۱۳۹۵ تیر ۲۳, چهارشنبه



Quand les citoyens français d'origine portugaise fêtent la victoire du pays de leurs parents, les Zemmour et autre Finkielkraut ne s'indignent pas.
En revanche, quand des jeunes d'origine algérienne, marocaine ou tunisienne affirment soutenir le pays de leurs parents, ils sont immédiatement traités de "mauvais français" d" étrangers de la République" par ces "intellectuels" chantres de la France "chrétienne de race blanche"
Cette indignation à géométrie variable met plus que jamais en exergue le racisme structurelle qui sévit en France. Un racisme qui tire son héritage de la République coloniale et qui n'a jamais disparu.
Cela montre également la profonde nature ségrégationniste de la République française qui hiérarchise les citoyens selon leur origine, leur religion, leur couleur de peau.
Il n'est donc pas anodin que cette République-là soit défendue corps et âme de Manuel Valls à Marine Le Pen en passant par Nicolas Sarkozy.


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