La mémoire au service des luttes
Il y a 154 ans, le 29 janvier 1863, se déroulait le massacre de Bear River par l’armée états-unienne. Les colons commencent à s’installer sur le territoire des indiens Shoshones à partir de 1856. La découverte de mines d’or en 1862 accélère la colonisation. Les conflits entre indiens et colons se multiplient. A l’automne 1962 un jeune indien est accusé par un colon du vol d’un cheval et est immédiatement pendu. Cette nouvelle injustice met le feu aux poudres. Les affrontements violents se font quotidiens.
Le colonel Connor est chargé en janvier 1863 d’une expédition punitive. Le 22 janvier une armée est lancée contre les campements indiens. Les Shoshones résistent courageusement mais ne possèdent que quelques fusils, des arcs et des tomahawks. Au bout de deux heures d’affrontements, les indiens n’ont déjà plus aucune munition. Les soldats de l’armée américaine massacrent alors tous les hommes et violèent puis tuent les femmes et les enfants.
Le campement fut entièrement brûlé. L’armée déclara officiellement 272 morts. Ils furent selon les rares survivants indiens près de 500. Le chef indien Bear Hunter est tué au combat. Le colonel Connor fut traité en héros et promu au rang de Brigadier général, puis de Major général.
Telle est la vraie histoire des États-Unis. Ne l’oublions jamais.
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