۱۳۸۷ دی ۲۸, شنبه

L'hôpital s'est embrasé, jeudi soir, après avoir été touché par un obus. : AFP

09:09 - samedi 17 janvier 2009


Une école de l'Onu bombardée à Gaza :
une femme et un enfant tués
Une femme et un enfant ont été tués, samedi matin, dans le bombardement israélien d'une école gérée par les Nations unies. Cela s'est passé à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, où des civils fuyant les combats avaient trouvé refuge. Onze personnes ont été blessées dans le bombardement qui a provoqué un incendie. C'est au moins la quatrième fois qu'une école gérée par l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza est touchée par un bombardement israélien depuis le début de l'offensive












L'hôpital s'est embrasé, jeudi soir, après avoir été touché par un obus. :
Gaza.De notre correspondant
Le calme est revenu, hier matin, à Tar Al-Hawa. Ce quartier du sud de Gaza-City a été ravagé par les tirs de l'artillerie israélienne et par les combats nocturnes opposant fantassins de Tsahal (l'armée israélienne) et combattants du Hamas.
Hier matin, l'armée israélienne a abandonné les positions conquises 48 heures plus tôt. De cette occupation, il ne subsiste que quelques traces : des morceaux de chenilles de char, preuve qu'un Merkava a été endommagé, un brancard israélien abandonné, des milliers de douilles et un voisinage ravagé par les obus et les rafales.
Tar Al-Hawa est déserté. Les soldats israéliens se sont repliés et la population a fui vers le centre de la ville, à 500 m seulement. Les quelques familles qui sont restées ont chèrement payé leur obstination : vingt-trois corps, dont certains carbonisés, ont déjà été sortis des décombres. « Le quartier est évacué », confirment les ambulanciers, qui évacuent les victimes vers l'hôpital de Chifa et non plus vers celui d'Al-Qods.
Al-Qods est vide. L'hôpital, qui s'est embrasé, jeudi soir, après avoir été touché par un obus, a été évacué. Le bâtiment administratif a été détruit par les flammes et l'immeuble de cinq étages qui abritait les patients achève de se consumer. « Quand une aile du bâtiment s'est effondrée, il y a eu un mouvement de panique », raconte le Dr Régis Garrigue.
« Je ne vous raconte pas l'horreur »
Président de l'association Helpe Doctors, cet urgentiste a évacué 300 patients avec son collègue franco jordanien Maemoun Barkawi et tout le staff de l'hôpital. « Je ne vous raconte pas l'horreur », lâche-t-il, tout en finissant d'engloutir un morceau de sandwich et en criant des consignes à ses collègues.
Tar Al-Hawa n'est pas tout à fait vide. Des hommes en civil, Kalachnikov à la main ou RPG-7 sur l'épaule, slaloment entre les murs éventrés. L'un d'eux s'arrête. Encagoulé, jeune. En jean et veste de cuir, mais bardé de grenades et de chargeurs. Il raconte qu'il se bat depuis deux jours dans Tar Al-Hawa. Un barbu s'approche : interview et photo sont interdites.
Radjaa Abou DAGGA

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