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25 septembre 2015
La tentative de coup d’état par la droite vénézuélienne du 12 février de cette année est la preuve que les Etats-Unis ont les yeux tournés vers le Venezuela. Ce fait ne peut être pris à la légère, étant donné que l’opposition vénézuélienne n’a pu appliquer partout dans le pays le changement de gouvernement que désirent exécuter ses dirigeants collabos.
Diosdado Cabello
Pour ce second coup manqué, l’empire nord-américain s’était donné comme tâche de s’en prendre au numéro 2 de la République bolivarienne du Venezuela, Diosdado Cabello, Président de l’Assemblée nationale, en le qualifiant de narcotrafiquant et de général du Cartel de los soles. Ce mensonge a été inventé par le Département d’Etat pour salir et délégitimer le président de l’Assemblée nationale, avec l’aide des médias de communication internationaux, notamment deux journaux de la droite vénézuélienne, membres de la Société de Presse interaméricaine.
On y trouve également la chaine espagnole ABC et le Wall Street Journal états-unien, sociétés toutes deux au service du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique (1), de même que d’autres en Amérique latine qui sont au service du Pentagone, comme des organisations non gouvernementales actives dans ce processus de déstabilisation, notamment l’ONG Reporters sans Frontières, financée par la CIA et par National Endowment for Democracy, la principale organisation faisant office de couverture à la CIA.
Diosdado Cabello a déjà accusé deux médias de diffamation. Le président de l’Assemblée a présenté un document devant le Ministère public dénonçant les journaux El Universal et El Nacional, l’accusant d’être un narcotrafiquant sans étayer ce fait d’aucune preuve. L’objectif de la droite vénézuélienne et de l’empire états-unien est toujours d’éradiquer les têtes de file du gouvernement vénézuélien. L’opposition vénézuélienne a tenté de renverser l’administration actuelle avec l’argent des diverses organisations internationales mentionnées plus haut et parmi lesquelles se trouve également impliquée l’ONG Manos Blancas.
Les Etats-Unis utilisent la même stratégie de manipulation médiatique contre le Venezuela depuis 14 ans. Celle-ci inclut la manipulation des faits qui consiste à insérer dans les récits journalistiques des informations ou des dates erronées qui altèrent les faits réels, ou d’omettre des parties d’informations modifiant ainsi la perception des faits relatés. Entre autres formules, se mêlent les faits et les jugements de valeurs modifiant la séquence de succession des événements afin d’altérer la perception d’un thème particulier.
L’autre stratégie appliquée contre le Président de l’Assemblée nationale Disodado Cabello est ledéséquilibre des sources qui consiste à manipuler ou centrer les informations provenant exclusivement de sources qui présentent des positions essentiellement contre le gouvernement vénézuélien, comme dans le cas des journaux El Universal et El Nacional. Un autre type de stratégie appliqué à ce dirigeant vénézuélien a été l’effet de contamination qui consiste à présenter un fait et un lieu en le diabolisant et l’associant à une image négative (pas forcément sûre), au travers d’une opération logique identifiée comme un syllogisme. Un exemple clair qui a fonctionné dans le pays :
Chavez fut présenté comme un disciple du président cubain Fidel Castro (appelant ici l’imaginaire négatif qu’ont créé les médias dans le monde entier à propos de Cuba).
Un autre exemple caractéristique de cette stratégie à laquelle se prêtent les médias : un pays s’éloignant des Etats-Unis se distancie nécessairement des démocraties du reste du monde.
Avec ces émissions et publications, la réitération de fausses informations parvient à faire passer auprès de l’opinion publique internationale des mensonges pour des vérités.
Nous pouvons ensuite apprécier comment un journal vénézuélien, El Nuevo Pais, membre de la société de presse interaméricaine, a abandonné sa fonction sociale et de prestation de service pour publier du contenu orienté et tendancieux. De ceci découle une désinformation et une manipulation évidente de ses lecteurs. Un autre détail obtenu par ces procédés est l’élan subliminal du mot « Communisme » publié en couleur rouge, alors que dans son manuel de style, ces couvertures sont toujours en couleur noire. Nous pouvons également apprécier, dans la seconde publication du même journal, le mot composé « Démocrature » (démocratie, dictature), ce qui est un autre procédé subliminal induisant le lecteur à rejoindre la position du propriétaire de ce journal. En peu de mots, ce média œuvre comme s’il constituait un pouvoir politique opérant. Ceci signifie l’usage abusif et biaisé de l’information ainsi qu’une application claire de l’exercice médiatique pour promouvoir l’angoisse, la haine et le mécontentement au travers de ces publications contre le gouvernement vénézuélien.
Actuellement, les Etats-Unis appliquent de façon éhontée une technique nommée “l’anonymat”. A plusieurs reprises, la porte-parole de la Maison Blanche, Jennifer Psaki, a déclaré lors de ses discours que les organismes de sécurité états-uniens s’occupaient de surveiller le Président de l’Assemblée Nationale Diosdado Cabello. Mais cette fonctionnaire n’a jamais mentionné la moindre source digne de confiance. Psaki fut interpellée par plusieurs journalistes états-uniens qui révélèrent que ses affirmations manquaient de fondements. Cette porte-parole de l’administration du président Obama continue à envahir l’espace médiatique avec des déclarations peu crédibles mais qui accomplissent leur fonction : se faire passer pour de vraies informations.
Une autre technique appliquée au Venezuela depuis 14 ans est “l’effet de contamination” qui consiste à diaboliser une personnalité ou une institution et à lui adosser une image négative au travers d’une autre opération logique (syllogisme) exemple :
Le Venezuela va créer une chaîne de télévision
Cette chaîne va ressembler à Al Jazeera
On accuse Al-Jazeera d’entretenir des liens avec le terrorisme
De cette manière on peut déduire que Tele Sur aura des liens avec le terrorisme.
Donc, le Venezuela mérite d’être traité comme l’Irak. Et après ces affirmations, le président des Etats-Unis de service peut signer une nouvelle directive qui lui donne des pouvoirs extraordinaires lui permettant d’envahir des nations. Les administrations impérialistes de Bill Clinton et Georges Bush n’agirent pas autrement.
Quant à Barack Obama, il a récemment signé un décret qui présente le Venezuela comme une « menace extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique extérieure des Etats-Unis ». Cette action s’inscrit en droite ligne des techniques de la stratégie « l’effet de contamination », dont le but est de présenter le Venezuela aux yeux de la communauté internationale comme un état hors-la-loi et installer un faux antécédent qui sera certainement utilisé à d’autres occasions contre le Venezuela, contaminant dans le futur les notes de presse internationales de médias de communication au service de l’empire états-unien.
N’oublions jamais que la sale guerre médiatique menée au Venezuela, soutenue par l’impérialisme américain contre le président Hugo Chavez et à présent contre Nicolas Maduro, est la réplique exacte de celle menée entre 1971 et 1973 par le journal El Mercurio au Chili contre le gouvernement démocratique de Salvador Allende.
Note :
1) http://www.contrainjerencia.com/?p=105515
Pour ce second coup manqué, l’empire nord-américain s’était donné comme tâche de s’en prendre au numéro 2 de la République bolivarienne du Venezuela, Diosdado Cabello, Président de l’Assemblée nationale, en le qualifiant de narcotrafiquant et de général du Cartel de los soles. Ce mensonge a été inventé par le Département d’Etat pour salir et délégitimer le président de l’Assemblée nationale, avec l’aide des médias de communication internationaux, notamment deux journaux de la droite vénézuélienne, membres de la Société de Presse interaméricaine.
On y trouve également la chaine espagnole ABC et le Wall Street Journal états-unien, sociétés toutes deux au service du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique (1), de même que d’autres en Amérique latine qui sont au service du Pentagone, comme des organisations non gouvernementales actives dans ce processus de déstabilisation, notamment l’ONG Reporters sans Frontières, financée par la CIA et par National Endowment for Democracy, la principale organisation faisant office de couverture à la CIA.
Diosdado Cabello a déjà accusé deux médias de diffamation. Le président de l’Assemblée a présenté un document devant le Ministère public dénonçant les journaux El Universal et El Nacional, l’accusant d’être un narcotrafiquant sans étayer ce fait d’aucune preuve. L’objectif de la droite vénézuélienne et de l’empire états-unien est toujours d’éradiquer les têtes de file du gouvernement vénézuélien. L’opposition vénézuélienne a tenté de renverser l’administration actuelle avec l’argent des diverses organisations internationales mentionnées plus haut et parmi lesquelles se trouve également impliquée l’ONG Manos Blancas.
Les Etats-Unis utilisent la même stratégie de manipulation médiatique contre le Venezuela depuis 14 ans. Celle-ci inclut la manipulation des faits qui consiste à insérer dans les récits journalistiques des informations ou des dates erronées qui altèrent les faits réels, ou d’omettre des parties d’informations modifiant ainsi la perception des faits relatés. Entre autres formules, se mêlent les faits et les jugements de valeurs modifiant la séquence de succession des événements afin d’altérer la perception d’un thème particulier.
L’autre stratégie appliquée contre le Président de l’Assemblée nationale Disodado Cabello est ledéséquilibre des sources qui consiste à manipuler ou centrer les informations provenant exclusivement de sources qui présentent des positions essentiellement contre le gouvernement vénézuélien, comme dans le cas des journaux El Universal et El Nacional. Un autre type de stratégie appliqué à ce dirigeant vénézuélien a été l’effet de contamination qui consiste à présenter un fait et un lieu en le diabolisant et l’associant à une image négative (pas forcément sûre), au travers d’une opération logique identifiée comme un syllogisme. Un exemple clair qui a fonctionné dans le pays :
Chavez fut présenté comme un disciple du président cubain Fidel Castro (appelant ici l’imaginaire négatif qu’ont créé les médias dans le monde entier à propos de Cuba).
Un autre exemple caractéristique de cette stratégie à laquelle se prêtent les médias : un pays s’éloignant des Etats-Unis se distancie nécessairement des démocraties du reste du monde.
Avec ces émissions et publications, la réitération de fausses informations parvient à faire passer auprès de l’opinion publique internationale des mensonges pour des vérités.
Nous pouvons ensuite apprécier comment un journal vénézuélien, El Nuevo Pais, membre de la société de presse interaméricaine, a abandonné sa fonction sociale et de prestation de service pour publier du contenu orienté et tendancieux. De ceci découle une désinformation et une manipulation évidente de ses lecteurs. Un autre détail obtenu par ces procédés est l’élan subliminal du mot « Communisme » publié en couleur rouge, alors que dans son manuel de style, ces couvertures sont toujours en couleur noire. Nous pouvons également apprécier, dans la seconde publication du même journal, le mot composé « Démocrature » (démocratie, dictature), ce qui est un autre procédé subliminal induisant le lecteur à rejoindre la position du propriétaire de ce journal. En peu de mots, ce média œuvre comme s’il constituait un pouvoir politique opérant. Ceci signifie l’usage abusif et biaisé de l’information ainsi qu’une application claire de l’exercice médiatique pour promouvoir l’angoisse, la haine et le mécontentement au travers de ces publications contre le gouvernement vénézuélien.
Actuellement, les Etats-Unis appliquent de façon éhontée une technique nommée “l’anonymat”. A plusieurs reprises, la porte-parole de la Maison Blanche, Jennifer Psaki, a déclaré lors de ses discours que les organismes de sécurité états-uniens s’occupaient de surveiller le Président de l’Assemblée Nationale Diosdado Cabello. Mais cette fonctionnaire n’a jamais mentionné la moindre source digne de confiance. Psaki fut interpellée par plusieurs journalistes états-uniens qui révélèrent que ses affirmations manquaient de fondements. Cette porte-parole de l’administration du président Obama continue à envahir l’espace médiatique avec des déclarations peu crédibles mais qui accomplissent leur fonction : se faire passer pour de vraies informations.
Une autre technique appliquée au Venezuela depuis 14 ans est “l’effet de contamination” qui consiste à diaboliser une personnalité ou une institution et à lui adosser une image négative au travers d’une autre opération logique (syllogisme) exemple :
Le Venezuela va créer une chaîne de télévision
Cette chaîne va ressembler à Al Jazeera
On accuse Al-Jazeera d’entretenir des liens avec le terrorisme
De cette manière on peut déduire que Tele Sur aura des liens avec le terrorisme.
Donc, le Venezuela mérite d’être traité comme l’Irak. Et après ces affirmations, le président des Etats-Unis de service peut signer une nouvelle directive qui lui donne des pouvoirs extraordinaires lui permettant d’envahir des nations. Les administrations impérialistes de Bill Clinton et Georges Bush n’agirent pas autrement.
Quant à Barack Obama, il a récemment signé un décret qui présente le Venezuela comme une « menace extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique extérieure des Etats-Unis ». Cette action s’inscrit en droite ligne des techniques de la stratégie « l’effet de contamination », dont le but est de présenter le Venezuela aux yeux de la communauté internationale comme un état hors-la-loi et installer un faux antécédent qui sera certainement utilisé à d’autres occasions contre le Venezuela, contaminant dans le futur les notes de presse internationales de médias de communication au service de l’empire états-unien.
N’oublions jamais que la sale guerre médiatique menée au Venezuela, soutenue par l’impérialisme américain contre le président Hugo Chavez et à présent contre Nicolas Maduro, est la réplique exacte de celle menée entre 1971 et 1973 par le journal El Mercurio au Chili contre le gouvernement démocratique de Salvador Allende.
Note :
1) http://www.contrainjerencia.com/?p=105515
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