران برای دیدن من می آمدند در روزهای پنجشنبه ملاقات داشتم چون که آنها نمی توانستند تا در روزهای شنبه به ملاقات من بیایند، بالاخره بعد از مدت ها این ور و آن ور رفتن و تلاش کردن گذاشتند تا خانواده ام در روزهای پنجشنبه مرا ببینند، اوقات ملاقات من با بند زنان تقریبا همزمان بود، بارها شده بود که پاسداران زن مرا زدند! اینها طبق سیستم اسلامی خودشان حتی حق نداشتند با من حرف بزنند اما هل می دادند، فحش می دادند و فوق العاده وحشی بودند! پاسداری بود در زندان اصفهان به نام جان نثاری، او مسئول بند زنان بود، از این فرد رذل تر در زندان اصفهان وجود نداشت، از نظر اخلاقی شما از این مرد کثیفتر پیدا نمی کردی، با یک تواب ازدواج کرد، آن خانم تواب مسئول دوم بند زنان زندان شد! حال شما ببینید این دو تا چه جنایت هائی که نکردند! شما تواب (جاسوس) باشی، با پاسدار هم ازدواج بکنی، بعد مسئول دوم بند هم بشوی، خون همه را کرده بودند توی شیشه!
به حد خیلی بالائی توی زندان تجاوز صورت می گرفت، به خصوص توی اوین جوری بود که دخترها هیچ چاره ای نداشتند، دو تا از رفقایم که در تهران بودند، در اوین، من وقتی آزاد شدم دیدمشان و باهاشان صحبت کردم، چون آدم وقتی خاطرات بقیه را توی زندان می خواند مثل این است که شما یک متن را می خوانید ولی این حی و حاضر دارد با شما صحبت می کند! یکیشان که خوشبختانه الان خارج از کشور در فرانسه است می گفت: "به یک مرحله ای رسیده بودیم که می بایستی قبول می کردیم، نمی توانستیم قبول نکنیم، باید تن می دادیم، برای ما تجاوز بود، حالا یک سریشان صیغه می خواندند ولی در عمل تجاوز بود، حالا با صیغه یا بی صیغه! توی بازجوئی ها که تجاوز وحشتناکتر بودند، اصلا زندان اصفهان در باغ کاشفی یا کمیته صحرائی یک جائی بود که مرتب به دخترها تجاوز می شد، سال ۱۳۶۰ آنها که بهشان تجاوز می شد را زنده نگه نمی داشتند، می کشتند! تا سال ۱۳۶۳ هم در زندان اصفهان اگر کسی بهش تجاوز می شد نمی گذاشتند زنده بماند!
بعد از سال ۱۳۶۳ خط عوض شد، در سیستم بعد از سال ۱۳۶۳ اینها دیدند اگر کسی که بهش تجاوز شده زنده بماند و بگوید که به او تجاوز شده این کار در دیگران بیشتر ترس و وحشت ایجاد می کند نسبت به کسی که کشته شده، عملا در زندان اصفهان دو مورد بود که سال ۱۳۶۵ توی خود زندان دستگرد به دو دختر تجاوز شد که پاسبان ها در بهداری بر روی مسأله با پاسدارها درگیر شدند و یکی از پاسبان ها راجع به این مسأله شروع کرد به صحبت کردن، چون بهداری زندان اصفهان را دو قسمت کرده بودند و یک قسمت مال دادگاه انقلاب بود برای بندهای انقلاب و یکی هم مال عادی ها بود، دو تا اتاق بزرگ بودند مال زنان، آنها را هم تقسیم کرده بودند، در انتهای کریدور بهداری زندان اصفهان دو تا اتاق وجود داشتند که مثل حالت انباری بودند، این دو تا اتاق یک مدتی مال خود سپاه بود، دندانپزشک مخصوص خود پاسدارها که می آمد می رفت آنجا، بعد سر یک درگیری که آن اوایل با پاسبان ها داشتند این قضیه رو شد! خیلی درگیر می شدند!
برای این که اینها می خواستند زندان را اداره کنند، پاسبان ها هم زیر بار نمی رفتند و درگیر می شدند، اون اتاق ها را پاسدارها برداشته بودند و توی اون اتاق ها به دخترها تجاوز می کردند، بعد از افشاگری پاسبان مزبور او را ظرف چهل و هشت ساعت به جرم مواد مخدر محاکمه اش کردند، گفتند: "مواد مخدر وارد زندان می کند!" دو تا هم اعتراف کردند که این سال هاست مواد مخدر وارد زندان می کند! بعد هم کشتندش! ظرف چیزی حدود چهل و هشت تا هفتاد و دو ساعت! زنان در زندان واقعا فشار وحشتناکی رویشان بود.
تعداد زندانیان سیاسی زن در اصفهان چقدر بود؟
سال ۱۳۶۰ در یک مرحله ای تا پانصد و شصت نفر رفت، سال ۱۳۶۱ تا حدود ششصد تا هفتصد تا شد ولی توی زندان اصفهان زن ها را راحت تر از مردها آزاد کردند، مثلا تا سال ۱۳۶۵ نصف بیشتر کسانی که آزاد شدند زنان بودند ولی در اصفهان نسبت زندانیان زن نسبت به زندانیان مرد همیشه خیلی کمتر بود.
مثلا در سال ۱۳۶۷ تعدادشان چقدر بود؟
سال ۱۳۶۷ سی و پنج نفر زندانی زن داشتیم، فکر می کنم حدودا این تعداد بودند.
چه تعدادی ماندند؟
هجده نفر ماندند.
در فاصله ای که اعدام های دست جمعی تقریبا تمام شدند یعنی حدودا در شهریور و مهر تا بهمن ماه که آزاد شدید در این فاصله وضع زندان چطور بود؟ فشار زیادتر شد یا کمتر؟
در این فاصله به خصوص وقتی ملاقات ها آزاد شدند یک جو متناقض وحشتناکی زندان را فرا گرفته بود، یک اکیپ از پاسدارها حالت آدم های جنون گرفته ای را داشتند، مثل افسرهای آشویتس بودند که عذاب وجدان خیلی وحشتناکی گرفته بودند، اینها آدم هائی بودند که دستشان تا مرفق به خون آغشته بود، در آبان و آذر ۱۳۶۷ بعضیشان بودند که هفت سال زندانبان زندان اصفهان بودند، تمام کشتارها دست اینها بودند، مزدوری بود به نام کاظمی که توی تمام جوخه های اعدام اصفهان حضور داشت، اصلا افتخارش این بود، خودش می گفت، می آمد به بچه هائی که برادرشان اعدام شده بود می گفت: "من تیر خلاص زدم به برادرت!" این عذاب وجدان گرفته بود، اطلاعات هم سیستمش را تغییر داده بود، جو طوری بود که غیر مستقیم اطمینان زنده ماندن را به تو می دادند ولی در عین حال با رفتار و اشاراتشان نشان می دادند که نه! خیلی هم از این فکرها نکنید! رژیم به این ترتیب جو وحشت و اختناق را آن سال نگه داشت.
خود من در بیست و ششم بهمن سال ۱۳۶۷ آزاد شدم، در اصفهان برای اولین بار در بیست و سه بهمن ۱۳۶۷ اینها آمدند ما را بردند برای بازدید نمایشگاه وزارت اطلاعات توی هتل شاه عباس اصفهان، در آنجا چو انداخته بودند توی خانواده ها که می خواهند عفو بدهند، در تهران قبل از دهه فجر شروع کرده بودند به عفو دادن و اعلام کردند و توی تلویزیون هم نشان دادند که یک سری را برده اند نمایشگاه وزارت اطلاعات! حالا نمایشگاه وزارت اطلاعات چی بود؟ سلاح هائی که از بچه های مجاهدین یا از بچه های دیگر گرفته بودند به اضافه تکه هائی از فیلم مصاحبه های زندان توی ویدئو و عکس شهدای وزارت اطلاعات! گفتند: "عین همین به اصطلاح نمایشگاه را در تهران هم نشان داده اند!" وقتی که ما برگشتیم اسم ها را خواندند، گفتند: "این اسامی برایشان عفو آمده و روز بیست و ششم آزاد می شوند!" آن اکیپی که با هم توی زندان بودیم غیر از دو نفر بقیه همه اسم هایشان آمدند، به اون دو نفر هم بعد آمدند گفتند: "پرونده هایشان دیر رسیده از وزارت اطلاعات و آماده نیست!" و آنها را یک هفته بعد آزاد کردند.
یعنی همه زندانی های دوره سال ۱۳۶۷ یا کشته شدند یا آزاد شدند؟ کسی را نگه نداشتند؟
توی اصفهان نه.
یعنی یا کشته شدند یا آزاد شدند؟
بله من خودم به اضافه پانزده نفر دیگر از کسانی بودیم که هفت سال و نیم توی زندان اصفهان بودیم، اون بچه های دیگری که آزاد کردند همه از بچه هائی بودند که بعدا گرفته بودند، یعنی ما پانزده نفر بودیم که هفت سال و نیم در زندان اصفهان بودیم.
از این نود نفری که آزاد شدند؟
از این نود نفری که آزاد شدند، بقیه همه از بچه هائی بودند که مثلا ۱۳۶۳ گرفته بودند یا ۱۳۶٤ گرفته بودند یا .....
این نود نفری که آزاد شدند موقعیتشان چگونه بود؟ چه کار کرده بودند که آزاد شدند؟
من خودم یکی از آنهائی بودم که آزاد شدم، من هیچ کار عجیب و غریب و یا کاری که توی اون هفت سال و نیم نباید می کردم نکردم که آزاد شدم، در واقع هیچکدام از اون نود نفر که بچه هائی بودند که با من بودند هیچ کار خاصی نکردند، یعنی ما که آزاد شدیم نه بهائی برای آزادیمان دادیم نه کاری کردیم که بخواهند آزادمان کنند، ما در واقع سوپاپ اطمینان این فشار وحشتناک بودیم چون بعد از اعدام ها درگیری عجیبی بین جناح های رژیم بود و همه می گفتند که راه حل آزاد کردن این فشار این است که یک سری زندانی سیاسی را آزاد کنیم که جو را آرام کنیم! به نظر من ما به این خاطر آزاد شدیم! اگر فشارهای سیاسی بین المللی و فشارهای داخل ایران نبود ما را ول نمی کردند، فشار سیاسی بین المللی، فعالیت های افشاگرانه خارج کشور و جوی که در ایران حاکم بود.
همیشه این سؤال برای آدم های بیرون هست که این همه را اعدام کردند پس این بقیه چی شدن؟ توی اصفهان اون فیلتری که اینها گذاشته بودند، این اکیپ از آن فیلتر درآمدند اما این اکیپی که از آن فیلتر درآمدند، هیچ نقشی برای درآمدن از آن فیلتر نداشتند، یعنی اگر شرایطی که برای بچه های مجاهدین گذاشتند برای این نود تا بچه های بقیه هم می گذاشتند اینها هم قبول نمی کردند، خود مرا بردند زیر سؤال، بعد از این که اعدام ها تمام شده بودند و ما می دانستیم که اعدام ها متوقف شده مرا بردند بالا، اطلاعات سپاه گفت: "پنج تا شرط هست، قبول می کنی؟" گفتم: "من اگر می خواستم هر کدام از این پنج تا شرط را قبول کنم که هفت سال و نیم زندان نبودم، این شرط ها از نظر من از نظر انسانی درست نیستند و من قبول نمی کنم!" مرا توی سلول انفرادی، همان سلولی که بچه ها توش بودند چون در و دیوار سلول را همه نوشته بودند!
شب مرا آنجا نگه داشتند و فردا صبح آوردند به بند ولی شب قبلش که مرا آنجا نگه داشته بودند تمام وسایل مرا از بند آورده بودند، همین بلا را سر چند نفر دیگر هم آوردند، همان لحظه ای که مرا به بند برگرداندند قبل از این که وارد بند شوم پنج تا دیگر از بچه ها را هم بردند، اون پنج تا هم همین برایشان پیش آمده بود، خط اطلاعات اصفهان و آن اکیپ که آمدند به زندان اصفهان و آن دادگاه های صحرائی را اجرا کردند توی اصفهان این بود که از آنهائی که فیلتر گذاشته و جدا کرده بودند وزارت اطلاعات فقط مجاهدین را اعدام کرد.
یعنی بیشتر مجاهدین بودند که اعدام شدند؟
در اصفهان دقیقا اکثرشان مجاهد بودند، در اعدام های ۱۳۶۷ از مردهای اصفهان دو نفر بیشتر از بچه های چپی نبودند، از میان زنان هم پنج تا شش چپی اعدام کردند، در اصفهان دو نفر از بچه های مرد اعدامی چپی بودند، یکی قادر جرار بود یکی هم اسفندیار قاسمی، این بچه ها از بچه های خط دوی اکثریت بودند که حکم نداشتند، اینها زیر حکم بودند، در اصفهان اون فیلتری که گذاشتند فقط مقصودشان بچه های مجاهدین بود ولی در اوین این طور نبود، اوین هر کسی به پستشان می خورد می کشتند! در رابطه با این که من در زندان اصفهان زنده ماندم یا دیگر بچه های چپی توی اصفهان زنده ماندند من دلیل خاصی نمی بینم.
در خاطراتی که زندانیان بازمانده از کشتار سال ۱۳۶۷ نوشته اند و یا کسانی که توی زندان بودند، می گویند که قبل از کشتارها تقسیم بندی هائی درست کرده بودند: "کسانی که سرموضع هستند و کسانی که سرموضع نیستند" بعد هم شروع کردند به جدا کردن این دو دسته در زندان، این کار در اصفهان هم شد؟
این کار در اصفهان مدت ها قبل شد، یعنی زمانی که بند پنج یعنی بند مغضوبین در اصفهان درست شد، سال ۱۳۶۵ زندان جدید که درست شد یک بند داشت، من در بند پنج بودم، زمانی که برگشتم از مرخصی گفتم: "من می خواهم بروم بند کار!" برای این که یک جوری می بایست از این بند پنج درمی رفتم! من هم گفتم می خوام برم بند کار! اون موقع هنوز حمله مجاهدین اتفاق نیفتاده بود و اونها موافقت کردند که من بروم بند کار منتهی می گفتند: "اگر شما بخواهی بروی بند کار باید بروی بند یک، یک مدتی آنجا باشی بعد بروی بند کار!" درست این مسأله تلاقی پیدا کرد با زمانی که مجاهدین حمله کردند و تمام سیستم زندان خورد به هم، بند پنج مغضوبین که در اصفهان بهش می گفتند بند مغضوبین و در تهران می گفتند بند سرموضع این جوری بود.
پس در زندان اصفهان در آن لحظه این قضیه نبود؟
نه، من اگر توی بند پنج بودم قاطی اون بچه ها بودم، من که از بند پنج دراومدم از توی آن که اکیپی که آنها جدا کرده بودند درآمدم بیرون.
یعنی اون نود نفری که در زندان اصفهان اعدام شدند اکثرا مال بند مغضوبین بودند؟
چهل و پنج تایشان مال بند مغضوبین بودند، چون بند مغضوبین شصت تا بودند پانزده تاشان قبول کردند و زنده ماندند، چهل و پنج تا از بچه هائی که اعدام کردند مال بند مغضوبین بودند، در تهران دسته بندی ها خیلی متفاوت بود، در تهران تعداد زیاد بود، مرزبندی ها خیلی مشخص بودند، یعنی شما بقول خودشان یا سرموضعی بودی یا سرموضعی نبودی، اونهائی که سرموضع بودند همه اعدام شدند!
توی این فتوایی که خمینی برای کشتار سال ۱۳۶۷ داده یک هیأت سه نفره تعیین کرده؟
درسته، نیری و اسحاقی و اشراقی.
در اصفهان نمایندگان این هیأت چه کسانی بودند؟
هیأتی که اصفهان آمد هیچکس اسمشان را نمی دانست، پنج نفر آمدند، آن چیزی که ما می دانیم سه نفر آخوند بودند و دو نفر غیر آخوند و این پنج نفر اون دادگاه ها را تشکیل دادند! اون اکیپی که خمینی فتوی داد یکیشان خود اردبیلی بود که جزو اون گروه بود و رئیس قوه قضائیه بود، او تقاضای اعلام فتوی کرد، خودش آمد توی تلویزیون و توی آبان ۱۳۶۷ رسما اعلام کرد و گفت: "توی زندان اوین اعتصاب غذا کردند! شورش کردند! زندان را آتش زدند و قصد کشتن پاسداران ما را داشتند و من شخصا در مورد این حرکت ضد انقلاب از امام فتوی گرفتم!" گروهی که فرستادند شهرستان ها از همان نمایندگان گروه خودشان بود، کسانی که تویش بودند نماینده وزارت اطلاعات بود، نماینده دادگاه انقلاب بود و نماینده سازمان زندان های کشور بود، در واقع اینها بودند.
این هیأت تمام زندانی ها رو توی اصفهان دید؟ با همه صحبت کرد؟
نه، این هیأت که برای سال ۱۳۶۷ آمد فقط با بچه هائی که فیلتر شده بودند که اعدام شوند حرف زد به اضافه چند نفر دیگر که در واقع جنبه ترساندن داشت ولی با همه زندانی ها نه، با همه زندانی ها صحبت نکردند، شما این هیأت را نمی دیدید، خود مرا که بردند با اینها حرف بزنم چشمبند زده بودند و بعد وارد اتاقم کرده بودند، سه نفری را که دیدم سه تا آخوند بودند، هیچکس اینها را چشم باز ندیده حتی بچه هائی هم که برده بودند برای محاکمه صحرائی چشم بسته برده بودند، این اکیپی که برای اعدام آمده بودند حداقل توی اصفهان من می دانم هیچکس اینها را به چشم ندید.
سؤالاتی که از بچه ها می کردند چی بودند؟
سؤالاتی که از من می کردند پرسیدند: "چند ساله زندانی؟ موضعت را قبول داری یا نداری؟ گروهت را قبول داری یا نداری؟ حاضری بیائی نماز جمعه؟ حاضری جاسوسیشان را بکنی؟ تواب بشی و در جوخه اعدام شرکت کنی؟" آن چیزی که ما بعدا دستگریمان شد این بود که دادگاه ها فوق العاده سریع انجام می شدند یعنی حالت آره یا نه بود! قبول داری یا نداری! دادگاه خود من ده دقیقه بیشتر طول نکشید!
آن قدر تعداد زیاد بوده که وقت نداشتند؟
آمده بودند که درو کنند! توی اصفهان همان موقع که اسم می خواندند و می بردند آمدند توی بند یک اسامی را خواندند، این و این و این! و بعد هم اسبابشان را جمع کردند و بردند! این طوری بود.
این طور که شما می گوئید در اصفهان اکثر کسانی که اعدام شدند از وابستگان مجاهدین بودند، به جز دو نفر؟
دو نفر از مردها اما در بند زنان پنج نفر از بچه های چپی بودند و بقیه همه مجاهد بودند، از بند مردها دو تا چپی بیشتر نبودند، آن اکیپی را که از بیرون گرفته بودند چپی تویشان بود، بیشتر هم بود ولی از اکیپ زندان اکثرا مجاهد بودند.
جدا از اطلاعات زندان آیا این هیأت ها مثلا در تصمیم گیریشان که چه کسی را بکشیم و چه کسی را نکشیم معیار دیگری نداشتند؟ مثلا معیار اکثریت (اجماع نظر) چون منتظری یک بحثی دارد که شرط را بگذاریم بر اکثریت و توافق همگی نه سلیقه
توی اصفهان آن شرایطی که برای زندانیان گذاشته بودند و اکثریت هم می گفتند نه، این کار را برای هیأت می کرد! این طور نبود که این اکیپ برای کشتن هر فرد رأی بگیرند که کی موافق است کی مخالف! آن شرایطی که گذاشته بودند اگر قبول می کردی با تو کاری نداشتند اگر شرایط را قبول نمی کردی اعدام بودی! این اکیپ آمده بودند که اعدام کنند! اون شرایط را قبول نمی کردی اعدام بودی! این حرف ها زرنگی منتظری است که اینجا دارند استفاده می کنند! این بحث اصلا نبود، توی اوین که این بحث اصلا نبوده، آن اکیپی که رفتند توی اوین و دستور کشتار می دادند در واقع اون اکیپ رفته بودند که بکشند، نرفته بودند بحث کنند! یه وقت هست که دنبال این هستند که ما کی را باید بکشیم، اصفهان که آمدند اصلا برخوردشان این شکلی بود، مثلا وقتی مرا بردند من می دانستم اعدام ها متوقف شده اند ولی تضمینی نبود! اون موقع که مرا گذاشتند توی انفرادی گفتم: "تمام شد!" اصلا همه اش ده دقیقه طول کشید! این را قبول داری؟ نه! این را قبول داری؟ نه! چرا این را قبول نداری؟ و بعد هم خب، تمام شد!
ولی بر مبنای صحبت های تو در اصفهان یک کسانی هم گفتند این کارها را نمی کنیم و نکشتندشان؟
درسته، این تجربه شخصی من است، یک سری واقعیت ها اتفاق افتادند و اینها یک شرایطی ارائه دادند، من این را می دانم که پانزده نفر بودند که گفتند باشد، دو تایشان را اطمینان صد در صد بهشان دارم که گفتند: "ما پس از قبول شرایط هیچ کاری نکردیم، فقط قبول کردیم!" و عذاب وجدان هم داشت می کشتشان! این را هم خاطرنشان کنم که اینها دائما عصبانی بودند ولی اینها واقعیت بود، در اصفهان پانزده نفر گفتند: "ما شرایط را قبول می کنیم" و اعدامشان نکردند و ولشان کردند، در اوین احتمال دارد خیلی ها اون شرایط را قبول کرده باشند، توی اوین هم شرایط به همین شکل بود، حالا با یک تفاصیل دیگر ولی اصل قضیه این بوده که شما این شرائط را قبول کنید، حالا من شخصا نمی دانم بعد از قبول شرائط چی شده؟ آن بچه هائی که توی اوین بودند و من باهاشان حرف زدم هم معتقد بودند بعضی ها توی اوین شرایط را قبول کردند ولی همین بچه ها کسانی که قبول کرده بودند را ندیدند، دوستان من گفتند که ما با کسانی که شرایط را قبول کرده بودند یا ما دیدیم حرف نزیدم تا ببینیم قبول کرده اند یا نه و یا کاری انجام داده اند یا نه ولی من توی اصفهان آن پانزده تا را به چشم خودم دیدم.
مسأله این بود که اینها باید خرد شوند؟
توی کل سیستم زندان های ایران این بود که شما را می شکنند، اگر ماندی که ماندی، اگر رفتی بیرون و دوباره یک کاری کردی اون وقت تو را می گیرند!
در تهران تا جائی که من اطلاع دارم یک عده را بردند نماز جمعه یا تظاهرات که شعار می دادند علیه سازمان های سیاسی، در اصفهان از این خبرها نبود؟
نه، توی اصفهان تا جائی که من بودم یک دوره اوایل ۱۳۶۰ می بردند نماز جمعه، می آمدند انتخاب می کردند، نمی پرسیدند که کی می خواهد بیاید، کی نمی خواهد؟ از همان تواب های خودشان می بردند و یک قسمتی از نماز جمعه می نشاندنشان با حفاظ و نگهبان و بعد هم از بلندگو اعلام می کردند که جمعی از توابین زندان اصفهان آمده اند، بعضی وقت ها هم یکی از توابین می رفت بالا، دو خط، سه خط یک چیزی می خواند ولی در جریان همین کار سه، چهار نفر از نماز جمعه فرار کردند و آنها هم دیگه کسی را نبردند، تظاهرات؟ نه، نمی بردند! برای تشییع جنازه شهدای جنگ هم یک سری از توابین را می بردند ولی خیلی معدود، مثلا ده یا پانزده نفر از توابان دو آتشه زندان بودند که اینها را می بردند.
چند در صد از زندانیان اصفهان را میشه گفت که تواب بودند؟
اصفهان با تجربه من چیزی حدود پنج یا شش هزار در این مدت آمدند و رفتند که اگر بخواهم به صورت درصدی بگویم یه موقعی توی بند یک سال ۱۳۶۰ تا ۱۳۶۳ که خیلی فشار زیاد بود توی بند ما که بند مغضوبین بود سه تا تواب داشتیم، تواب شناخته شده که می دانستیم جاسوسند ولی بند دو اگر می گفتند بروید آنجا ما حاضر بودیم بمیریم ولی نرویم چون چیزی حدود بیست تا سی تا تواب داشت! این تعداد در طی سال ۱۳۶۱ تا ۱۳۶۳ فرق کرد، بعدا شکل بندها نیز تغییر کرد، کلا من درصد توابان زندان اصفهان را چیزی حدود ده تا پانزده درصد می دیدم.
آیا مجاهدین خط توبه را آوردند توی زندان اصفهان؟
با تجربه ای که من داشتم نه، توی اصفهان مجاهدین خط توبه نداشتند، ممکن است در تهران داشتند ولی در اصفهان نه، توی زندان اصفهان مقاومترین بچه تا حدودی نسبت به بچه های دیگر همین بچه های مجاهدین بودند، حالا به خاطر این شرایط خاص شهر بود، به خاطر چه شرایطی بود نمی دانم ولی اون شرایط توبه را اصفهان نداشت.
اصولا در زندان اصفهان تواب چه مفهومی را داشت؟ کسی که مثلا نماز می خواند تواب بود؟ یا کسی که جاسوسی می کرد؟
در زندان اصفهان یه اصل داشتیم، به کسی که جاسوسی نمی کرد تواب نمی گفتیم، تواب در زندان اصفهان کسی بود که جاسوس باشد! به یک سری از بچه هائی که بریده بودند و یا بعضی از بچه ها که داخل کارهای تشکیلاتی زندان نمی شدند تواب نمی گفتیم.
منظور از مسائل تشکیلاتی، مسائل داخل زندان است؟
نه تشکیلات به آن شکل، تشکیلات مطالعاتی و سیاسی نبود، ما حق همچون کارهائی را نداشتیم، اصلا نمی شد، اما سیستم روابط انسانی که توی زندان بود را تشکیلات خودمان می دانستیم، ما بچه هائی داشتیم که می رفتند با واحد فرهنگی کار می کردند، مثلا شعار می نوشتند روی در و دیوار ولی جاسوس نبودند، ما اینها را از جمع طرد نمی کردیم، تهران فرق می کرد ولی در اصفهان طرد نمی کردیم ولی در همه کاری هم راهشان نمی دادیم چون نمی دانستیم، تز ما این بود که اگر کسی ابتدا رفت با اینها و وارد کار شد انتهایش جاسوسی بود، خیلی دل و جرأت و استحکام می خواست که تو به آن آخر نرسی، به همین خاطر نمی گذاشتیم قاطی ما بشوند ولی اون کسی که جاسوس بود ما بهش می گفتیم تواب.
اصولا در زندان این کلمه تواب رایج بود؟
آره، تواب را خودشان راه انداختند، خود رژیم راه انداخت، از همان اوائل ۱۳۶۰ راه انداخت و مبتکرش هم گروه لاجوردی بود، اونها این بساط رو راه انداختند، توی اصفهان هم مثل بقیه زندان ها چون سیستم این مسأله را راه انداخته بود می آمدند می گفتند: "می خواهی تواب بشی؟ جاسوسی برای ما بکنی؟ با ما همکاری کنی؟ این کار و آن کار را برایت می کنیم، می گذاریم درس بخوانی و امتحان بدهی!" و اینها .....
برای چپی ها نماز خواندن چطوری بود؟
اصفهان به خاطر شرایط مذهبی که شهر داشت سال ۱۳۶۰ نماز خواندن را اجباری نکردند، یعنی نگفتند اجباری است ولی به خاطر شرایط وحشتناکی که به دلیل ترس از اعدام بود خیلی ها نماز خواندند! خودم هم نماز خواندم به خاطر ترس و وحشتی که از اعدام بود، آن سال ۱۳۶۰ نمی شد شما بگی من نماز نمی خوانم، اگر نمی خواندی بلافاصله جدایت می کردند و رفته بودی توی خط این که اعدام شوی ولی هیچ وقت هم نیامدند توی زندان اصفهان بگویند: "نماز خواندن اجباری است!" صبح صدای ضبط را بلند می کردند، گوش فلک را کر می کرد، مجبورت می کردند که بیدار شوی، سال ۱۳۶۰ من خود به خاطر ترس از اعدام تا زمانی که حکم ابد را نگرفته بودم نماز می خواندم! حکم را که گرفتم دیگر نماز نخواندم، همیشه هم در همه جا زیر فشار بودم، جزو مغضوبین بودم و هر فشاری بود روی من هم بود ولی توی اوین اگر نماز نمی خواندی بندت را جدا می کردند ولی توی اصفهان به خاطر دید مذهبی شدیدی که داشتند مجبورت نمی کردند و زورت نمی کردند که نماز بخوانی ولی شرایطی درست کردند در سال ۱۳۶۰ که از ترس می خواندیم!
یعنی زندانیان را مرعوب کرده بودند و آنها هم نماز می خواندند؟
بله، ولی من خودم از بهمن سال ۱۳۶۰ که حکم را گرفتم دیگر نماز نمی خواندم، هر وقت هم می گفتند: "چرا نماز نمی خوانی؟" نمی گفتم: "خدا را قبول ندارم" اگر می گفتی خدا را قبول نداری کشته بودندت، می آمدند به کنایه می گفتند یا مستقیم، می گفتم: "به نیت تو بخوانم؟" می گفت: "نه، نه، به نیت من نخوان!" برای این که فوق العاده جو شهر مذهبی بود ولی مثلا در شیراز این طور نبود، در سال ۱۳۶۰ تا ۱۳۶۳ اگر نماز نمی خواندی دنبالت تی می کشیدند و اگر می دانستند کمونیستی و نماز نمی خوانی دست به چیزی می زدی آن را آب می کشیدند! یا اگر قدم می زدی توی بند تواب های شیراز با تی و گونی دنبالت بودند که تی بکشند! یکی از رفقا را که از زندان شیراز به اصفهان آوردند اینها را تعریف می کرد، در زندان عادل آباد اگر کسی نماز نمی خواند پشت سرش تی می کشیدند یا اگه دست به چیزی می گذاشت آب می کشیدند.
وقتی آمد زندان اصفهان باور نمی کرد که یک اکیپ از بچه ها نماز نمی خوانند، می گفت: "یعنی کاری ندارند؟" گفتم: "نه، کاری ندارند!" ولی تمام این مدت بچه هائی که نماز نمی خواندند جزو بچه هائی بودند که هیچ امکاناتی بهشان نمی دادند! یعنی این جوری بر علیهت اقدام می کردند، ملاقات حضوری بود بهت نمی دادند! همیشه اگر قرار بود یک جائی یک چیزی را کم بگذارند اسمت اسم اول بود، اسم من برای مدت هفت سال و نیم برای هر کار فشار و وحشی بازی که بود اسم اول بود، تنها زمانی که آمدند اسم مرا برای کاری غیر از فشار و شکنجه خواندند موقعی بود که می خواستند آزادم کنند و تمامش به خاطر این بود که نماز نمی خواندم! یعنی یکی از دلایل عمده این فشارها نماز نخواندنم بود، نماز نمی خواندم!
استدلالت چی بود وقتی نماز نمی خواندی؟
من استدلالم این بود که تا می گفتند: "چرا نماز نمی خوانی؟ خدا را قبول داری؟" می گفتم: "آری." می گفتند: "محمد را قبول داری؟" می گفتم: "آری." می گفتند: "پس چرا نماز نمی خوانی؟" می گفتم: "ببین، دوست داری من به نیت تو نماز بخوانم؟" تعداد بچه های چپی که مستقیما برای نماز تحت فشار نبودند یک چیزی حدود بیست نفر بود، نماز نمی خواندیم، اون بقیه هم که نماز می خواندند یک در میان می خواندند، مثلا صبح ها نمی خواندند، صبح ها با این که همه را بیدار می کردند و همه بیدار می شدند نمی توانستی بخوابی! یک گردن کلفتی را آنجا گذاشته بودند که صدای اذان و سلام و صلواتش گوش فلک را کر می کرد! یک مدتی همه بچه های توی زندان اصفهان و من جمله بچه های چپی سال ۱۳۶۰ اکثرا تا آنجا که من اطلاع دارم نماز می خواندند چون سال ۱۳۶۰ مرگ و زندگی بود، اگر نمی خواندی کشته بودندت! حتی یادم هست بچه هائی که بچه های قدیمی بودند بچه های بالای تشکیلات بودند و بعدا دستگیر شدند، اونها حتی به بقیه اصرار می کردند که بخوانید چون شوخی نبود، سال ۱۳۶۰ می کشتند!
خیلی راحت می کشتند، اصفهان شرایطش با تهران خیلی فرق می کرد، در اصفهان اگر مستقیما بهشان می گفتی که من سرموضعم اعدامت می کردند! یا اوائل ۱۳۶۱ اگر مسائل و شواهد کتبی یک جوری نشان می داد که عقایدت را قبول داری، رفته بودی! توی هیچ وحله ای نمی شد بگوئی که خدا و پیغمبر را قبول نداری! یا کوچکترین حرکتی که نشان بدهد چپی هستی، اگر می کردی می کشتند! هیچ شوخی هم در کار نبود، همه هم می دانستند، یکی از رفقا بود به نام جعفر، داشت یک عکس نقاشی می کرد، عکس چگوارا، سال ۱۳۶٤ بود، بهمن ماه، شب ها پنهانی توی تختش عکس می کشید، عکس چگوارا را می کشید، یک تواب دیده بودش، لوش داد، آمدند سراغش، یک شب ساعت یک از تخت کشیدندش پائین، نقاشی را از جائی که توی دیوار سوراخ کرده بود درآوردند، یک هفته انفرادی بود، بعد از یک هفته بردندش دادگاه حکم اعدامش را صادر کردند، بعد عکس را بردند.
مال چه گروهی بود؟
از بچه های رزمندگان بود، در سال ۱۳۶۰ در اصفهان اگر کوچکترین نشانه ای از چپی بودن تو می دیدند می کشتند! تعارف اصلا نداشتند، به همین خاطر حتی بچه های چپی که نماز نمی خواندیم اگر شرایط سخت می شد می خواندیم! من خواندم ولی وقتی سال ۱۳۶۳ مرا بردند کمیته صحرائی خواندم، می دانستم آنجا جای شوخی نیست، می دانستم که اگر الان که توی انفرادیم نماز نخوانم صد در صد مرا می کشند! اگر زیر ضربه بودی باید می خواندی، اگر زیر ضربه نبودی می شد یک جورهائی از زیر آن کار فرار کرد، اونها متوجه می شدند ولی عکس العمل نشان نمی دادند، چون اگر می خواستند آن کار را بکنند باید یک سری را دسته جمعی اعدام می کردند آن هم در زمانی که شرایطش برای اعدام مناسب نبود!
آن وقت اصفهان هم یک جائی بود که همه هم را می شناختند، مثلا معاون اطلاعاتی زندان توی دبیرستان همکلاس من بود، من جد و آبادش را می شناختم، پاسداری که توی زندان دم در می ایستاد همسایه شما بود، مثل تهران نبود که کسی، کسی را نشناسد! شهرستان بود و در اصفهان جو اداره زندانش یک جو مذهبی بود که سیستمش این بود که مثلا می گفتند: "لااکراه فی الدین!" ولی "لااکراه فی الدین" اگر می رفتی زیر بازجوئی یا می رفتی دادستانی یا کمیته صحرائی، باغ کاشفی یا انفرادی و زندان شهربانی اونجا دیگر "لااکراه فی الدین" معنی نداشت!
باید حتما می گفتی من می خوانم؟
نه، باید می خواندی! توی بند جمعی عکس العملی نشان نمی دادند ولی توی بند انفرادی پدر در می آوردند!
سال هائی که در زندان بودی هم مقاومت ها را دیدی و هم ضعف ها رو و این خیلی طبیعیه که در یک جنبش مردمی زندان ها این طور باشند، الان توی خارج از کشور یک عده با این استدلال که پوست و گوشت و ..... است و در نتیجه زیر شکنجه نمیشه مقاومت کرد یک سری از اون ضعف ها رو توجیه می کنند، نظرت چیه؟ بالاخره چه فرقی هست بین آنها که در زندان مقاومت می کردند و اونهائی که تواب می شدند، آیا ما می توانیم بگوئیم پوسته و گوشته و شلاقه و کاریش نمی شود کرد؟ در اونجا چه جوری به این مسأله نگاه می کردید؟
ما مرزبندیمان مشخص بود، زیر شکنجه اطلاعات دادن را هیچ وقت علیه کسی استفاده نمی کردیم برای این که می دیدیم شکنجه چقدر وحشیانه است و هیچ حد و مرزی نداشت! یعنی این که اگر شما فکر کنید یکی را چهل و هشت ساعت می زدند و بعد ولش می کردند اصلا این طور نبود! یک موقع بود پنجاه و دو ساعت یکی را می زدند، چون وحشیگری رژیم بی حد و حصر است! شما یک وقتی با یک رژیمی طرف هستید که وحشیگریش بالاخره یک سری چارچوب ها دارد، در جمهوری اسلامی این وحشیگری بی چارچوب است! شما نمی توانی تصور کنی که یک نفر را که زدی و داره خون از دماغ و گوش و صورتش می آید بعدا آب جوش بریزی روی پایش! یا کسی مثل سیف الله شیخ سادات سامانی که یک جای سالم توی بدنش نبود، پشتش جای سیگار بود، خودش یادش به خیر می گفت: "دست به جا سیگاری نزن!" پشتش را می گفت! وحشیگری هیچ حدی نداشت اما وقتی که از زیر فشار شکنجه درمی آمدیم محک اصلی مقاومت اونجا بود.
اون کسی که برای ملاقات حضوری یا برای دو تا پیراهن بیشتر یا یک جفت جوراب بیشتر یا برای ده دقیقه ملاقات حضوری یا مثلا داشتن دو تا ملافه یا دو تا پتو یا این که ببرندش بندی که هواخوریش پنج متر بزرگتره حاضر بود بیاید بنشیند اطلاعات بدهد (البته اطلاعاتی هم به آن صورت نبود) حاضر بود به پاسدارها بگوید مثلا: "پریشب که توی اتاق نشسته بودیم، حرف می زدیم، به اخبار می خندیدیم و یا ....." ما با اون فرد مرزبندی داشتیم، الان هم با آن فرد مرزبندی داریم، من هیچکس را محکوم نمی کنم که این مقاوم نبود و یا نتوانست زندانی بکشد اما تا زمانی محکومش نمی کنم که زیر شکنجه بوده باشد، اون آسایش نبوده را که باهم تقسیم می کردیم ما یک اصول انسانی داشتیم، ما از کسی نمی خواستیم قهرمان باشد، بلند شود شعار بدهد، چون می دانستیم می کشندش، یک چیزی که زندان ایران ثابت کرد این بود که فعالان سیاسی داخل زندان یک دوره در سال ۱۳۶۰ این جور بود که یک سری خیلی به طور مستقیم با رژیم در افتادند، ایستادند و شعار دادند و اعدام شدند.
من می شناختم کسی را که توی خود دادگاه بلند شد و گفت: "اگر به من تفنگ بدهند تک تکتان را می کشم!" (بیژن مجنون) شدت کشتار به زندانیان نشان داد که شما با این رژیم نمی توانی این طور طرف شوی، می کشندت و برایشان مهم نیست چند نفر را ! ما دیده بودیم شرایط را و می گفتیم انتظار نداریم کسی قهرمان شود، در زندان ما مخالف این بودیم، اگر کسی می آمد که خیلی توپش پر بود و یا آتشش تند بود به اصطلاح با پای چپ بالا می رفت و با پای راست پائین می آمد! البته می دانستیم می کشندش و می دانستیم که رژیم در سال ۱۳۶۰ به ما ثابت کرده بود که در کشتن برایش مهم نیست چند تا ! مهم نیست چه سن و سالی دارد! مهم نیست کی را می کشت! من در رابطه با این تز که: "بالاخره گوشت و استخوان است دیگه" آره، گوشت و استخوان است تا زمانی که بازجوئی است ولی وقتی که بازجوئی تمام شد و حکم را دادند یا به رفیق من که حکم دادند پنج سال زندانی داره برویم همان چیزی که توی ذهن من است را با هم قسمت کنیم، دیگه لازم نیست من جاسوسی کنم علیه او آن هم به این دلیل که یک متکا زیادتر یا یک روبالشی تمیزتر داشته باشم!
واقعا حد امتیازات این حد بود، به خاطر این است که این قدر بچه هائی که توی زندان بودند از تواب ها متنفرند، من الان که اینجا صحبت می کنم وقتی که فکر یک آدمی مثل علی قره ضیاء الدین را به هیچ وجه نمی توانم تحمل کنم که او چون نمی توانست شکنجه را تحمل کند این کارها را کرده است، هیچکس علی را مجبور نکرده بود که بعد از این که حکمش را بهش دادند تواب بشود، هیچکس او را مجبور نکرده بود بیاید پیراهن های مرا بشمرد که من چند تا پیراهن دارم، آیا من پیراهنم را به کس دیگری قرض داده ام یا نه؟ این فرد خائنی که من میگم تعداد شورت و پیراهن آدم ها را هم می دانست! اگر این پیراهن آبی که من می پوشیدم تن شما می دید فردا جلوت را می گرفت و می گفت: "این را از کجا آوردی؟" برای این که یک رابطه انسانی بود توی زندان که مقاومت را شکل می داد، این که زندانی های سیاسی توی زندان مقابل رژیم ایستادند با این رابطه های انسانی بود که مقاومت را شکل دادند در زندان، کسانی که می خواستند این رابطه انسانی را از بین ببرند اینها می شدند تواب و درست همسو با رژیم کار می کردند!
متنفر بودند از بچه هائی که باهاشان همکار نیستند یا باهاشان هیچ گونه ارتباطی نداشتند، انزجارشان را حتی با این که بیایند با تو دست به یقه هم بشوند نشان می دادند، در مورد کتاب های داخل زندان هم ما کتاب که اون جوری به دستمان نمی رسید، تنها کتاب هائی که خودشان اجازه می دادند می آمدند، اگر تواب ها می دیدند که کتاب به فرض توحید مطهری را خیلی دست به دست می کردند می گفتند: "آها، کتاب توحید مطهری یه چیزی توی این کتاب اینها دارند پیدا می کنند!" بعد تواب ها می رفتند نگاه می کردند که کدام صفحه را شما علامت گذاشته ای؟ باز می کردند! خب، طرف یک موقع هم دید سیاسی داشته به قضایا، کتاب را باز می کرد می دید مثلا ماتریالیسم دیالکتیک است، پس می گفت: "این آقا که چپی است داره به این ترتیب اطلاعات ایدئولوژیکش را زیاد می کند!" یک ابله پاسدار که نمی توانست این تجزیه و تحلیل را بکنه! اینه که تواب ها مردودند، تواب هائی که برای رژیم تجزیه و تحلیل سیاسی می کردند آنها قابل بخشش نیستند.
توابی که می آمد نگاه می کرد که شما چه صفحه کتابی را خوانده ای هیچ چیز هم در مقابلش به دست نمی آورد، اسکندر مقدونی یک مثال جالبی داره، میگه: "اگر میخوای یک عده رو تحت کنترل خودت دربیاری از توشون آدمایی را پیدا کن و وادارشان کن برایت جاسوسی کنند علیه بقیه اکیپ، این اکیپ می شوند حافظ منافع تو در مقابل آنها و تو هیچ وقت منافعت را از دست نمی دهی!" دقیقا کاری که رژیم می کرد! تواب درست می کرد می گذاشت توی بند، بند را می داد دست توابین می گفت: "اداره کن! تواب پاسدارها را عوض می کرد! همین آقای علی قره ضیاءالدین تواب حرفش این بود که من نماینده دادستانیم توی زندان! ایشان زندانی و تواب و اینها نبود، نماینده دادستانی بود! ایشون در زندان پاسدار عوض می کرد و پاسدار می فرستاد کردستان! اگر این پاسدار یک ذره رابطه انسانی با زندانی ها داشت و یا یک مقدار با آنها گرم می گرفت و یه ذره خوب بود عوضش می کرد! او بود که تعیین می کرد که کی ملافه داشته باشد و کی ملافه نداشته باشد!
یک سری که این ور خیلی به اصطلاح جوش تواب ها رو می زنند یک مرزهائی رو قاطی می کنن، هیچ زندانی سیاسی مستقل و صادقی هیچکسی را به عنوان این که زیر شکنجه اطلاعات داده محکوم نمی کند، من هیچ وقت به خودم اجازه نمی دهم که حتی کسانی را که مرا لو داده اند مثل رسول فلاحتی، من هیچ وقت بهش توهین نکردم، این بحثی که من در اینجا میگم هیچ ربطی به این قضیه مقاومت توی زندان نداره، مقاومت ما تا یه اندازه خیلی زیادی در اطلاعات ندادن به رژیم بود، خیلی از بچه ها مقاوم بودند و شکنجه هم شدند اطلاعات هم ندادند ولی تعدادشون کم بود، در اصفهان تجربه شخصی من، شاید بگم تو این مدت هفت سال و نیم که زندان اونجا بودم اگر بخوام بشمارم بیشتر از بیست تا نبودند که زیر شکنجه هیچ اطلاعاتی ندادند، یکیشون علی جان پناهی بود، پنج تا برادر بودند، پنج تاشون رو اعدام کردند، هوادار مجاهدین بودند، علی جان پناهی برادر بزرگ بود، کشتی گیر بود، معلم ورزش بود، وقتی که جنازه اش رو تحویل خونواده اش داده بودند پا نداشت! درست پائین پایش قطع بود!
یکی از برادرها خداداد بود، از بچه های واحد معلمین مجاهدین بود، یک کلام حرف نزد، هیچ اطلاعاتی نداد، این یکیشون بود، از اون بچه هائی که معروف بودند، یه برادر دیگش هم علی خاص بود، اونم خیلی شکنجه شده بود، یکیشان سیف الله بود، هیچ چی نگفت، فقط اسمش را گفت و آدرس خانه اش رو داد، با این که همه چیز رو داشتند، علی قره ضیاء الدین همه اطلاعات رو داده بهشون، یه جاسازی بود که خود این فرد داده بود برای اسلحه.
آیا در میان زندانیان این تیپ ها از یک شخصیت ویژه ای برخوردار بودند؟ به عنوان کسانی که واقعا مهر بر لبشون زدند و حرف نزدند؟
تمام این دوستان، این رفقا و زندانیان دیگری که شهید شدند، این اکیپی که زیر شکنجه شهید شدند واقعا حماسه بودند، وقتی که ما می نشستیم حرف می زدیم، خاطراتمون از بازجوئی هامون رو برای هم می گفتیم این بچه ها همیشه مطرحند، همه تو زندان اصفهان علی جان پناهی رو می شناسن، همه علی خاص رو می شناسن، همه سیف الله رو می شناسن، همه خداداد رو می شناسن، یعنی به همه کسانی که تو زندان اصفهان بودند سال های شصت اگر بگی: "علی جان پناهی رو می شناسی یا علی خاص پناهی و یا سیف الله سادات رو می شناسی؟ خداداد رو می شناسی؟" اگه توی زندان اصفهان بودند اکثرا اونها رو می شناسن، اینها حماسه هائی بودند که هیچ وقت فراموش نمی شوند، بعضی ها تو خارج کشور فکر کردن اینا داستانه! اینها اسطوره های تاریخیند، به نظر من اینها یک سریشون اسطوره های تاریخی هستند ولی نه به شکل اسطوره ای که داستان بوده و واقعیت نداشته، اینها گوشت و پوست و استخوان و انسان هائی بودند که واقعیت داشتند، زندگی داشتند، زندگیشون رو رژیم گرفته.
این سبک به یاد ماندنی اسطوره هاست ولی واقعیت قضیه این بود که تعداد اینها خیلی کم بود ولی شخصیت های خاص خودشون رو داشتند، من و سیف الله باهم توی یک سلول بودیم، من نمی توانستم راه برم ولی اون وضعش از من صد پله بدتر بود ولی سیف الله همیشه اون بود که به من آب می داد، هیچ وقت تو هیچ لحظه ای نگذاشت که من یک کاری براش بکنم با این که وضع جفتمون یک جوری بود که نمی تونستیم کار خاصی برای هم بکنیم، یک سری خصوصیاتی بودند که واقعا نمی دونم، ما نداشتیم، ما دوست مبارزی داشتیم به نام علیرضا اسلامیه که از بچه های آرمان بود، آخوند بود، تقریبا در رده حجة الاسلامی بود، این قدر اینو زدن زیر شکنجه که مثلا وقتی چهار متر، پنج متر، شش متر رو که می خواست از روی تختش بلند شه بره دستشوئی بند یک چیزی حدود بیست دقیقه، بیست و پنج دقیقه طول می کشید! با این که آخوند بود هیچ حرف نزد، هیچ اطلاعاتی هم نداد، فقط آیه قرآن می خواند، می زدندش آیه قرآن می خواند.
حالا فکر کنید اینها یک نمونه از آدمای این جوری بودند، جنبش یک جنبش توده ای بود، رفیق خود من، بیژن مجنون، شش تا چاقو تو خونه بهش زدند! از تو خونه تا توی سپاه اصفهان سرود انترناسیونال خواند! همه تو سپاه اصفهان می شاختندش، تنها کسی بود که تابستان سال ۱۳۶۰ در وسط سپاه اصفهان شعار: "مرگ بر خمینی" گفته بود، آش و لاشترین وضعیت رو داشت که بردندش، تا پنج سال به خانواده اش محل قبر او را نگفتند، پسر بزرگ خونه بود، بعضی از بچه های مجاهدین هم بودند که خیلی خوب بودند، یک خط به خصوص باید کشید بین بچه های مجاهدین که توی سال های شصت هوادار مجاهدین بودند و در تشکیلات مجاهدین بودند با بچه هائی که الان در تشکیلات مجاهدین هستند، اون کسانی که من باهاشون در زندان بودم و تجاربی که من باهاشون داشتم تو زندان اصفهان از مقاوم ترین بچه ها بودند، یعنی به جرأت می تونم بگم که تعدادشون از بچه های دیگه بیشتر بود، البته اونها در کل هم تعداد بیشتری بودند، تواب هم توشون داشتند، تواب های خیلی ناجوری هم بودند، مثل همونی که اسمش رو بردم یعنی علی قره ضیاء الدین.
رابطه شما در زندان با بچه های مذهبی چطور بود؟ هیچ خط کشی وجود داشت؟
تو زندان اصفهان بچه های مجاهدین خیلی با بچه های چپ قاطی نمی شدند، یعنی عمدتا تشکیلات خودشون رو داشتند اما گروه دیگه ای هم بودند تو زندان مثل پیکار که به هیچ وجه حاضر نبودند با بچه های دیگه چپی هیچ گونه مراوده ای داشته باشند، خودشون بودند، بقیه گروه های چپ مثلا بچه هائی با پیشینه مارکسیست - لنینیستی به هم نزدیکتر بودند، مثلا بچه های چریک ها، اقلیت و تا اندازه ای هم بچه های راه کارگر، سهند گروهی بود که مستقل برای خودش بود.
در همون زندان مثل پیکار؟
بله و متأسفانه تجربه بچه های سهند اصفهان (من جای دیگر رو نمی دونم) فوق العاده تجربه بدی بود و بسیار، بسیار حرکات سیاسی اونها ناهنجار بودند که این حرکات سیاسی ناهنجار منجر به قدرت گرفتن رژیم شد! اکثرشان تواب شدند! مجاهدین دو دسته بودند. یه دسته تواباشون و یه دسته بچه های خوب و سرموضع که در کارهای جمعی زندان قابل اعتماد بودند، اونا به بچه های چپی که به خط جنگ مسلحانه معتقد بودند نزدیکتر می شدند، مرزبندی های توی زندان این شکلی بود، توی زندان اصفهان تعداد بچه های چپی که معتقد به جنگ مسلحانه بودند تعداد زیادی نبود، بچه های اقلیت، بچه های چریک فدائی، اینها روابطشون یعنی روابط اجتماعی و داخل زندانشان بیشتر به مجاهدین نزدیکتر بود، متأسفانه در زندان اصفهان به خاطر وجود گروه های چپ شبیه سهند و ایزوله طلبی سه جهانی که توی زندان بود باعث شد که بچه های چپی متأسفانه اون طور نتوانند باهم متحد بشوند و یکی از شرایطی که گفتم در اصفهان که باعث شد بچه های تشکیلات سهند بیشتر سوق پیدا کنند به طرف توابین، اون تشکیلاتی بود که مسئولین زندان عملا درست کردند.
توده ای ها و اکثریتی ها هم در زندان بودند؟ روابط اونها با بقیه بچه های چپ چطور بود؟
بچه های حزب توده، این در مورد زندان اصفهان است، به غیر از چهار یا پنج نفر بقیه بدون استثنا جاسوس بودند! این خط سیاسی بود که آنها در زندان برای خودشان می گذاشتند: "همکاری با رژیم به هر نحو ممکن!"
یعنی تو زندان برای خودشان؟
بله برای خودشان با اکثریت.
اکثریتی ها هم باهاشون بودن؟
بله، جلسات بحث ایدئولوژیکی برای رد مارکسیسم با توابین می گذاشتند! یک کسی بود به اسم علی، خود توده ای های داخل زندان بهش می گفتند: "مغز جریان!" موقعی که تواب ها دورشون نبودند، جالبه! جالبترین خاصیت حزب توده توی زندان این بود که به مجردی که می دیدند تواب ها دورشون نیستن چپی می شدند ولی وقتی که تواب ها دورشون بودند جاسوسی هم براشون می کردند! به غیر از چهار نفری که شخصیت سیاسیشان را حفظ کردند، اون چهار نفر هم کاملا مشخصند، فوق العاده آدم های قابل احترامی بودند، در مورد بقیه، همه شان، همکاری اصولا مسأله خطی بود، مشکلی که ما با حزب توده داشتیم این بود که حزب توده خط همکاری با رژیمش را آورد توی زندان! حتی موقعی که گرفته بودنشون خط همکاری داشتند! اکثریت هم همین جور، تهران فرق می کرد، تهران بچه های خوبی هم در میان حزب توده بودند که یک سریشون فوق العاده آدم های قابل احترامی بودند، یکی از دوستانمون که من خودم شخصا می شناختمش رحمان هاتفی بود، رحمان زیر شکنجه مرد!
در زندان زنان اصفهان وقتی که تواب های توده ای را آزاد کردند زندانیان از شدت خوشحالی به خاطر راحت شدن از دست جنایات آنها واقعا جشن گرفتند! بعضی هاشون از اونهائی بودند که زندانیان را از تخت به زور می آوردند پائین تا در بحث شرکت کنند! بحث ایدئولوژیکی برای رد مارکسیسم! یعنی دقیقا همان خطی که احسان طبری توی روزنامه هائی مثل کیهان داشت، یکی از اعضای حزب توده در اصفهان کتابچه ای در مورد چگونگی شکنجه روانی برای پاسدارها نوشت!
البته این گونه برخوردها از آن خط سیاسی و ایدئولوژیک بعید نیست
مظلوم نمائی اصلا تمام ارزش های مبارزه رو می بره زیر سؤال، این حزب توده بود که در اصفهان مبتکر بحث های پنجشنبه شب توی زندان شد، بحث های ایدئولوژیک، آقایون وقیحانه می آمدند و می نشستند، خیلی هم معتقد بودند که تواب نیستند! معتقد بودند که جاسوس بازی هم نمی کنند اما در واقع کارهای استراتژیک می کردند! کتاب می نوشتند راجع به چگونگی شکنجه دادن! یکیشان رابط سفارت روسیه توی اصفهان با حزب توده بود، این آقا یک نمونه از توده ای ها بود، بعد هم اکثریت، سازمان اکثریت که اسامی افراد، اعضا، هواداران، تمام ارتباطاتش را در سال ۱۳۶۰ داد به سپاه اصفهان! در سال ۱۳۶۲ که اکثریت و حزب توده دستگیر شدند دوباره لیست رو دادند! به اصطلاح آخرین لیست رو دادند به سپاه! سپاه اصفهان در ظرف پنج تا ده روز تمام اکثریت اصفهان را جمع کرد! دونه، دونه در خانه هاشون رفت، گرفتشون و آوردشون! همه رو کرده بودن تو یه بند! اون بندی که مال ملاقات حضوری بود کرده بودند بند توده ای ها و اکثریتی ها !
همه رو از فیلتر گذروندند! همه اونهائی که هوادار سازمان بودند رو ول کردند! تشکیلات اصلی رو نگهداشتند! این تشکیلات اصلی هم با گذاشتن فشار پدر بقیه زندانیان رو توی زندان درآوردند! اصلا اینها فاجعه بودند! ما باورمون نمی شد! ما قبل از این دستگیری ها یه خورده دیدی راجع به حزب توده داشتیم، همکاری هائی که با رژیم داشتند، تا حدودی می دونستیم، مثلا همکاری های اطلاعاتی که در سال ۱۳۶۰ با رژیم کردند، یا گشت هائی که با سپاه و کمیته های تهران و اصفهان می رفتند و فعالین همه تشکیلات متفاوت رو لو می دادند، اعلامیه هائی که حدود مرداد سال ۱۳۶۰ دادند رو می دونستیم، اعلامیه بعد از هشتم شهریور ۱۳۶۰ شون در تهران که عملا و رسما به هواداراشون گفتند که هر کسی را که از گروه هائی که اعلام جنگ مسلحانه کردند به رژیم اگر می شناسند باید اطلاع بدهند به سپاه! توی اصفهان با پول سپاه با بنزین سپاه می رفتند گشت! به عینه همه دیدندشان در زندان اصفهان که چه جوری خط سیاسی حزبشان را پیش می بردند! مکافات داشتیم! یعنی مرحله ای بود که باورکردنی نبود!
در جریان کشتارها از اینها هم بودند؟
نه، اینها رو ولشون کرده بودند، اکثرشان را، یه اکیپشون رو که نگه داشته بودند با ما آزاد شدند، در اصفهان تا آنجا که من اطلاع دارم یک نفر توده ای هم اعدام نشد!
به هر حال آن دو نفر که قبلا اشاره کردی (اسفندیار قاسمی و قادر جرار) آنها اکثریتی بودند؟
اونها اکثریتی های خط دو بودند.
اکثریتی خط دو؟ منظورت جناح کشتگر است؟
بله، اما اونجا اون موقع بهشون خط دو می گفتیم، بچه های کشتگر، اون دو تا حکم نداشتند، به اصطلاح رهبرهای بالای اکثریت دو بودند که در اصفهان گرفته بودندشان، بقیه اعضاشون رو بهشون حکم داده بودند، این دو تا منتظر حکم بودند، نفر اول و دوم تشکیلات بودند، اونهائی که حکم داشتند اعدامشون نکردند، چون در اصفهان برای اعدام کلا تمرکز روی خط مجاهدین بود.
پس بر اساس صحبت های تو در زندان اصفهان فقط مجاهدین رو اعدام کردند؟ هیچکس دیگه رو اعدام نکردن؟
عمدتا مجاهدین رو، در واقع در زندان اصفهان هفت نفر از بچه های چپ رو اعدام کردند، پنج نفر از آنها از بند زنان بودند و دو تا از بندها مردها.
زندانیان زن اعدامی از چه گروه هائی بودند؟
دو تاشون از بچه های اکثریت، دو تا بودند که حکم نداشتند و دو تاشون بچه های پیکار بودند، یکیشون هم از بچه های سهند بود، اون خانومی که طرفدار سهند بود همسرش رو سال ۱۳۶۳ که بچه های سهند رو گرفته بودند اعدام کرده بودند، این هم بعد از اون.
این بچه های پیکار که گفتی با خودشون بودند تونستند این وضع رو ادامه بدهند؟
نه، وضع بچه های پیکار به هم ریخت ولی بر خلاف بچه های سهند تواب نشدند ولی تشکیلاتشون به هم ریخت، چندتاشون رو آزاد کردند، یک سریشون رو از اصفهان فرستادند شیراز، بعد حدود پنج، شش تا شون موندند، این پنج، شش تا دیگه تا آخر حکمشون که بودند دیگه در اواخر بچه های پیکار نبودند، اینها یک سریشون سال ۱۳۶٤ آزاد شدند، یک سری هم ۱۳۶۵ حکماشون تموم شده بود ولی در مورد بچه های سهند، اونها تشکیلاتشون یعنی اکثریت بالاتفاقشون منهای حدود نه تا ده نفر بقیه همه تواب شدند و تواب خطرناک هم شدند! دعای کمیل داشتند بدون این که پاسدارا ازشون بخواهند! دعای کمیل تا ساعت چهار و پنج صبح، قرآن می خوندن در حالی که پاسدارا ازشون نمی خواستند! اگه کسی ادعا کنه که پاسدارا مجبورشون می کردند من اینو قبول ندارم، حتی دمپائی هاشون رو هم جدا کرده بودند، دمپائی اون جوری که نبود، هر چیز پاره پوره ای رو همه می پوشیدند، هر کسی هم که به خونواده اش می گفت براش دمپائی بیارن در واقع برای همه بود.
بچه های سهند آمدند گفتند که دمپائی ها رو باید اسم بنویسید روش، چرا؟ چون یک سری نماز می خواندند و یک سری نمی خواندند، نمازخوان ها اون دسته رو نجس می دونستند! این قدر سر این قضیه شلوغ شد که پاسدارا گفتند: "ما نمی خوایم!" بلهف پاسدارا گفتند ما نمی خوایم! بعد یک جنگ بسیار بی رحمانه ای بین تواب های سهند و تواب های مجاهد بود! رهبر تواب های مجاهدین یعنی علی قره ضیاء الدین بود که از طرف دادستانی تهران حمایت می شد، الان هم جزو وزارت اطلاعاته، دانشجوی مهندسی دانشگاه صنعتی اصفهان بود، فوق العاده آدم باهوشی بود، اصلا وقتی میگن نابغه، این واقعا نابغه بود، لاجوردی کسی بود که او را تأیید کرده بود، حالا این دو دسته تواب یعنی توابان سهند و تواب های مجاهد رقابتی را برای خیانت آغاز کرده بودند! وزارت اطلاعات هم کف می زد! نشسته بودند کنار همه شون، در عوض فشارش رو به ما می آوردند! جو بند را خشن می کردند و مقاومت زندانیان را کم می کردند!
در واقع انتظار رژیم را می بردند بالا؟
انتظار رژیم می رفت بالا ! رژیم طلبکار می شد! مثلا در سال ۱۳۶۳ یعنی اون سالی که بند رفت زیر فشار، جو بند رو شکسته بودند! همین ها هم جو بند رو شکسته بودند، قبل از این که در کمیته صحرائی در سال ۱۳۶۳ ببرندمون زیر فشار، ما سرود جمهوری اسلامی رو صبح که میذاشتند برای صبحگاهی صدای دویست نفر آدم از اینجا به اونجا نمی رسید، این جوری سرود می خوندند ولی بعد از تنبیه یک سری از بچه های ما رو که از زیر فشار آوردند صبح بلند شدیم دیدیم ای بابا ! سرود تا عرش اعلی می رسه! ما توش گم بودیم! به این ترتیب انتظار زندانبانان می رفت بالا و به رژیم امکان دستچین کردن افراد را می داد!
بچه هائی که به هر حال در جریان کشتار سال ۱۳۶۷ در اصفهان زنده ماندند آیا بعدا در جریان آنچه به نام قتل های زنجیره ای معروف شد مورد حمله قرار گرفتند؟
در اصفهان از اون پانزده تا مجاهدینی که قبول کرده بودن شرایط رو سه تاشون خودکشی کردند! سه تاشون تا من ایران بودم خودکشی کردند، من در سال ۱۳۶۹ از ایران خارج شدم، این سه تا رو که من می دونم.
خودکشی موفق؟
بله کشتند خودشون رو! پنج تاشون در سال ۱۳۷۳ خواسته بودنشون سپاه، برادر یکی از اونها الان تو فرانسه است، این پنج تا رو تقریبا همزمان باهم خواسته بودندشون، حدود یک هفته پنج تاشون رو در سپاه نگه داشته بودند، کسی نمی دونه الان کجا هستند، از آن تعدادی که با من آزاد شده بودند و هفت سال و نیم در زندان اصفهان بودیم سه تاشون در فرانسه هستند، دوتاشون در سوئد می باشند، یکیشون در آمریکا است، دوتاشون در کانادا بقیه هم دوتاشون دستگیر شدند، یکی دیگه توی ایرانه تا جائی که من خبرش رو دارم، اون کسانی که رژیم آزاد کرد تمام بچه هائی که توی زندان بودند دائم زیر فشار می باشند، خودم هم همراه با اون بچه هائی که در سال ۱۳۶۷ آزاد کردند تعهد ازمون گرفتن که اگر در مرز بگیریمتون حکمتون اعدامه! یک برگه زرد رنگی بود با مهر دادستانی، این توش نوشته بود، رسمی نوشته بود که: "اگر در حین خروج غیر قانونی از کشور دستگیر بشوید به اشد مجازات محکومید!"
حتما می دانی که بعد از کشتار سال ۱۳۶۷ به تدریج مردم مثلا در خاوران جمع می شوند و بر روی محل دفن عزیزانشان گل میذارن، تلاش می کنند اسم شهدا رو بنویسند، تو اصفهان وضع چگونه بود؟
تو اصفهان از سال ۱۳۶۰ تلاش های مختلفی شد، بعضی مواقع تلاش این بود که جنازه ها رو تحویل خونواده هاشون بدن، اینها در اوائل سال های دهه ۶۰ بود، اینها هم می گفتن برید تو قبرستون کافرا، یک قسمت تو قبرستون بود، انتهای قبرستون اصفهان بود، اون قبرستونی که وسط شهر بود که بهش می گفتند تخت پولاد، از اون سال ها یه قسمتی از این تخت پولاد رو گذاشته بودند که اعدامی ها را دفن کنند، بعد جلوشو گرفتند، بعد جنازه ها رو تحویل نمی دادند، مدت زیادی خانواده ها را سرگردان نگاه می داشتند، یک سری از جنازه ها رو توی قبرستون دور افتاده بالای قبرستان ارامنه به خاک سپردند و هیچ نشونی روشون نذاشته بودند.
فقط به خانواده ها گفته بودند که قبرهای بچه هاتون در اون منطقه است اما هیچ نشونی روشون نیست ولی بعدا از سال ۱۳۶۳ به آن ور وقتی که به اصطلاح تکی اعدام می کردند اونایی که بچه های شهرستان بودند بعضی مواقع جنازه هاشون رو تحویل می دادند به خانواده ها که ببرند شهرستان ولی بیشتر مواقع جنازه ها رو خاک می کردند، سال ۱۳۶۷ هم یک سری جنازه ها رو در باغ رضوان خاک کردند و خودشون روی سنگ ها اسم نوشته بودند، یک سریشون رو هم بعدا به خانواده ها گفتند کجا هستند و بهشون اجازه دادند که فقط اسم و تاریخ تولد عزیزاشون رو بنویسند ولی حتی تاریخ فوت رو نمی ذاشتند بنویسند، یک سری جنازه های زیادی هم توی اصفهان معلوم نیست کجا هستند و این مسأله برمی گرده حتی به سال های دهه شصت.
رژیم در شهرهای دیگر مکان هائی تحت عنوان لعنت آباد راه انداخته، آیا در اصفهان هم چنین مکان هایی وجود دارند؟
نه، در اصفهان یک قسمتی در باغ رضوان است ولی من نشنیدم که اسم خاصی داشته باشد، در سال های ۱۳۶۰ و ۱۳۶۱ در بعضی از شهرستان ها اجازه دفن کمونیست ها را در قبرستون مسلمان ها نمی دادند و می گفتند اجساد را یا ببرید تو جاده و یا در خانه! مثلا در شمال من شنیدم که در مواردی بچه هاشون رو آوردند و توی خونه شون خاک کردند! در اصفهان بچه های کمونیست رو توی قبرستون مسلمان ها خاک نمی کردند، یک قسمتی در قبرستان برای این کار درست کرده بودند و چون قبرستون تازه ای بود، تازه درست شده بود بخش هائیش خیلی خالی بودند، بچه های مجاهدین رو توی قبرستون مسلمان ها خاک می کردند ولی بچه های چپی رو نه! بچه های چپ رو هیچ کدوم رو تو قبرستون مسلمان ها خاک نمی کردند! حتی رفیق بیژن مجنون رو که بعد از پنج سال به خانواده اش محل دفن او را گفته بودند در محل پرتی در تخت پولاد دفن کرده بودند!
آیا آنها اجازه دارند که اسم شهیدشان را روی سنگ بنویسند؟
بیژن رو نه! فقط سنگ روی قبر است، اسم نداره روش، یک علامته، فقط یک سنگ هست که خونواده اش آوردند، یک سنگ سفید، هیچ چی روش نیست، مثل تهران نبود که یک سیستم مشخصی توش باشه.
خوب البته این طور که از صحبت های تو معلوم میشه اصلا ابعاد دستگیری های اصفهان نسبت به تهران خیلی فرق می کنه، آیا آن زمان که در تهران بودید ارزیابی در مورد تعداد زندانیان داشتید؟
ما ارزیابیمون در تهران در مورد تعداد زندانیان یه چیزی حدود ده هزار بود، ده هزار تا یازده هزار نفر در تهران، ده هزار تا یازده هزار تا رو تهران راحت داشت.
در طول مدتی که زندان بودی در مورد زندان های دیگه مثلا زندان های شهرستان های خود استان اصفهان خبری داشتی که مثلا شرایط در آنجا چه جوریه؟
در رابطه با زندان های اصفهان و شهرستان های اطرافش شهرکرد زندانش خیلی مخوفی بود چون زندانیان را از شهرکرد می آوردند زندان اصفهان، بازداشتگاه های شهرکرد خیلی مخوف بودند، یکی از بدترین مناطقی که شما می تونستید دستگیر شید در نجف آباد بود، اگه در نجف آباد دستگیر می شدید احتمال این که در سال ۱۳۶۰ زیر کتک جان بدهید خیلی زیاد می شد، بعدها به خاطر این که یک سری به همین شیوه در شهرستان کشته شده بودند سپاه اصفهان تمام دستگیری های سیاسی رو مکتوب می کرد و آنها را می آورد به اصفهان، همچنین در سال ۱۳۶۰ سیدمهدی هاشمی افراد سیاسی را از شهر می ربود و به باغ های دهکده ای به نام قهدریجان می برد و اونجا می کشتند!
شخص سیدمهدی هاشمی و گروهش مسئول آدم ربائی آدم های سیاسی تو اصفهان بودند، اصفهان بر خلاف شهرهای دیگه یکی از بالاترین رقم های ناپدید شدگان را داره! به تخمین من حتی رقم ناپدید شده های توی اصفهان از تهران بیشتره! یک سری اصلا معلوم نیست که چی شدند؟ یعنی حتی کوچکترین نشانه ای از افراد در دست نیست و این ناپدید شدگان اکثرا بچه های فعال گروه های سیاسی بودند، اکثرا هم شناخته شده بودند و سن اون موقع قربانیان در سال ۱۳۶۰ اکثرا بالای بیست و سه سال بود، در آن زمان تمام افرادی که در رده های بالای تشکیلاتی قرار داشتند در خطر ربوده و کشته شدن قرار داشتند، تنها از خانواده مصلایی شش نفر ناپدید شدند.
یعنی خود همین دار و دسته مهدی هاشمی می بردند می کشتند؟
بله، می کشتند و معروف هم بود که می کشتند و می انداختند توی چاه!
در جهرم که می دانی در یک دوره تعداد زیادی رو توی قنات های جهرم کشتند، این گروهی که به این جنایت دست می زد معروف شده به گروه قنات، می کشتند و می انداختند توی قنات ها
تو اصفهان می دزدیدند، آدم دزدی از سال ۱۳۵۹ شروع شد، می دزدیدند می بردند توی باغ های اطراف ده مهدی هاشمی، سال ۱۳۵۹ دو تا از بچه های دانشجوی پیشگام که دستگیر شدند یکیشون از تو اون باغ فرار کرد، وقتی هم اومد اصفهان وکیل گرفتند و نامه نوشتنند به دفتر رئیس جمهور و قضیه را انداختند تو یه کانالی که همه فهمیدند چی شده! اصلا هم هیچکسی دنبال قضیه را نگرفت! این قضایا از سال ۱۳۵۹ در اصفهان شروع شدند و اولین کسانی هم که دزدیده شدند آخوند هائی بودند که مشکوک شدند بهشون! از اونها شروع شد، بعد با فعالین گروه های سیاسی ادامه یافت، ناپدید شده های اصفهان اینها بودند.
از زندان های دیگر شهرستان ها چی؟ آیا ارتباطی وجود داشت؟
در میان بچه های اصفهان مثلا از زندان سمیرم آدم خیلی بود، اکثرا از بچه های تشکیلات الله قلی خان جهانگیری بودند که از زندان های سمیرم و شیراز و زندان های شهرضا که بازداشتگاه بودند در واقع از اونجا به اصفهان منتقل کرده بودند، اونجاها هم خیلی مخوف بودند، چون زندان اصفهان یه حالتی داشت که همه رو از شهرستان های کوچک اطراف می آوردند اصفهان، شهرستان های اطراف اصفهان فوق العاده مذهبی بودند، به همین خاطر وسعت دستگیری ها در آنها محدود بودند ولی با احتساب این تعداد محدود در مدت هفت سال و نیمی که من در اصفهان بودم نزدیک به حدود سه، چهارهزار نفر به داخل زندان آمدند و رفتند.
یعنی در این شهرستان ها رژیم بیشتر بازداشتگاه داشت؟ آیا زندان نداشتند؟
نه، مثلا شهرضا که نزدیک اصفهانه یا سمیرم که تقریبا نزدیک اصفهانه، شهرکرد، زرین شهر اینها بازداشتگاه داشتند.
یعنی در آنجا صرفا بازجوئی می کردند؟
بازجوئی می کردند و نگه می داشتند، در آنجا دادستانی نمایندگانی داشت، در آنجا دادگاه تشکیل می دادند ولی بعد که زندان می گرفتند می فرستادندشان به زندان اصفهان.
واقعا من خیلی سپاسگزارم از این که این صحبت ها رو کردید، به خصوص این که بازماندگان آن کشتار کمتر حرف می زنند و کمتر می نویسند، عده معدودی از تجاربشان نوشته اند و زوایای مختلف این مسأله هنوز روشن نشده، مثلا به طور قطع هیچکس واقعا نمی تونه بگه چقدر کشتند، حالا درسته که کسی نمی تونه آمار قطعی بده ولی جای یک تخمین واقع بینانه هم خالی است ولی کسانی که در زندان بودند روی تجربه رفت و آمدهای توی زندان می تونن تخمینی ارائه بدن از تعداد زندانیان و حدود تعدادی که در آن کشتار وحشیانه جان باختند و این که این کشتار در هر منطقه به چه شکلی پیش رفت
رقم هجده هزار نفر که خیلی جا افتاده به نظر من رقم غیر معمولی نیست، یعنی هجده هزار اعدامی، البته همه این هجده هزار نفر زندانی نبودند، تعدادی از آنها آزاد شده هائی بودند که دوباره دستگیر و اعدام شدند!
درسته، در کشتار سال ۱۳۶۷ یک عده زیادی هم این جوری دستگیر و قتل عام شدند
اون آماری که ما از تو زندان داشتیم پانزده هزار تا بود که اون آمار اون موقع به نظر ما منطقی بود، رو حساب اطلاعات داخلی که داشتیم، چون ما همیشه رقم زندان های تهران و اوین رو ده تا یازده هزار تا حساب می کردیم، چون این زندان ها تو هیچ مرحله ای خلوت نبودند، در اصفهان مثلا در سال ۱۳۶۵ تعداد زندانیان یک دفعه فروکش می کند در حالی که در اوین این جوری و در این حد نبود، فروکش می کرد ولی اوین هیچ وقت خالی نبود!
صحبت دیگری نداری؟
نه، من چیز دیگه ای ندارم، چیزی به ذهنم الان نمی رسه، خیلی ممنون که این فرصت رو به من دادید، امیدوارم که این بحث هائی که شدند حداقل روشنگر یک سری مسائل باشد، به خصوص در رابطه با کشتارها و در رابطه با شقاوت و بی رحمی که جمهوری اسلامی نشون داده، هر صفحه ای از خاطرات کسانی که خودشون با پوست و گوشت این جنایت ها رو دیدند و لمس کردند، کسانی که خودشون شاهد زنده بودند، هر صفحه از این نوع خاطرات واقعا یک قسمتی از تاریخ این کشور و برگی از مبارزات مردم ماست و به این اعتبار وظیفه تمامی بازماندگان این قتل عام است که این واقعیات و تجربیات را بنویسند و در اختیار مردم ما قرار دهند، من خود به طور جدی قصد نوشتنش را دارم و اگر شرایط جانبی زندگی اجازه بده به احتمال زیاد این کار را خواهم کرد.
با سپاس، موفق و پیروز باشید.
★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★★
نام چند تن از اعدام شدگان در اصفهان از آغاز سال ۱۳۶۷ تا پایان آن سال:
رحیم آزادگان
رحیم آزادیخواه
حسن آسیابان
فرخزاد (علی) اتراک
احمد احمدی
فرحناز احمدی
فریبا احمدی
محمد احمدی
نادر احمدی
علیرضا اسدی
نادر اسدی
اصغر اسماعیلی
ایرج اسماعیلی
پروانه اسماعیلی
فاطمه اسماعیلی
کیقباد اسماعیلی
هوشنگ اعظمی
اکبر امامی
محمدرضا امامی
یحیی باغبانی
عبدالستار بامنیری
اکرم بحرینی
فرهاد بنده خدا
محبوبه بهادری
ماشاء الله پایدارآرانی
غلامرضا ترک پور
زهرا جدیدی
قادر جرار
فردوس حبیب اخیاری
محمدتقی حدیدی
سیدمحمد حیدری شاهی
مجید خادمی
فرهاد خرازی اصفهانی
علیرضا رحیم زاده
مجتبی رحیم زاده
اصغر رضائی
اکبر رضائی
احمد رضوانی
حسین رضوانی
مهدی سلطانی
سیدفخر سیاحی
قربان (کورش) شجاعی
مراد شجاعی
نسرین شجاعی
حسین شیخ رضائی
آیت الله شیرانی
منصور شیرانی
منصوره شیرانی
فرامرز صالح پور
ابراهیم صحراگرد
محمد صدف
مرتضی طالبیان
سیدفخر طاهری
علی طاهری
مرتضی طباطبائی
حسین (مهدی) طیاره
رحمت الله طیاره
عبدالرضا عباسی
عبدالمجید عباسی
غلامرضا عباسی
مهرداد عباسی
علی عرب
محمد عرب
محمدعلی عربیان
سیروس عسگری
محمد عسگری
غلامرضا غلامرضازاده
سیدعلی فخر
سعید فروزنده هفشجانی
اسفندیار قاسمی نیک منش
خسرو قشقائی
ایرج کیوانی هفشجانی
عزت الله گل محمدی
محمد گلاب زاده
محمد گلابی
ایرج گلپایگانی
علیرضا لطفی
حسین ماندگاری
فخری مجتبائی
مجتبی محسنی
محسن محمدی
نادر محمدیان
سعید مظاهری
منصور ملکوتی
کاظم منافی
سیدمحمود موسویان
سیروس مهدی پور
زهرا ناظری فینی
محمد ناظری فینی
رضا نعمت بخش
سوفیا نعمت بخش
علی نورائی مطلق
سیدجمشید هاشمی باجگیرانی
سهراب هولاکوئی