• 
  

Mustafa Muhammad à la librairie Résistances !
Vendredi 18 mars À 19 H

Mustafa Muhammad, Palestinien, natif de Jérusalem, urbaniste et enseignant à l’université de Ramallah, sera à la librairie Résistances le vendredi soir 18 mars, pour nous parler de l’Intifada de Jérusalem. Retenez la date !

Mustafa Muhammad parlera sans langue de bois du combat quotidien des Palestiniens de Jérusalem pour rester dans leur ville, et de la jeunesse insoumise, fatiguée des soi-disant négociations et de l’occupation grandissante.

Il a la croyance des hommes vivants qui espèrent un monde meilleur pour les enfants de Palestine.

Il terminera avec nous une tournée de conférences dans une vingtaine de villes de France, organisée par « Les Amis de Jayyous » (village palestinien coupé de ses terres agricoles par le mur d’annexion).

(La conférence se déroulera  en français)

Découverte de la Librairie Résistances et animation Palestine

samedi 12 mars de 14 H à 20 H

Découverte de la librairie Résistances, un espace unique en France, et découverte de la Palestine, au travers des livres, de l’artisanat palestinien, d’une nouvelle expo photos, de films, spectacles et débats : notez bien la date et venez en famille : des animations sont prévues pour les enfants.

Un programme exceptionnel le 12 mars avec :

• la projection de nombreux films d’action

• des spectacles et des chansons pour tous

• des débats sur la lutte du peuple palestinien et le soutien que nous pouvons lui apporter

• un buffet amical pour le goûter des petits et grands

•  la présentation à 17 H 30 du livre « L’Echange » que vient de publier Christophe Oberlin, sur les négociations secrètes qui ont duré 5 ans pour aboutir à l’échange du soldat israélien Gilad Shalit contre un millier de prisonniers politiques palestiniens.

Le grand chirurgien français qui poursuit depuis des années ses missions chirurgicales à Gaza, décrit également dans ce livre, la vie de plusieurs prisonniers palestiniens, leur situation et leur résistance à l’intérieur des geôles de l’occupant israélien.

• Et vous pouvez venir avec vos enfants : des jeux et ordinateurs sont prévus pour eux

L’ENTRÉE EST GRATUITE, SUR RÉSERVATION : ECRIVEZ-VOUS À :
info@europalestine.com en nous indiquant votre nom et le nombre de personnes qui vous accompagneront.

Marine Le Pen est …. « La Présidente »

Présentation, dédicaces et débat avec Farid Boudjellal et François Durpaire
Jeudi 25 février à 19h.

les auteurs de la BD « La Présidente » : Marine Le Pen est élue présidente de la République le 7 mai 2017, battant François Hollande de quelques dizaines de milliers de voix….

On vous laissera découvrir la suite. Les textes et les dessins qui portent sur les neuf premiers mois du mandat de Marine Le Pen, sont excellents et montrent une parfaite connaissance des mécanismes économiques, médiatiques et institutionnels.

Un régal en vente dès maintenant à la Librairie Résistances.

Les arrestations d’enfants de Jérusalem Est : Deux Palestiniens viennent nous en parler

VENDREDI 19 FEVRIER À PARTIR DE 18 H

Jawad Siyam et Alex Abu Ata seront à la librairie Résistances pour nous montrer la situation des enfants arrêtés, emprisonnés et empêchés d’étudier par l’occupant israélien à Jérusalem Est. Nous comptons sur votre présence !

Projection de deux courts films sur l’arrêt et l’emprisonnement d’enfants et sur les restrictions à l’accès à l’éducation pour les enfants Palestiniens de Jerusalem Est.

Les films seront suivis d’iun débat sur les violations des droits des enfants palestiniens, et leur impact sur la vie de ces enfants.

• Jawad Siyam est le directeur et fondateur de Madaa et du Wadi Hilweh Information Center à Silwan, quartier de Jerusalem Est, particulèrement affecté par les démolitions de maison, et l’expulsion des Palestiniens au profit des colons israéliens.

Le centre organise des activités pour les enfants de Silwan, avec une librairie et un coin informatique. Il est en première ligne concernant les arrestations d’enfants Palestiniens a Jerusalem Est, ainsi que sur les activités des colons israéliens, notamment à Silwan et dans la Vieille Ville.

• Alex Abu Ata est défenseur de la cause des enfants au sein de « War Child » (La guerre aux enfants ») à Jerusalem Est. War Child est également présente dans la Bande de Gaza et dans la Vallée du Jourdain en Cisjordanie. War Child collabore avec des communautés Palestiniennes vulnérables en offrant des activités psychosociales pour les enfants, mais s’implique également dans le domaine légal, notamment les arrestations d’enfants à Jerusalem Est.

Et Alex Abu Ata est francophone.

Une exposition photos accompagnera cette présentation.

Etat d’urgence, état d’exception. Ses origines, ses causes profondes et les moyens de le combattre

Conférence-Débat Mercredi 17 février à 19h organisée par le quotidien en ligne www.RevolutionPermanente.fr

Après la sidération des attentats, nous avons eu droit au serrage de vis. Cela fait un certain temps que l’Etat nous habitue à se montrer sous son aspect le plus policier, certes. Mais avec les tueries de novembre, le gouvernement socialiste l’a renforcé et codifié. L’état d’urgence a été prolongé et Hollande souhaite un grand élan national autour de ses propositions les plus réacs, à commencer par la déchéance de nationalité. Ce faisant, les socialistes au gouvernement, déjà passablement lepénisés, continuent à faire le lit de la droite et de l’extrême droite. Ils poursuivent en Iraq et en Syrie un interventionnisme impérialiste qui aggrave la situation de chaos que vit le Proche et Moyen Orient. Sur le plan intérieur, ils en profitent pour renforcer une guerre tous azimuts contre les quartiers, les populations racisées et contre le monde du travail, avec les 8 de Goodyear dont on voudrait faire un exemple.

Comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvons et en débattre, pour mieux organiser les résistances, c’est ce que propose le quotidien en ligne RévolutionPermanente.fr.

Conférence-débat organisée par le quotidien en ligne www.RevolutionPermanente.fr

Evènement Facebook : https://www.facebook.com/events/1113914138632294/Flyer-DEF.jpgFlyer-DEF2.jpg

Luttes sociales et politiques en Europe : différences et similitudes.

Le Collectif communiste POLEX vous invite à une rencontre débat.
Vendredi 12 février à 17h30

Intervenants :

Philippe CORDAT, syndicaliste français (CGT)
Pierre MARSHALL, militant britannique (CPB)
Miguel MEDINA, syndicaliste espagnol (CCOO, Granada)
Jose Maria ALFAYA, militant espagnol (PCE, Madrid).

Horaires de fin d’année

La Librairie Résistances sera ouverte le jeudi 31 décembre de 14h à 19H.

Fermeture le vendredi 1er janvier.

Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année.

Deux mois au coeur de l’occupation en Palestine : Patricia et Gérard témoignent

Patricia et Gérard, militants de notre association à Albertville, viennent de passer deux mois en Palestine occupée.

En attendant leur récit détaillé à la librairie Résistances à Paris le 23 janvier prochain, ils nous livrent cet aperçu vidéo, aussi bref que saisissant, ainsi qu’un article dans le journal « La Savoie ».

« Ne touchez pas au code du travail ! » Réunion publique à l’initiative du POI-D

Le Parti Ouvrier Indépendant Démocratique (POID, le POI des Origines)
invite les signataires de l’appel « Ne touchez pas au code du travail ! »
à une réunion publique le mercredi 16 décembre, à 19 heures

Vous avez signé l’appel « Ne touchez pas au code du travail ! » au carrefour Guy Môquet, devant l’hôpital Bichat ou Bretonneau, devant la faculté de Clignancourt.
Comme il l’a déclaré le 4 novembre, le gouvernement Hollande-Valls a décidé de «  réécrire » le code du travail. Chacun a compris : c’est une attaque contre le socle de nos droits ouvriers qui appelle une riposte unie des travailleurs et de leurs organisations afin de faire reculer le gouvernement.
Le POI mène cette campagne pour le maintien de l’actuel code du travail depuis fin septembre en faisant signer l’appel qui porte cette exigence :

FMI, Union européenne, MEDEF, gouvernement Hollande-Valls ! Ne touchez pas au code du travail !

Lire la suite

Présentation de : « Je suis Charlie. Ainsi suit-il »

Olivier Le Cour Grandmaison, Cédric Cagnat, Marie-Dominique Garnier et Alain Brossat nous présenteront cet ouvrage collectif intitulé « Je suis Charlie. Ainsi suit-il ».

« Pendant quelques semaines, il n’a pas fait bon de ne pas être Charlie », soulignent les auteurs.

Ce livre, d’une brûlante actualité, analyse la face cachée de ce moment, critique le trait intolérant de cet attroupement derrière le gouvernement, « refusant de renoncer à la réflexion politique, d’embrayer sur les effets massifs du rouleau compresseur médiatique, et de céder à une forme de dictature de l’émotion, par ailleurs nécessairement sélective en ses indignations. »

Alain Naze l’un des auteurs, qui enseigne la philosophie, avait écrit après les attentats du 11 janvier dernier :

« Si, dans le cadre d’une sorte d’union sacrée, allant pour ainsi dire du Parti de gauche au Front national, Sarkozy parle aujourd’hui d’une « guerre déclarée à la civilisation », c’est bien qu’il reproduit le schéma même de l’Etat colonial que la France n’a jamais tout à fait cessé d’être, mais aussi celui qu’adoptèrent les Etats-Unis, pour exporter la « Démocratie » en terre irakienne (et les « valeurs » occidentales utilisées par l’Administration américaine furent bien alors, de façon cette fois évidente, des armes de guerre).

Si les valeurs occidentales sont la civilisation – conclusion inévitable dans le cadre d’une partition du monde s’adossant à un schéma progressiste de l’histoire, et opposant un Occident éclairé et moderne à un monde non occidental obscurantiste et rétrograde – , comment s’étonner d’attentats aussi barbares, puisque, aussi bien, nous n’aurions alors, face à « Nous », que des hordes de « barbares », abrutis d’obscurantisme.

Si nous restons dans cette position intellectuellement aveugle et autarcique, tout occupés à nous féliciter d’être, « Nous », excellents Occidentaux, tellement « bons », « justes », « tolérants », etc., nous ne comprendrons jamais rien à la violence que nous produisons, et donc rien non plus à la violence qui nous affecte à certaines occasions. »

La Crise Migratoire, alibis et réalités

Conférences-débat sur « Crise Migratoire », alibis et réalités : un décryptage de la « crise » actuelle et des réponses nationale et européennes par des spécialistes, sur le terrain, de la migration et du droit des étrangers et du droit d’asile.

Interventions et débat avec :

Claire Rodier, juriste au Gisti, et co-fondatrice du réseau Migreurop, sur la « crise migratoire » et les réponses sécuritaires aux portes de l’Europe, dans la continuation d’une politique de gardiennage des frontières de l’espace Schengen déjà ancienne.

Eve Shahshahani, avocate et responsable des programmes asile à l’ACAT, sur les réponses politiques et législatives à la « crise » en France. quand l’afflux massif fantasmé sert d’alibi à la réduction des droits.

Laure Blondel, coordinatrice générale de l’Anafé, pour un éclairage sur une des zones d’ombres, peu connues du grand public: les zones d’attentes, sas de non droit à la frontière. l’interface entre l’extérieur et l’intérieur de la France.

L’AMDH-Paris-IDF vous convie à une rencontre avec Taline et Zakaria MOUMNI, auteurs du livre « l’homme qui voulait parler au roi »

Organisée par l’Association Marocaine des Droits Humains

Dédicaces entre 18h30 et 19h, conférence-débat à 19h.
Né le 4 février 1980 à Rabat, Zakaria MOUMNI est sacré champion du monde poids moyen en kick-boxing en 1999 à Malte. A son retour au Maroc, il demande l’application du dahir royal n°1194-66 du 9 mars 1967, stipulant que tout sportif Marocain, champion du monde a droit à un poste de conseiller sportif au sein du ministère de la jeunesse et des sports marocain. Un droit que Zakaria MOUMNI n’arrive pas à faire valoir. Pire encore, face à sa persévérance, il a été enlevé à l’aéroport de Rabat le 27 septembre 2010, puis séquestré et torturé par la DGST marocaine au centre de Témara durant 4 jours, suite auxquels il a été condamné à 3 ans de prison ferme le 4 octobre 2010 dans un procès monté de toutes pièces.

Suite à ces événements, son épouse, Taline MOUMNI, avec le soutien de plusieurs ONG nationales et internationales, dont l’AMDH au Maroc et en France, l’ASDHOM et d’autres, a mené un combat sans relâche pour la libération de Zakaria. Ce dernier sera finalement libéré le 4 février 2012 après avoir passé 17 mois dans les geôles marocaines.

Après sa libération, l’ex-champion du monde de kick-boxing est plus que jamais décidé à obtenir justice. Zakaria MOUMNI exige alors la condamnation de ses tortionnaires, notamment Abdellatif HAMMOUCHII, le patron de la DGST (contre-espionnage marocain) et l’actuel directeur général de la Direction Général de la Sûreté Nationale (DGSN), qu’il affirme avoir aperçu durant les quatre jours où il a été torturé dans la prison de Témara, et celle de Mounir MAJIDI, secrétaire particulier du roi. Zakaria et Taline MOUMNI feront aussi l’objet de plusieurs intimidations et chantages.

Cette histoire bouleversante est racontée par Zakaria et Taline MOUMNI dans un livre intitulé « l’homme qui voulait parler au roi », un livre dont l’AMDH-Pairs/IDF propose une lecture/débat en présence des auteurs le 27 novembre 2015 à 18h30 à la librairie Résistances 4 Villa Compoint, 75017 Paris, afin d’alerter l’opinion publique sur l’existence de traitements bafouillant les droits des citoyens marocains et de raconter aussi l’histoire d’un jeune couple face à un Etat tortionnaire.

Pour tout contact :
Email : amdh.paris@gmail.com
Site Web: www.amdhparis.org
Facebook: AMDH Paris IDF Association Marocaine des Droits Humains – Section Paris/IDF

ATTENTION : Le débat France Côte d’Ivoire est ANNULÉ

A la demande de l’auteure et de son éditeur, la conférence débat est annulée.

Nous vous invitons néanmoins à lire le livre de Fanny Pigeaud.

Une analyse sans concession de l’implication de la France dans le drame ivorien.
Fanny Pigeaud présentera son livre et débattra avec ses invités (liste à venir) et le public.

Accueil à partie de 19h, conférence à 19h30.

2010, élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le président sortant Laurent Gbagbo affronte au second tour Alassane Ouattara. Le contexte est tendu : le pays, premier exportateur mondial de cacao, sort de près de vingt ans de crises politiques et militaires à répétition.

Tentatives de coup d’État, rébellion, pays coupé en deux pendant dix ans entre un Nord rebelle et un Sud loyaliste, massacres, instrumentalisation des identités, énormes enjeux économiques en toile de fond. La présidentielle va-t-elle permettre de mettre fin à ce cycle infernal ? Non, elle dégénère, Gbagbo et Ouattara disent chacun avoir remporté le scrutin. La communauté internationale prend parti, déclare Ouattara vainqueur et pourtant Gbagbo ne lâche pas le pouvoir.

Pour la première fois de son histoire, l’ONU entre directement en guerre : elle décide, sous l’impulsion de la France, ancienne puissance coloniale, de mener une opération militaire à Abidjan avec l’implication de l’armée française. Officiellement, pour des raisons humanitaires. Le 11 avril 2011, cette intervention se solde par l’arrestation de Gbagbo, aujourd’hui en détention à la Cour pénale internationale à La Haye. L’histoire semble terminée.

Cependant les soutiens à Laurent Gbagbo sont nombreux, la validité de l’élection est mise en doute, des voix s’élèvent pour contester la version officielle. Qui croire ? C’est sur cette histoire récente que se penche Fanny Pigeaud entrant dans le détail de l’élection présidentielle de 2010, elle démonte le mécanisme qui a mené le pays vers la guerre. Elle explore les implications régionales, françaises et internationales. Et s’interroge : la présidentielle a-t-elle été organisée correctement, comme l’ont affirmé dirigeants et médias occidentaux ? Les raisons de l’intervention de l’ONU et de la France étaient-elles réellement humanitaires ?

Sans concession, l’auteure, à la veille d’une nouvelle élection présidentielle prévue fin 2015, consulte les faits, revient plusieurs années en arrière, écoute et interroge, déroule à nouveau l’histoire pour distinguer le vrai du faux, apporte des informations inédites sur le rôle de la France dans la guerre qui s’est jouée en 2011. C’est une véritable enquête au cœur des relations France-Côte d’Ivoire, au cœur de manœuvres politiques, de luttes féroces pour le contrôle des ressources de la Côte d’Ivoire, qu’elle nous invite à suivre. Le récit d’une histoire violente, tronquée, voire « truquée ? ».

• ISBN : 978-2-36413-062-3
• Format : 15 x 22 cm
• Pages : 256 pages
• Prix : 24 euros

ATTENTION !!! La conférence sur le Quartet Tunisien EST ANNULÉE

LA CONFÉRENCE EST ANNULÉE EN RAISON D’UN EMPÊCHEMENT DU COORDINATEUR DE L’OUVRAGE

Le livre est disponible à la Librairie au prix de 15 euros.

Hatem M’RAD, professeur de Sciences Politiques, présentera un ouvrage collectif consacré Quartet du Dialogue national Tunisien, récipiendaire le 9 octobre du Prix Nobel de la Paix pour l’année 2015.

L’UGTT, l’UTICA, l’Ordre des Avocats et la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme, formant ce Quartet entrent ainsi avec grand honneur dans l’histoire de la Paix et de la démocratie.

Les éditions Nirvana viennent de publier un livre qui est le produit final d’une enquête de terrain, lancée en novembre 2014 et achevée en juillet 2015, et qui a permis de recueillir des données de première main auprès des parties prenantes engagées dans le Dialogue national, à travers 26 interviews conduites avec des leaders et responsables de partis politiques, des représentants du Quartet, les médiateurs du dialogue et des figures de la vie politique qui ont participé au Dialogue national ou qui l’ont observé de l’extérieur.

Ces données ont été enrichies par les résultats de quatre Focus groups (entretiens collectifs), organisés à Tunis, Bizerte, Sfax et Douz, tendant à recueillir des informations sur les perceptions du Dialogue national à partir d’un échantillon restreint composé de 32 personnes représentant l’opinion publique à travers différentes régions du pays aussi bien du nord que du sud.

Le livre se présente en trois langues indépendantes l’une de l’autre : français, arabe et anglais.

Accueil à partir de 19h, conférence à 19h30.

IDBIHI, parcours d’un marocain de Renault-Billancourt à l’Olympia (1968-1987) de Youssef Haji

Largement illustré de photos, archives et documents exclusifs, l’ouvrage IDBIHI a la particularité de montrer la réalité d’une vie d’immigré marocain dans les usines Renault Billancourt dans sa globalité : La solidarité, les fêtes, l’exploitation, le racisme, l’humiliation. La liaison entre la vie de l’usine et l’extérieur qui comptait énormément pour un migrant dont la famille était au pays y est formidablement traitée. Sous la plume de son ami Youssef Haji, Mostafa Idbihi avec sobriété, sans excès, rappelle et fait revivre cette période très complexe tant au Maroc qu’en France. D’ouvrier chargé du contrôle des véhicules, Mostafa devint aussi imprésario. La journée, en blouse verte chez Renault, le soir en smoking en compagnie des stars du moment.. Mostafa Idbihi – l’ouvrier et l’imprésario – fut omniprésent dans le soutien à la dignité des travailleurs immigrés et bien après son départ de l’« Usine », il continue à entretenir la promotion des cultures du Maghreb comme lien social.

Août 2015
21 x 21
148 pages
23 €
ISBN 9789954954737

En complément, une article sur le livre et l’auteur : http://www.yabiladi.com/articles/details/38309/youssef-haji-retrace-d-un-ouvrier.html

Hillary Clinton. La Reine du Chaos, présenté par son auteure Diana Johnstone

Diana Johnstone analyse le lien entre les ambitions d’une politicienne sans scrupule, Hillary Clinton, et la machine qui sous-tend “l’empire américain” : le complexe militaro-industriel, les médias, le lobby pro-israélien, et les intellectuels qui orientent le discours sur les droits de l’homme, le multiculturalisme ou les droits de minorités en faveur de la guerre perpétuelle.

Passant en revue les conflits au Honduras, au Rwanda, en Libye, Bosnie, Kosovo, Irak, Syrie et Ukraine, Diana Johnstone illustre une caractéristique de l’empire américain qui diffère des empires passés : une volonté de destruction d’ennemis potentiels plutôt que d’occupation et d’exploitation.

En se faisant la porte-parole de “gauche” de l’offensive actuelle contre la Russie, avec le risque de guerre nucléaire qu’elle entraîne, Hillary Clinton renforce un des principaux dangers qui menacent l’humanité aujourd’hui.

DIANA JOHNSTONE
Hillary Clinton. La Reine du Chaos
Prix : 19 euros
Référence : 978-2-915854-85-5
Format : 14 x 21
Nombre de pages : 232

Caliban et la Sorcière de Silvia Federici

De nouveau disponible, ce livre indispensable revisite les origine du capitalisme dans une perspective marxiste et féministe. Traitant des communs et leurs enclosures, il enrichit la réflexion sur les nouveaux communs qui se développe aujourd’hui avec l’ambition de concurrencer tant le marché que l’état.

Caliban et la Sorcière,Femmes, corps et accumulation primitive

Silvia Federici revi­site ce moment par­ti­cu­lier de l’his­toire qu’est la tran­si­tion entre le féo­da­lisme et le capi­ta­lisme, en y intro­dui­sant la pers­pec­tive par­ti­cu­lière de l’his­toire des femmes.

Elle nous invite à réflé­chir aux rap­ports d’exploi­ta­tion et de domi­na­tion, à la lumière des bou­le­ver­se­ments intro­duits à l’issue du Moyen Âge. Un monde nou­veau nais­sait, pri­va­ti­sant les biens autre­fois col­lec­tifs, trans­for­mant les rap­ports de tra­vail et les rela­tions de genre. Ce nou­veau monde, où des mil­lions d’escla­ves ont posé les fon­da­tions du capi­ta­lisme moderne, est aussi le résul­tat d’un asser­vis­se­ment sys­té­ma­ti­que des femmes. Par la chasse aux sor­ciè­res et l’escla­vage, la tran­si­tion vers le capi­ta­lisme fai­sait de la moder­nité une affaire de dis­ci­pline. Discipline des corps fémi­nins dévo­lus à la repro­duc­tion, consu­més sur les bûchers comme autant de signaux ter­ri­fiants, tor­tu­rés pour lais­ser voir leur méca­ni­que intime, anéan­tis socia­le­ment. Discipline des corps d’escla­ves, servis à la machine sociale dans un for­mi­da­ble mou­ve­ment d’acca­pa­re­ment des res­sour­ces du Nouveau Monde pour la for­tune de l’ancien.

Le capi­ta­lisme contem­po­rain pré­sente des simi­li­tu­des avec son passé le plus vio­lent. Ce qu’on a décrit comme bar­ba­rie et dont aurait su triom­pher le siècle de la raison est cons­ti­tu­tif de ce mode de pro­duc­tion : l’escla­vage et l’anéan­tis­se­ment des femmes n’étaient pas des pro­ces­sus for­tuits, mais des néces­si­tés de l’accu­mu­la­tion de richesse. L’auteur nous invite à par­ta­ger son son regard d’his­to­rienne et de fémi­niste sur la situa­tion actuelle et sur ses méca­nis­mes.

Silvia Federici (née en 1942 à Parme en Italie) est une uni­ver­si­taire amé­ri­caine, ensei­gnante et mili­tante fémi­niste radi­cale. Elle est pro­fes­seure émérite et cher­cheuse à l’Université Hofstra à New York.

Henning Mankell, mort d’un honnête homme.

L’auteur suédois de polar est décédé ce week-end, nous laissant orphelins à la fois d’un grand conteur d’histoires noires et d’un militant des droits humains qui n’oubliait jamais la Palestine dans ses combats.

Henning Mankell était l’inventeur du commissaire Wallander, son héros taiseux et neurasthénique qui tout au long de ses aventures nous rappelait que la Suède n’est pas seulement la patrie d’Ikea et du compromis social-libéral mais aussi un pays qui n’a jamais assumé ses accointances avec le régime hitlérien,  un pays où le racisme et l’inégalité prospéraient sous le voile de l’état providence.

Il partageait sa vie entre la Suède et le Mozambique, entre la blancheur du septentrion et la noirceur de l’Afrique, mixant les appartenances, renversant les rôles et nous appelant à toujours douter de nos certitudes.

Parlant de son engagement dans la défense des droits du peuple palestinien et de sa participation à la flottille pour Gaza, il disait : « Je suis né la même année qu’Israël. J’ai grandi et vécu avec ce conflit. Ce que l’on voit là-bas est bien le fantôme de l’apartheid. Cette histoire est le symbole du fait qu’aussi longtemps qu’un homme n’est pas libre en ce monde, personne ne l’est. »

Mankell avait eu l’élégance de clore le cycle de son héros récurrent avant de tirer lui-même sa révérence. Il nous laisse ces onze romans « wallandériens » (et cinq nouvelles) dont la lecture se révèle rapidement addictive, d’une façon d’autant plus surprenante qu’il ne s’y passe pas grand chose sauf le grand trouble de la vie.

Le reste de son oeuvre, romans, livres pour la jeunesse, pièces de théâtre, mérite le détour pour prendre la juste mesure d’un auteur qui pouvait aussi s’arracher du genre qui a fait sa renommée et qu’il a su, en retour, renouveler.

---

Une intégrale Wallander a été publiée dans la collection Opus au Seuil, en trois volumes (25,40 € chacun)

Une grande partie des livres de Henning Mankell est disponible dans la collection Points (environ 8,20 €).

Ramdane Issaad, ses livres, son parcours de rebelle

La librairie Résistances à Paris fait sa rentrée avec Ramdane Issaad qui présentera ses deux derniers romans… et son parcours de rebelle.

Papy Boum (aux Edition du net) : Si Léonard est un personnage de fiction, un serial killer qui a décidé de déclarer la guerre aux spéculateurs comme au laxisme de la justice, le fond de ce thriller qui se lit d’une traite est bien réel. Il s’appuie sur une situation que connait bien Ramdane Issaad, celle de ces nombreux quinquagénaires rejetés par le marché du travail, trop jeunes pour la retraite, trop vieux pour retrouver du boulot. Ceux qui finissent parfois à la rue, et dont les suicides, comme les actes de délinquance ont quasiment doublé ces dix dernières années.

De Paris à Varsovie, de la Bourgogne profonde à Saint-Tropez, de Milan à Gstaad, Ramdane Issaad nous entraîne dans les pas si folles aventures d’un senior qui essaie d’échapper à l’oppression, en jouant les Pierrot le Fou.

Ancien documentariste pour la télévision publique française, licencié à 50 ans, Ramdane Issad a lui aussi roulé sa bosse. Né à Paris, de père algérien et de mère normande, Il a d’abord éxercé la médecine durant 3 ans dans un cabinet populaire parisien, avant de se consacrer pleinement à l’écriture et à la réalisation de documentaires pour la télévision.

Se définissant proche de la pensée de Gilles Deleuze, il a déjà publié de nombreux romans et essais dont, Le Vertige des abbesses, (Denoël 1990), Rushes (Seuil 2003), fiction documentée sur le génocide rwandais et son traitement par les médias français soumis à la propagande d’État, La Dictature d’Hippocrate, essai sur le complexe médico-industriel, sans compter ses multiples pamphlets sur internet.

Il présentera également le 3 octobre « En attendant l’Eldorado », histoire de Sam Saraindead, exilé fiscal français, qui vit caché sous une fausse identité au fin fond des terres arides du Nouveau Mexique et y circule anonyme parmi la faune des marginaux ou des exclus, des trafiquants de marijuana, ou encore des retraités migrateurs en mobil home à la recherche de soleil pas cher. Jusqu’à ce qu’il épouse peu à peu la cause amérindienne et la vision du monde de ces peuples dont la pensée magique reste vivaces face à une société américaine devenue inhumaine et oppressante.

Révolution Tunisienne : Regards croisés sur le projet de loi dite de réconciliation économique et financière

 Organisé par l’association « les indignés- jeunesses du 14 janvier »

Le projet de loi dite de réconciliation économique et financière, soumis par le président de la république de la Tunisie Monsieur Béji Caïd Essebsi provoque des réactions et des prises de positions politiques très tranchées.
Ce projet de loi divise les tunisiens, une minorité est pour l’adoption de cette loi au détriment de la majorité qui est contre. Certains partis politiques, des ONG locales et internationale ont même conseillé son retrait pur et simple, mais la coalition Nidaa Tounes – Nahda- Afaq Tounes et Al Watani Alhorr, refuse de suivre ces conseils ! Des manifestations ont eu lieu ou sont programmées pour faire reculer le gouvernement et le président !
Comment comprendre ce qui se passe ? Pourquoi une telle levée de boucliers ? Quels sont les enjeux politiques, économiques et financiers de cette bataille ? Peut-on déjà et doit-on décrire les retombées sociales de cette loi si elle devrait être entérinée ?
Pour ce faire, fidèle à son objectif de pérennisation des acquis de la révolution notamment le débat démocratique et la liberté d’expression, l’association « les indignés- jeunesses du 14 janvier », engage le débat en réunissant un groupe de militants et d’acteurs politiques , des experts économistes et des sociologues tunisiens afin d’aider à clarifier le débat en y apportant les éléments utiles pour( l’intelligence) essayer de débloquer la situation.

Conférence-Débat  Samedi 12 Septembre 2015,  14h-19h à la  Librairie Résistances
avec la participation de :

Mr Ayachi Hammami

Mme Kalthoum Kannou

Mr Gilbert Naccache

Mr Achraf Ayadi

Mr Mehrez Chebbi

Contacts presse :
Wissem Essid , 0652913515 , essidwissem@yahoo.fr